Loin d’avoir été épargné par les journalistes spécialisés, le troisième Ant-man réalise malgré tout des débuts plus que corrects.
Avec plus de 225 millions de dollars de recette après une sortie le 15 février dernier, les scores au box-office mondial de Ant-Man & The Wasp: Quantumania sont loin de refléter l’accueil critique plus que timoré réservé à cette troisième aventure de Scott Lang dans le monde de l’infiniment petit.
Les ambitions bien plus fortes que d’ordinaire pour l’homme-fourmi, portant les débuts de la très attendue phase 5 du MCU, ont sans doute été plus convaincantes pour le public que l’ont été les retours négatifs dans la presse.
Surtout, le long métrage introduit le nouveau super vilain Kang, dont la lourde tâche sera de remplacer Thanos dans son rôle d’antagoniste majeur. Le jeu de l’acteur l’incarnant à l’écran, Jonathan Majors, fait partie des rares points positifs pour les critiques.
Dans l’ombre de Endgame
Avec un tel score, ce troisième volet de Ant-Man fait trois fois mieux ou presque que le second. La tonalité plus sérieuse et sombre dévoilée dans les divers trailers, l’ouverture d’une nouvelle phase du MCU et l’arrivée de Kang ont assurément été les moteurs de cette réussite. Toutefois, on est loin des cadors du genre de l’écurie Marvel.
Sur la même période, Avengers : Endgame avait déjà engrangé 357 millions de dollars rien qu’aux États-Unis, alors que le dernier Ant-Man n’a récolté « que » 104 millions sur ce même territoire. L’expérience d’autres films tirés de comics au démarrage positif, s’écroulant par la suite, avec l’arrivée de concurrents ou de mauvaises critiques, s’était vérifiée il y a peu avec Black Adam.
En phase avec le MCU ?
Depuis la seconde phase du MCU, les films ouvrant de nouvelles périodes dans le déroulé des aventures des héros Marvel ont très rarement fait moins d’un million de dollars au box-office mondial. Si les bases du départ de Ant-Man & The Wasp: Quantumania restent bonnes, il faudra donc surveiller l’évolution de la tendance.
Les récentes déclarations du président des studios, Kevin Feige, à ce propos, laissent entendre que la firme compte déjà sur ses prochains films pour renouer avec le succès auprès des journalistes… et peut-être aussi sur le plan commercial, si par malheur la fourmi venait à finir écrasée par le poids des critiques.
