Le chorégraphe propose son deuxième spectacle avec Maison d’en face, succession de tableaux intimistes inspirés par le confinement, entouré par les huit danseurs de sa compagnie La Marche Bleue.
C’est un décor sobre fait de murs blancs où les couples, les trios et les groupes se font et se défont. Pour sa deuxième création, Maison d’en face en ce moment au Théâtre du Châtelet, le chorégraphe français Léo Walk s’inspire des relations entre neuf danseurs évoluant dans un huis-clos, inspiré par le confinement. Le jeune danseur avait passé cette période dans une maison, seul célibataire entouré de couples. Cette expérience a inspiré Léo Walk pour cette nouvelle proposition, étude des relations des corps et de nos interactions sociales, accompagnée par la musique électro de Flavien Berger. Douce et contemplative, la création voit Léo Walk entouré de huit danseurs de sa compagnie La Marche Bleue, créée en 2018.
Maison d’en face sera visible ce jeudi au Châtelet pour une deuxième date, avant de partir en tournée. La compagnie sera à Lausanne le 27 avril, à Marseille le 2 mai, et à Bruxelles le 15 novembre.
Un artiste touche-à-tout
Aujourd’hui âgé de 28 ans, Léo Walk est un des nouveaux talents de la danse contemporaine. Après avoir découvert le breakdance à l’âge de sept ans, le jeune parisien décroche un solo dans un spectacle de Thierry Mugler, puis devient danseur pour Christine and the Queens pendant trois ans. Réalisateur de clips, il obtient une Victoire de la Musique en 2018 pour Tout oublier de la chanteuse Angèle. Également styliste et mannequin, il fonde la marque de streetwear Walk in Paris avec Gary Neveu. Après la création de sa compagnie, La Marche Bleue en 2018, il imagine son premier spectacle Première ride, en 2020, dont les représentations sont décalées à cause de la Pandémie. Son style est marqué par le mélange entre danse contemporaine, et danse hip-hop.
En 2020, Léo Walk et les danseurs de la Marche Bleue ouvraient la cérémonie des César, aux côtés de Florence Foresti.