Ce récit de science-fiction mythologique est disponible en librairies depuis le 2 mai. Divisés en deux tomes, ceux-ci ont la particularité d’être sortis le même jour. Retour sur une œuvre qui risque bien de faire grandement parler d’elle !
Il existe entre la bande-dessinée française et la science-fiction une grande histoire d’amour. Si nous pouvons citer bien évidemment l’aventure Métal Hurlant, ce magazine créé en 1975 qui avait influencé les artistes du monde entier (comme le réalisateur George Miller pour sa saga Mad Max ou encore le magazine britannique 2000 AD, dans lequel étaient publiées les aventures de Judge Dredd), ainsi que des chefs d’œuvres incontournables tels que l’Incal, Le Transperceneige et bien d’autres, c’est avec une approche bien plus mythologique que la scénariste Simona Mogavino (Les Reines de Sang, Le Chevalier d’Éon) décide de s’attaquer à ce genre titanesque.
Exode désertique
Thellus raconte les mésaventures d’Eva-Samas, une jeune femme qui a grandi au sein de la mine de Kitum. Malheureusement pour elle, cette dernière est piégée dans un monde dans lequel la mort naturelle n’existe pas. Il faut dire que chaque habitant de cet endroit effrayant est exécuté le jour de son 50e anniversaire.
Et si cet environnement malsain où la vieillesse n’a pas le temps d’exister n’était pas assez inquiétant, une caste tyrannique appelée Les Maîtres ont pour habitude d’envoyer des chasseurs armés pour récupérer l’or de la mine et le fusionner avec du sang humain.
C’est avec cette alchimie funeste qu’ils conçoivent de l’Energite, un liquide bien étrange qui est au cœur de leurs machinations. Très rapidement, la vie d’Eva sera chamboulée lorsque son frère, Priol, se met à affronter un des chasseurs venu extraire le sang d’un mineur en bout de course.
Eva se verra donc forcée de prendre la fuite à la surface. Accompagnée de son ami Molosso, leur exode dans le désert les conduira droit dans le piège du peuple du serpent. Ces derniers les enferment dans l’épave d’un vaisseau spatial des Maîtres, appelé l’Arche. Mais Eva réalise que cette prison métallique renferme une technologie ancienne, et elle y fera la connaissance d’un personnage de légende qui lui révélera des informations sur son destin bien plus grand qu’elle n’aurait pu l’imaginer…
Simona Mogavino s’est entourée de deux dessinateurs (Carlos Gómez et Laura Zuccheri) pour sortir ce dyptique dont les deux albums sont disponibles depuis début mai aux éditions Glénat.
