Le géant du jouet s’est donné une mission : agir en faveur de la diversité et de l’inclusion. Aujourd’hui, ses poupées ne se résument pas à une armée de grandes blondes aux yeux bleus, mais reflètent de très nombreuses réalités.
Depuis presque 65 ans, les Barbie sont les alliés préférés des enfants. Elles leur permettent de s’évader durant des heures, et sont au cœur des histoires qu’ils inventent. Pop star, astronaute, éthologue ou encore activiste : aujourd’hui, les poupées pratiquent tous les métiers possibles et imaginables. Exit, aussi, le cliché de la grande blonde aux yeux bleus.
Depuis plusieurs années, Mattel propose des jouets de plus en plus inclusifs, pour refléter le quotidien de leurs jeunes propriétaires. Le géant a donc décliné sa Barbie iconique en plusieurs versions, dont une portant un appareil auditif, en fauteuil roulant, ou encore atteinte de vitiligo. Avec sa toute nouvelle poupée, l’entreprise a décidé de représenter des millions d’enfants.
Plus de 175 apparences
Mattel a en effet annoncé ce mardi 25 avril la sortie de sa toute première Barbie atteinte de trisomie 21. Pour rappel, 27 000 nouveau-nés sont touchés par le syndrome de Down chaque année. Le géant du jouet avait à cœur de proposer une poupée réaliste ; il a donc conçu cette dernière en collaboration avec l’organisation National Down Syndrome Society (NDSS).
Dans le détail, elle a de longs cheveux blonds et porte une robe à fleurs. Sur son site Internet, Mattel explique que des « symboles forts ont été intégrés à sa tenue, comme les papillons qui représentent la trisomie 21, ainsi que les couleurs bleu et jaune qui symbolisent la sensibilisation au syndrome de Down ».
Elle a aussi un visage plus rond que ses consœurs, des oreilles plus petites, une arête nasale plus aplatie et des yeux en amande « légèrement inclinés et ses paumes ne comportent qu’une seule ligne, une caractéristique souvent associée aux personnes atteintes de trisomie 21 », précise l’entreprise. Plus petite que les autres Barbie, elle porte des orthèses cheville-pied roses (assorties à sa tenue) qui la soutiennent quand elle marche, et des baskets blanches à fermeture éclair « pour que les enfants puissent les enfiler et les enlever facilement ».
Dernier détail : un collier rose orné de trois flèches, qui représentent le troisième chromosome 21 que possèdent les personnes atteintes du syndrome de Down. « Elles sont orientées vers l’extérieur pour illustrer le fait de se relever et d’aller de l’avant », explique le géant du jouet. Mattel propose aujourd’hui plus de 175 apparences, « avec un large choix de couleurs d’yeux, de couleurs et de textures de cheveux, de morphologies, de handicaps et de styles différents ». De quoi inventer des histoires (qui nous ressemblent) à l’infini.