Guy Ritchie prépare son retour en 2024 avec The Ministry of Ungentlemanly Warfare. Son nouveau film prend pour sujet la Seconde Guerre mondiale, tout en gardant son esthétisme unique et sa rhythmique si particulière.
1 Inspirée d’une histoire vraie
The Ministry of Ungentlemanly Warfare est inspiré d’une histoire vraie et plus particulièrement de la formation, en 1939, des premiers commandos britanniques sous l’impulsion de Winston Churchill et de Ian Fleming — le créateur de James Bond — alors engagé dans les services secrets.
Les commandos britaniques (Black Ops) sont les premières unités militaires de raids officiellement reconnues, et opèrent en toute discrétion, parfois de façon non-conventionnelle, sans être rattachées à des régiments particuliers. L’objectif est de déstabiliser les forces adversaires par des attaques ciblées ou par des missions de reconnaissance. Un large sujet qui inspire Guy Ritchie pour son film, en adaptant le livre du même nom de l’auteur britannique, Damien Lewis.
2 Un film collégial
Qui dit film d’équipe dit large casting. The Ministry of Ungentlemanly Warfare aligne une distribution cinq étoiles à commencer par Henry Cavill, qui retrouve Guy Ritchie neuf ans après Agents très spéciaux : Code UNCLE (2015). L’acteur s’impose comme un chef d’équipe excentrique aux côtés notamment d’Alan Ritchson — la série Reacher —, Eiza González — Ambulance (2022) —, Alex Pettyfer, ou encore Henry Golding.
Depuis ses débuts Guy Ritchie a régulièrement réalisé des films de bande, mettant en scène différentes personnalités complémentaires ou explosives. C’était le cas dans Snatch (2000), RocknRolla (2008), Le Roi Arthur : La Légende d’Excalibur (2017) ou plus récemment The Gentlemen (2019) et Operation Fortune : Ruse de Guerre (2023).
3 Des espions et de l’action
En plus de s’attaquer au film de guerre — comme lors de son dernier long-métrage, The Covenant : Mission en Afghanistan (2023) —, Guy Ritchie reste dans ses thématiques de prédilection : les espions et l’action !
C’est l’une des composantes du cinéma de Guy Ritchie : faire de l’action un langage narratif précis et proposer une variété de mise en scène et de réalisation à travers elle. Parfois il y arrive, parfois moins, mais le cinéaste conserve cette appétence pour l’action lisible et The Ministry of Ungentlemanly Warfare semble particulièrement généreux de ce côté là, avec des mises à mort vraisemblablement graphiques et nombreuses.