Une vingtaine d’originaux de l’artistes ont été vendus à Drouot. Parmi eux, La Danseuse, parti à 47.360 euros.
Ce jeudi 29 juin, la salle 14 de Drouot accueillait les curieux et les collectionneurs. La célèbre institution de la vente aux enchères présentait une vingtaine d’originaux signés Sempé, le père du Petit Nicolas. Un an après le décès de l’illustrateur en août 2022, la vente était particulièrement attendue pour établir la cote de l’artiste sur le marché de l’art. Pièce la plus convoitée, La Danseuse, couverture du New Yorker du 24 octobre 2005 est partie à 47 360 euros, pour une estimation entre 15 et 20 000 euros.
« Alors que l’estimation basse de l’ensemble des lots était de 101 760 euros, toutes les œuvres ont été acquises pour un total de 280 704 €. Ce qui équivaut à un triplement de la mise » déclare à l’AFP maître Pauline Ribeyre, commissaire-priseur de l’étude Baron Ribeyre.
Toujours un succès
Pour la première vente d’un tel ensemble après la mort de l’artiste, ces premières enchères ont été un grand succès. Si Jean-Jacques Sempé est connu de tous pour Le Petit Nicolas, créé avec le père d’Astérix, René Goscinny, son travail pour la presse semble gagner chaque jour en valeur. Connu pour ses dessins humoristiques pour Le Figaro, The New Yorker et Paris Match, l’illustrateur s’est amusé à peindre la société française, sur presque sept décennies.
En avril dernier, le premier festival du dessin à Arles mettait à l’honneur le travail de Sempé, disparu en 2022 à l’âge de 89 ans. La même année, le festival d’animation d’Annecy récompensait quant à lui Le Petit Nicolas : qu’est ce qu’on attend pour être heureux ?, nouvelle adaptation des aventures du célèbre écolier.
Réalisé par Amandine Fredon et Benjamin Massoubre, Le Petit Nicolas : qu’est ce qu’on attend pour être heureux ? met en scène Goscinny et Sempé dans le Paris de 1955. Alors qu’ils s’apprêtent à créer le personnage, le petit Nicolas s’anime et vient rendre visite aux deux artistes…