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La puce de Qualcomm rivale à l’Apple M1 devrait arriver en 2023

29 décembre 2022
Par Pierre Crochart
Qualcomm œuvre à démocratiser les plateformes ARM pour ordinateurs Windows.
Qualcomm œuvre à démocratiser les plateformes ARM pour ordinateurs Windows. ©Zoomik / Shutterstock.com

Dans les tuyaux depuis un certain temps, les nouvelles puces ARM de Qualcomm pourraient pointer le bout de leurs transistors dès l’année prochaine.

L’arrivée des puces Apple Silicon (M1, M1 Pro, M2, …) en 2020 a jeté un pavé dans la marre des ordinateurs portables sous architecture ARM. Un appel d’air duquel espèrent évidemment profiter les fabricants de composants pour ordinateurs Windows, et notamment Qualcomm qui, depuis des années déjà, propose des SoC adaptés à ces usages ultramobiles.

Le Snapdragon prendra son envol en 2023

Ce qui nous amène à de nouvelles rumeurs propagées par le site spécialisé WinFuture, en Allemagne. Nos confrères ont eu vent de nouveaux détails concernant la puce de Qualcomm portant le nom de code Hamoa.

Celle-ci se déclinerait en deux variantes (SC8380X et SC8380XP) qui se destinent à remplacer l’actuelle Snapdragon 8cx Gen 3 utilisée notamment au sein de la Microsoft Surface Pro 9 en version ARM.

De par sa conception, cette nouvelle puce signée de Qualcomm se rapprocherait de la M1 Pro d’Apple. WinFuture croit savoir qu’elle embarquera un processeur 12 cœur (8 pour la performance, 4 pour l’efficience) et serait dopée à la mémoire vive LPDDR5X ainsi qu’au stockage flash UFS 4.0 – qui promet des débits en lecture jusqu’à 4 Go/s.

Un laptop Samsung en guise de banc d’essai

Une puce particulièrement alléchante donc, d’autant qu’elle liste aussi parmi ses composants un modem 5G Snapdragon X65 qui promet une connectivité impeccable aux futurs appareils qui en seront dotés.

En l’occurrence, le site spécialisé Sam Mobile avance que Samsung pourrait être en pôle position pour offrir le nouveau SoC de Qualcomm à l’un de ses ordinateurs portables en 2023.

Nos confrères de MacG rappellent néanmoins à très juste titre que, d’ici là, il y a fort à parier qu’Apple ait dégainé sa puce M3, que l’on imagine sans aucun mal beaucoup plus performante que l’actuelle M2. Une longueur d’avance qui ne se matérialise pas que sur la technique : c’est un fait, Windows pour ARM a encore quelques trains de retard en matière d’optimisation.

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Pierre Crochart
Pierre Crochart
Journaliste
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