
Photographie, peinture, art contemporain et œuvres les plus novatrices, L’Éclaireur a relevé six expositions à (re)voir durant le printemps, à Paris.
1 Louvre Couture. Objets d’art, objets de mode, au musée du Louvre
Le musée du Louvre s’apprête à présenter sa première exposition consacrée à la mode. Comme son nom le suggère, celle-ci mettra en regard des pièces d’exception, appartenant à différents registres, mais toutes issues d’un savoir-faire unique. Au gré de leurs déambulations dans les galeries, les visiteurs pourront alors découvrir des chefs-d’œuvre qui ont grandement inspiré les créateurs à travers les décennies.
À l’occasion de cette rétrospective inédite, 45 maisons de couture ont prêté des vêtements et des accessoires conservés dans leurs fonds d’archives respectifs. Une centaine d’éléments dialogueront ainsi avec les collections permanentes. Séquencé par périodes historiques, le parcours a été imaginé comme une longue promenade dans les méandres de l’histoire de l’art.
Louvre Couture. Objets d’art, objets de mode, au musée du Louvre, du 24 janvier au 21 juillet 2025. Billetterie par ici.
2 David Hockney 25, à la Fondation Louis Vuitton
Du 9 avril au 31 août 2025, la Fondation Louis Vuitton propose de revenir sur l’œuvre de David Hockney. Exposition incontournable du printemps, elle retrace le travail d’un des artistes les plus influents du XXe et XXIe siècle. Au total, 400 œuvres seront réunies au cœur du musée parisien provenant non seulement de l’atelier du peintre britannique mais aussi de collections internationales.
Retraçant son travail entre 1955 et 2025, David Hockney 25 réunit les toiles les plus célèbres de l’artiste entre peinture à l’huile, acrylique, et dessins ainsi que des œuvres numériques comme des photographies et dessins réalisés à l’iPhone et à l’iPad. Impliqué personnellement dans l’exposition, David Hockney a choisi de se concentrer sur les 25 dernières années de son travail sans oublier ses créations les plus mythiques afin de proposer une véritable immersion dans son univers.
David Hockney 25, à la Fondation Louis Vuitton, du 9 avril au 31 août 2025. Billetterie par ici.
3 Dennis Morris – Music + Life, à la MEP
À compter du 5 février prochain, la Maison européenne de la Photographie accueillera Dennis Morris – Music + Life. Il s’agit, par ailleurs, de la première rétrospective à lui être consacrée en France. Tout au long de sa carrière, le photographe a noué des liens avec les artistes qu’il immortalisait. À l’image se devine alors la relation de confiance qu’il a su instaurer et qui lui a permis de dévoiler des facettes méconnues de ces figures de la musique.
Sur les cimaises, les visiteurs pourront découvrir des portraits de Bob Marley, des Sex Pistols, Marianne Faithfull, Lee ‘Scratch’ Perry et The Abyssinians, sur scène et en coulisses, ou encore des tirages témoignant des débuts de groupes alors émergents tels que Oasis ou Stone Roses.
Dennis Morris – Music + Life, à la Maison de la Photographie, du 5 février au 18 mai 2025.
4 Le Paris d’Agnès Varda, de-ci, de là, au musée Carnavalet
La cinéaste de la Nouvelle Vague, Agnès Varda, sera à l’honneur au musée Carnavalet à partir du 9 avril 2025. L’angle choisi pour cette exposition est assez original : analyser la prépondérance de la capitale française dans l’œuvre de la réalisatrice. Au programme de cette exposition particulièrement attendue : des photographies inédites de la réalisatrice, des extraits de films, des documents et objets ayant appartenu à Agnès Varda.
Entre fiction et documentaire, humour et étrangeté, Le Paris d’Agnès Varda devrait également plonger les visiteurs dans la cour-atelier de la rue Daguerre afin de permettre une immersion exceptionnelle dans sa vie et son œuvre mais aussi les thématiques chères au cœur de cette artiste protéiforme.
Le Paris d’Agnès Varda, de-ci, de là, au musée Carnavalet, du 9 avril au 24 août 2025.
5 Wes Anderson, à la Cinémathèque Française
Après James Cameron, Wes Anderson sera à l’honneur à la Cinémathèque Française, ce printemps. Du 19 mars au 27 juillet 2025, les visiteurs pourront découvrir un parcours immersif les plongeant dans l’univers de ce cinéaste unique, de ses premiers pas dans les années 1990 jusqu’à son sacre aux Oscars pour The Grand Budapest Hotel (2014).
Première exposition consacrée au cinéaste au cœur du temple parisien du cinéma, elle explorera les codes esthétiques de Wes Anderson, ses inspirations, mais aussi son sens du détail artisanal. De son travail en prises de vue réelles à l’animation, les visiteurs pourront découvrir l’œuvre foisonnante du réalisateur américain à travers une sélection d’objets, de costumes et de documents issus de la collection personnelle de l’artiste.
Wes Anderson, à la Cinémathèque Française, du 19 mars au 27 juillet 2025. Billetterie par ici.
6 Mon ours en peluche, au musée des Arts décoratifs
Jusqu’au 22 juin 2025, le musée des Arts décoratifs accueille une exposition qui plaira aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Mon ours en peluche revient, de fait, sur la naissance d’un jouet qui, en un siècle à peine, est devenu un incontournable tant il a bercé les jeunes années de bien des personnes. Au fil des salles, son histoire se déploie, de même que son évolution à travers le temps.
D’abord physique, la métamorphose de cette peluche si singulière est également perceptible dans sa symbolique. « Loin du demi-dieu féroce qu’il a pu être, l’ours est devenu, surtout dans sa version polaire, le symbole des changements climatiques et d’une nature en danger. Les différentes actions menées pour sauver l’espèce, et les débats qu’elles suscitent, montrent que l’ours n’a jamais été, et ne sera jamais, un animal comme les autres », souligne le musée, à juste titre, dans son communiqué accompagnant l’exposition.
Mon ours en peluche, au musée des Arts décoratifs, jusqu’au 22 juin 2025. Billetterie par ici.