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NFT : Le jeu sportif Sorare accepte désormais les paiements en euros

02 août 2023
Par Kesso Diallo
Avec ce portefeuille virtuel, les utilisateurs peuvent acheter, vendre et échanger des cartes numériques dans 215 pays.
Avec ce portefeuille virtuel, les utilisateurs peuvent acheter, vendre et échanger des cartes numériques dans 215 pays. ©rafapress / Shutterstock

Cherchant à élargir son public, l’entreprise française va permettre aux utilisateurs de son jeu basé sur les NFT d’effectuer des transactions en monnaie fiduciaire.

Rendre son service accessible à tous. Tel est l’objectif de Sorare, licorne française à l’origine du jeu sportif en ligne basé sur les NFT. Alors que jusqu’à présent, ses utilisateurs pouvaient uniquement payer en cryptomonnaies, la jeune pousse leur permet désormais de régler en monnaie fiduciaire grâce à un « Cash Wallet » disponible depuis ce mercredi.

Pour le moment, ce portefeuille virtuel prend seulement en charge les euros, les livres sterling et les dollars américains. Les utilisateurs peuvent ainsi acheter, vendre et échanger des cartes numériques dans 215 pays, mais aussi déposer et retirer de l’argent. Pour rendre cela possible, Sorare s’est associé à Mangopay, fintech gérant les paiements en ligne pour plusieurs plateformes, dont Rakuten et Ticketmaster.

Élargir son public et faciliter les paiements

Pour activer ce portefeuille virtuel, les utilisateurs devront partager diverses informations telles que leur nom, leur adresse mail ou encore leur date de naissance, « conformément aux pratiques anti-fraude standard ». Ils pourront alors choisir leur devise préférée pour leur solde en espèces. « N’oubliez pas que ce choix est permanent et affecte la façon dont les prix des cartes sont affichés », prévient Sorare, dans un communiqué.

Ce « Cash Wallet » est un moyen pour l’entreprise d’élargir son public et de faciliter les paiements dans l’écosystème du Web3« Nous considérons ce moment comme une étape majeure non seulement pour Sorare, mais pour l’ensemble du Web3 », a-t-elle déclaré. Revendiquant 5 millions d’utilisateurs, elle veut attirer les personnes réticentes à l’idée d’utiliser des cryptomonnaies. Nicolas Julia, PDG de Sorare, a reconnu auprès des Échos que le seul repos sur cette technologie « devenait une friction pour les fans de sport ». Autrement dit, la base d’utilisateurs convaincus par les NFT et prêts à s’ouvrir aux cryptomonnaies n’était pas suffisamment large pour un développement massif et durable.

La société native du Web3 ne renie pas pour autant ses principes. « Nous restons fidèles aux fondamentaux du Web3 et à sa technologie, la propriété numérique, la sécurité garantie par la blockchain, la possibilité d’échange, etc. L’idée, c’est de profiter des bénéfices de cet écosystème sans les craintes associées », a expliqué son PDG. 

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Kesso Diallo
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