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Google veut améliorer les robots du quotidien grâce au langage naturel

20 août 2022
Par Antoine Roche
Quand Google mélange robotique et intelligence artificielle
Quand Google mélange robotique et intelligence artificielle ©Google

Ce n’est pas encore pour tout de suite, mais des robots plus intelligents grâce au langage naturel semblent en bonne voie chez Google.

Alphabet, la société mère de Google, dispose de nombreuses branches dont les secteurs et projets sont parfois connexes. C’est notamment le cas de Everyday Robots (qui travaille sur des robots conçus pour aider au quotidien) et de la section IA de Google, qui ont collaboré sur « Do As I Can, Not As I Say: Grounding Language in Robotic Affordances ».

Bientôt des robots plus utiles

Ce projet souhaite concrètement améliorer les robots de la première avec la technologie de la seconde. Pour le moment, les robots en général et ceux de Everyday Robots sont non seulement encore un peu lents et hésitants, mais surtout ils ne peuvent répondre qu’à des instructions vocales claires, courtes et simples. Des demandes longues ou complexes ne sont pas encore totalement dans leurs puces.

L’objectif de Google est ici de booster ces robots en s’appuyant sur le langage naturel. Et plus exactement en utilisant le LLM (large language model) et spécifiquement le modèle PaLM. Grâce à une nouvelle méthode, baptisée PaLM-SayCan, les robots de Everyday Robots peuvent désormais agir après avoir entendu une phrase relativement vague comme « j’ai renversé mon verre, peux-tu m’aider ? ».

Plutôt que de choisir uniquement l’action la plus adaptée dans sa liste comme c’est habituellement le cas, le robot compare ici plusieurs options. Il choisit alors la plus adaptée en prenant en compte son environnement et les étapes à accomplir pour mener à bien sa tâche.

De solides progrès, mais encore du travail

Sur un test d’une centaine d’instructions de ce genre dans un contexte de test dans une cuisine, les robots ont réussi à planifier des commandes adéquates (comme aller chercher une éponge) dans 84 % des cas, et à les appliquer dans 74 %. Il reste donc encore de la marge de progression et la phase de recherche et développement semble encore longue avant une réelle arrivée dans notre quotidien.

Le moment où nous comprendrons les intentions des robots plus rapidement que celles des humains n’est également pas encore là.

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Article rédigé par
Antoine Roche
Antoine Roche
Journaliste