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20% des enfants ont déjà été victimes de cyberharcèlement

07 octobre 2021
Par Kesso Diallo
Les filles sont davantage confrontées au cyberharcèlement
Les filles sont davantage confrontées au cyberharcèlement ©Muscat_Coach / Pixabay

Selon une étude menée par la Caisse d’Epargne en partenariat avec l’association e-Enfance, les filles sont davantage touchées par ce phénomène, pour des motifs tels que la jalousie ou des différences physiques.

Présents sur les réseaux sociaux, les jeunes ne sont pas épargnés par le cyberharcèlement. 20% des enfants de 8 à 18 ans ont déjà été confrontés à ce phénomène d’après une étude menée par la Caisse d’Epargne, en collaboration avec e-Enfance, une association de protection de l’enfance sur Internet. Parmi les motifs de cyberharcèlement évoqués, figurent la jalousie et la vengeance, les différences de goûts et de comportements ainsi que les différences physiques et de look. Dans la plupart des cas, ce sont les filles, âgées de 13 ans en moyenne, qui sont touchées, soit 51% des enfants interrogés.

D’après l’étude, un enfant obtient son premier appareil numérique en moyenne à l’âge de 10 ans. Les victimes sont par ailleurs des jeunes gens passant beaucoup de temps sur Internet et étant le plus souvent inscrits sur plusieurs réseaux sociaux ou sur des sites de jeux en réseau. 63% des interrogés ont en effet déclaré être inscrits sur les réseaux sociaux, dont Snapchat, YouTube et Instagram et un enfant sur deux fréquente les sites de jeux en réseau.

Un accompagnement nécessaire pour les parents d’enfants victimes

Les parents ont davantage conscience des risques présentés par Internet et les réseaux sociaux que leurs enfants. 74% pensent que ces derniers pourraient y faire une mauvaise rencontre ou être cyberharcelées, contre 34% des jeunes. Ces derniers sont pourtant parfois victimes d’autres violences numériques. 30% d’entre eux ont en effet déclaré avoir été choqués par des contenus rencontrés involontairement sur Internet et les réseaux sociaux.

Bien que les parents soient plus conscients des risques, nombre d’entre eux ne savent pas ce que leurs enfants font en ligne. La quasi-totalité de ceux qui ont été sondés souhaiteraient à ce titre être davantage informés et accompagnés lorsqu’ils sont confrontés à ces situations. 8 parents sur 10 se disent favorables à la mise en place d’un accompagnement psychologique en cas de cyberharcèlement.

Les jeunes victimes de violences numériques peuvent appeler le 3018. Ce numéro gratuit, anonyme et confidentiel, est accessible par téléphone, par tchat en direct sur 3018.fr ainsi que par Messenger et WhatsApp.

Article rédigé par
Kesso Diallo
Kesso Diallo
Journaliste