Le film tant attendu avec Lady Gaga et Joaquin Phoenix se révèle un peu plus à travers ces nouvelles images.
Près de cinq ans après ses débuts cinématographiques, le clown prince du crime version Joaquin Phoenix s’apprête à faire son grand retour. Et cette fois, il n’est pas seul. En effet, Lady Gaga s’apprête à le joindre dans sa Folie à Deux pour cette suite prévue pour le 2 octobre prochain. L’occasion de passer en revue les informations contenues dans la nouvelle bande-annonce tant attendue, diffusée cette nuit.
1 Un film jukebox
À la façon de la bande-annonce du premier Joker qui était parvenue à apporter un côté bien plus sinistre à la reprise de Frank Sinatra de Send in The Clowns, ce nouveau trailer ajoute une dimension bien plus sombre au tube pop des années 1960, What The World Needs Is Love.
L’utilisation de cette chanson est loin d’être anecdotique. En effet, outre son aspect thématique venant souligner la relation de nos deux antihéros, elle devrait faire partie de la quinzaine de reprises qui constitueraient la bande originale du film.
Si le film était tout d’abord présenté comme une comédie musicale (au risque d’en désarçonner plus d’un), une source proche du tournage a dernièrement révélé au site Variety qu’il resterait finalement plus proche de la tonalité dramatique du premier. Cette même source compare le long métrage à un jukebox, qui contiendrait des réinterprétations inquiétantes de chansons pop célèbres telles que That’s Entertainment, cocréée initialement par Judy Garland pour la comédie musicale Tous en scène.
2 Harley Quinn version Lady Gaga
Ce n’est plus un secret depuis bien longtemps : Margot Robbie lègue son costume d’Harley Quinn à Lady Gaga. Un casting qui n’a pas manqué de faire réagir négativement les réseaux sociaux. Il s’agit hélas là d’une longue tradition datant des débuts de l’univers Batman au cinéma. Qu’il s’agisse d’Heath Ledger pour The Dark Knight, de Michael Keaton en 1989 ou plus récemment de Robert Pattinson, tous ces comédiens ont dû passer par un déferlement de haine du public au moment de l’annonce de leur présence au casting – avant d’être encensés pour leurs performances à la sortie de leurs films respectifs.
Cette Harley Quinn paraît toutefois différente de celle créée dans la série animée Batman des années 1990. En effet, il n’est jamais fait référence à son véritable nom : Harleen Quinzel. Celle-ci ne semble pas non plus être une psychiatre convertie au crime par le Joker, mais une autre patiente. Rien de surprenant, lorsque l’on se souvient des choix audacieux faits par l’équipe lors du premier film quant aux origines du Joker et de son nouvel alter ego créé pour l’occasion : Arthur Fleck.
3 L’asile d’Arkham
Le premier film n’est pas avare en références au cinéma du New Hollywood qu’adulait Todd Phillips dans sa jeunesse, La Valse des pantins de Martin Scorsese en tête (dans lequel apparaissait déjà Robert De Niro). Il y a fort à parier que ce nouveau long métrage dissémine quelques références à Vol Au-Dessus d’Un Nid de Coucou, chef-d’œuvre indissociable de cette époque unique du cinéma américain.
Si rien n’est révélé explicitement à ce sujet dans la bande-annonce, l’asile d’Arkham semble être au cœur de cette nouvelle histoire. De la bande dessinée de Grant Morrison, Arkham Asylum, au jeu vidéo du même nom, de nombreuses histoires de l’univers Batman se sont déjà situées en huis clos dans ce lieu particulièrement sordide. L’évasion d’Arthur et Harley dépassera-t-elle les murs de l’asile ou se fera-t-elle majoritairement dans leur imagination ? Réponse à l’automne prochain.
