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Prince of Persia: The Lost Crown – 3 raisons pour lesquelles le jeu événement peut relancer la franchise

18 janvier 2024
Par Quentin Lewis
“Prince of Persia : The Lost Crown” est disponible depuis le 18 janvier.
“Prince of Persia : The Lost Crown” est disponible depuis le 18 janvier. ©Ubisoft

Après avoir fait rêver les gamers du monde entier pendant des années, la saga revient avec un tout nouvel opus prometteur.

Quand la première bande-annonce de The Lost Crown a été révélée, la réponse des fans de la saga a été majoritairement négative. La musique du trailer de gameplay ne se voulait pas plus rassurante : nous n’avions pas, semble-t-il, affaire à un « vrai » Prince of Persia. De plus, le passage de la 3D époustouflante des Sables du temps à un retour en 2D faisait craindre un énorme pas en arrière. Des mois plus tard, le jeu clivant a finalement créé la surprise chez les références de la presse vidéoludique mondiale, qui sont tous unanimes sur le sujet.

1 Une nouvelle direction…

La 3D est indissociable du comeback retentissant opéré en 2003, mais elle n’a pas empêché la série de finir la tête dans le sable cinq ans plus tard. The Lost Crown opère un retour à la vue de profil, mais avec une 2.5D initialement redoutée par les joueurs du monde entier. Cet aspect n’a pas surpris son directeur, Mounir Radi, qui expliquait au New York Times que « nous savions que lorsque les gens joueraient à ce nouvel opus, ils changeraient d’avis. Qu’ils tomberaient instantanément amoureux du jeu en prenant la manette ». Est-ce bien surprenant pour le studio qui avait déjà su créer la surprise en redonnant ses lettres de noblesse au genre éculé du jeu de plateforme à la sortie de Rayman Origins ?

Outre son gameplay, à mi-chemin entre un Metroidvania et un soulslike, l’autre caractéristique initialement décriée du jeu était son style graphique. Là non plus, rien n’était laissé au hasard. Jean-Christophe Alessandri, le directeur artistique de cet opus, avait exprimé sa volonté d’apporter « quelque chose de visuellement nouveau en puisant notre inspiration, par exemple, dans des références modernes issues de la culture et de la mode urbaine ». Déconcertant ? De prime abord, sans doute, mais l’équipe a su rendre le tout cohérent au sein de l’univers graphique du titre.

2 … Qui ne renie pas le passé

Depuis ses débuts, Prince of Persia est l’outsider sur qui personne ne parie. Dans les années 1980, quand le concepteur américain Jordan Mechner décide de créer le premier jeu de plateforme réaliste (basé sur des animations issues de vidéos de son frère et des films d’Errol Flynn), il se heurte à un échec retentissant.

Ce n’est qu’au fur et à mesure des éditions que l’œuvre devient l’objet culte que nous connaissons, quelques années plus tard. Puis vint Doom et l’avènement des FPS en 3D, et le prince le plus célèbre du monde des jeux vidéo s’est engouffré dans des sables mouvants. Jusqu’à son retour triomphal en 2003.

La surprise fait donc partie de l’ADN de la saga, tout comme la 2D, et les concepteurs de The Lost Crown en sont bien conscients. Ce nouveau gameplay rappelle directement les origines platformer du titre de 1989, et parvient à faire redécouvrir aux joueurs la jouissance qui s’en dégageait.

3 Le pouvoir des mythes

Les conteurs et folkloristes du monde entier s’accordent sur une chose : rien ne peut égaler la puissance évocatrice des mythes. Si l’on devait déceler un fil rouge qui relit tous les meilleurs jeux Prince of Persia depuis sa genèse de pixels, c’est bel et bien le plaisir enchanteur lié à l’enfance de devenir le protagoniste d’un conte des Mille et une nuits. L’intrigue de ce nouvel opus se situe dans la Montagne Qâf, et les joueurs y croiseront le chemin de créatures telles que Simorgh.

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Peu d’œuvres modernes ont autant fait appel à la mythologie persane, autre choix délibéré de la part d’Alessandri, comme il l’évoquait auprès du site américain Gameshub. « Le but n’était pas de lui être strictement fidèle, expliquait-il, mais de conserver l’essence des textes sacrés et d’en être respecté. Et en même temps, de lui apposer notre propre vision, et de les emmener dans un monde de fantasy. » Ainsi, le monde mythologique proposé par Ubisoft Montpelier saura stimuler ses joueurs avec un imaginaire issu des traditions antiques.

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