Le succès populaire de la série animée de DC Comics ne se dément pas, et sa date de sortie officielle va réjouir plus d’un spectateur.
Qui aurait pu imaginer qu’après la formidable Batman La série animée, l’autre plus grand succès dans le domaine chez DC Comics aurait été un show trash et humoristique centré sur Harley Quinn ? Pourtant, ce scénario étonnant s’est bien produit, faisant de cette série l’un des incontournables de son diffuseur, HBO Max, dans ce domaine.
Alors que le DCU continue de peiner à exister face à Marvel au cinéma (les grands projets de James Gunn n’étant encore qu’au stade de chantier), l’ex-compagne du Joker n’en a cure, et a su imposer son style. Son incarnation de chair et d’os, Margot Robbie, expérimente le plastique de Barbie, et Queen surfe sur son succès.
La carrière d’abord ?
Prenant le contre-pied total de l’univers dont elle s’inspire, la série animée détourne le petit monde des super-héros et autres vilains avec des problématiques loufoques. Une composante qui restera inchangée dans cette saison 4, que l’on attendait déjà pour cet été et désormais officiellement programmée pour le 27 juillet prochain, n’y fera pas exception.
Attention, légers spoilers potentiels à venir pour celles et ceux n’ayant pas encore découvert cette pépite. En effet, Harley Quinn campe une jeune femme en quête de pouvoir, mais aussi de relations fortes, comme en atteste son lien plus qu’amical avec Poison Ivy. Les deux personnages risquent pourtant de s’éloigner par leurs choix de « carrière » respectifs dans la prochaine saison.
Batman, cette fraude
Harley va rejoindre, de façon assez étonnante, la Bat-Family, désormais dirigée par Batgirl. Batman, ou plutôt le milliardaire Bruce Wayne, a été arrêté pour fraude fiscale à la fin de la saison précédente. Voilà qui promet une opposition entre deux générations et deux styles de personnages féminins très différents, toujours dans une ambiance délirante, trash et irrésistiblement drôle.
Satire autocritique du monde des comics, Harley Quinn prouve que la recette du succès peut s’appuyer sur l’irrévérence et la déconstruction d’un univers qui parfois sombre dans la caricature, de manière bien moins volontaire.