Disponible depuis le 22 avril, ce metroidvania à la sauce Electronic arts est très attendu par les fans du genre.
Le genre vidéoludique du metroidvania est en pleine abondance. Considéré comme le plus important de cette longue tradition, le Metroid de 1986 proposait aux joueurs d’explorer un monde en 2D en incarnant l’iconique Samus. Un an plus tard, le second Castlevania : Simon’s Quest se livrait à des expérimentations qui rendaient le jeu moins facile d’accès. Transformation après transformation, ce genre à la difficulté élevée est malgré tout parvenu à accueillir de plus en plus de joueurs. Et 40 ans plus tard, l’explosion des jeux indépendants a permis à ces œuvres de devenir des incontournables.
Un conte métaphorique
Après le succès surprise du dernier Prince of Persia (qui est parvenu à relancer une franchise enterrée dans le sable depuis bien longtemps), c’est au tour de Tales of Kenzera : ZAU de faire un tour du côté d’une mythologie bien réelle. Inspirée par le deuil personnel de l’acteur britannique Abubakar Salim (Assassin’s Creed Origins, House of the Dragon), cette histoire originale propose une aventure solo qui utilise le terreau fertile des contes bantous pour traiter de la question difficile de la perte d’un être cher à travers un récit métaphorique fort. En effet, la création de Surgent Studios souhaite tirer son épingle du jeu grâce à sa narration émouvante et son identité culturelle.
Si l’on retire l’aspect fantastique de ce conte vidéoludique, il nous reste une lettre d’amour touchante d’un fils endeuillé à son père, racontée par le biais d’un jeu plein de personnalité. Les joueurs traverseront les pires moments de cette épreuve à travers une histoire enchanteresse qui résonnera auprès de tout un chacun. Tales of Kenzera : ZAU est disponible sur PC, Xbox Series X/S, PS5 et Nintendo Switch.