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À Perpignan, les patients diabétiques peuvent se rencontrer dans le métavers

20 novembre 2022
Par Marion Piasecki
À Perpignan, les patients diabétiques peuvent se rencontrer dans le métavers
©Diabète66

Le centre hospitalier de Perpignan a lancé cette semaine une maison médicale virtuelle dédiée au diabète pour informer sur la maladie.

Faire la démarche de parler à d’autres patients atteints de la même maladie en participant à des groupes de parole, ce n’est pas forcément simple. C’est pour cette raison que l’association Diabète66 et le service d’endocrinologie du centre hospitalier de Perpignan ont créé cette maison médicale numérique dans le métavers, à l’occasion de la journée mondiale du diabète.

Parler de sa maladie anonymement

Cet espace, hébergé sur la plateforme Decentraland, est accessible gratuitement sur ordinateur ou avec un casque de réalité virtuelle. Les visiteurs — sous forme d’avatar — peuvent regarder des vidéos d’information sur le diabète ou discuter entre eux. D’après le personnel de l’hôpital, cette interface permet aux patients qui sont mal à l’aise avec leur maladie ou qui ont peur du milieu hospitalier, en particulier les adolescents, de faire part de leurs questions et de leurs expériences avec d’autres personnes concernées.

Pas de consultation virtuelle pour le moment

Si le but de ce dispositif est aussi de désengorger l’hôpital sur certains problèmes d’accès aux soins et aux informations pour les patients, il ne s’agit pas de remplacer totalement l’hôpital physique mais de le compléter. Ainsi, il est actuellement impossible de faire une téléconsultation avec un médecin sur cette plateforme. La raison est simple : à l’heure actuelle, il leur est encore impossible de garantir la confidentialité des données des patients dans ce contexte précis. Cependant, le personnel espère rendre les téléconsultations possibles dans ce monde virtuel d’ici quelques années. Si cette initiative a du succès, peut-être qu’elle inspirera d’autres centres médicaux et associations sur les maladies chroniques et les handicaps à créer des espaces similaires.

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Marion Piasecki
Marion Piasecki
Journaliste
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