Appuyé par des inédits fournis par sa famille, le film nous révélera la face cachée de l’artiste, de l’autre côté de ses toiles.
Tous les ingrédients nécessaires à la naissance d’un mythe s’étaient rejoints dans le destin de Basquiat. Des débuts difficiles, portés par le street art des rues new-yorkaises, une rencontre avec une icône, Andy Warhol, avec lequel il formera un duo artistique, un talent monstre, souvent décrié avant d’être mondialement reconnu… et malheureusement une mort tragique, d’une overdose, à seulement 28 ans.
Et comme tout artiste fascinant, Basquiat aura vu naître nombre de rumeurs, de légendes autour de sa personne, donnant une vision de plus en plus floue de sa véritable identité. Y compris sur le plan de la peinture, puisque les innombrables faux, sa côte ayant atteint des sommets avec une toile adjugée à plus de 110 millions de dollars, auront défrayé la chronique, encore récemment.
De Basquiat à Jean-Michel
Rétablir les faits, mais aussi percer les mystères, auront été les deux principales motivations de la réalisatrice Quinn Wilson, qui vient d’officialiser le début du tournage de son documentaire. L’ex-directrice créative de la chanteuse Lizzo, ayant coupé son lien avec elle suite à de nombreux scandales, a cherché une vision plus intime de l’ancien tagueur connu sous le pseudonyme de SAMO (Same Old Shit).
Et elle aura eu la chance, pour y parvenir, de tisser un lien fort avec la famille du peintre, notamment ses deux sœurs, qui lui auront donné accès à nombre de documents personnels, œuvres inédites et autres souvenirs permettant de plonger dans l’intimité du peintre.
Morceaux choisis
Le précieux documentaire reprendra le nom d’une des toiles favorites de l’artiste, King Pleasure, qui rendait hommage au grand chanteur de jazz Clarence Beeks. La réalisatrice qui s’était auparavant intéressée à une autre icône, Dita Von Teese, aura également choisi ce titre en référence au nom de la dernière exposition organisée par la famille Basquiat.
Entre New York et Los Angeles, Basquiat : King Pleasure aura présenté au public quelque 200 pièces illustrant la vie du peintre, jouets, sculptures africaines, photographies d’époque ou cassettes vidéos.