Avec sa gamme OneBlade, Philips a révolutionné la catégorie du rasage. Simple d’usage, ultra efficace, très abordable et utilisable sous l’eau, le Oneblade cumule les avantages, à tel point que son nom est devenue une marque. J’ai eu l’occasion de tester une version haut de gamme, le OneBlade Pro QP6050/61. Voici ce que j’en ai pensé.
La version haut de gamme d’un produit iconique
On ne sait pas vraiment si Philips s’attendait à un tel triomphe en lançant son premier OneBlade en 2016. Ce qui est certain en revanche c’est que cette gamme OneBlade est devenue depuis un énorme succès commercial, avec des déclinaisons multiples et des chiffres de vente faramineux. Souvent copié mais jamais égalé, le Philips OneBlade séduit par sa simplicité : il fonctionne finalement comme un rasoir mécanique, avec une base que l’on conserve et des lames que l’on remplace tous les 3 ou 4 mois environ.
Mais ce n’est pas là son seul atout. Le système de lames OneBlade, fruit de longues années de recherches, apporte un rasage à peine moins précis qu’un rasoir mécanique, mais sans -ou très rarement- les inconvénients habituels que sont les microcoupures et les éruptions de boutons.
J’en parle avec d’autant plus d’aisance que j’ai longtemps été confronté à ce problème, qui n’est plus qu’un mauvais souvenir depuis que je suis passé au OneBlade il y a quelques années. La lame, avec ses 200 mouvements par minute, n’accroche pas le poil et offre un toucher très doux.
Le OneBlade que je teste aujourd’hui est cependant très différent du modèle basique que j’utilise au quotidien. De coloris noir et anthracite, il est livré avec de nombreux accessoires : un câble de charge secteur, un socle pour la charge en position horizontale, deux lames (dont une déjà installée), un sabot à réglages multiples, un sabot pour le corps, un système de protection pour zones sensibles, une housse rigide à fermeture scratch et une protection pour la lame lorsque vous n’utilisez pas le rasoir.
Petite précision, j’ai d’abord cru que le socle de charge était manquant, pensez donc bien à tout déballer car il se trouve sous le carton principal de la boite. Philips fournit aussi les livrets de garantie et propose de bénéficier d’un tarif préférentiel sur votre premier achat de lames en s’enregistrant sur son site.
Un écran indispensable et une bonne prise en main.
Première chose qui frappe par rapport à mon bon vieux OneBlade, le design monte d’un cran. Un peu plus grand et un peu plus large, le OneBlade Pro QP6050/61 fait surtout davantage « premium », d’autant qu’il propose un écran Led très lisible. Très pratique, ce dernier renseigne sur le niveau de batterie. C’est là un des rares reproches que je fais à mon modèle basique, l’impossibilité de savoir combien de temps d’utilisation il me reste. Du coup, j’ai tendance à le recharger plus souvent que nécessaire de peur de tomber en rade en plein rasage.
Le problème disparait avec le OneBlade Pro QP6050/61, car non seulement on sait ce qu’il en est en termes de niveau de batterie, mais l’autonomie est énorme puisqu’elle est annoncée à 120 minutes. De quoi se raser pas mal de fois avant de le voir rendre les armes, le OneBlade standard se contentant de 40 minutes.
Si le fait qu’il soit un peu plus grand vous inquiète, il n’y a vraiment pas de quoi car la prise en main reste excellente. Le Philips ne glisse pas et se saisit avec aisance. L’équilibre de la masse est parfait et je n’ai ressenti aucune gêne en passant d’un modèle à l’autre. Il utilise exactement le même type de fixation que le reste de la gamme, vous pourrez donc sans souci passer d’un modèle à l’autre sans avoir à jeter votre stock de lames.
Un regret cependant, on peut pas l’utiliser lorsqu’il est connecté au secteur, ce qui est dommage si vous tombez en panne en plein rasage. Pour le reste il est étanche comme tous les OneBlade et peut donc parfaitement s’utiliser sous la douche. L’entretien est très facile, il suffit de le tapoter sur le rebord du lavabo pour faire tomber les rares poils restés fixés -c’est un des points forts du système OneBlade- et en cas de besoin on pourra le laver à grande eaux sans le moindre risque.
14 niveaux de coupe avec le sabot
Le OneBlade Pro QP6050/61 est livré avec son sabot principal préinstallé. Il est très simple d’emploi puisqu’une molette graduée permet de faire varier la hauteur de coupe sur 14 niveaux, selon la taille de barbe que vous souhaitez obtenir. Pour les besoins de ce test, j’ai un peu laissé pousser la mienne, au grand dam de ma compagne, mais il faut ce qu’il faut !
J’ai d’abord essayé la plus grande hauteur, qui fut peu concluante. Elle se destine clairement à ceux qui arborent une barbe plus importante que la mienne, ce qui soit dit en passant doit représenter 99 % des barbus de cette planète ! En descendant un peu en hauteur de coupe j’ai obtenu un résultat plus adapté, permettant d’obtenir l’équivalent d’une barbe de 3 jours :
Cela donne un aspect plus travaillé à la barbe. Notons que quelle que soit la position ou l’endroit du visage traité le Philips OneBlade Pro QP6050/61 n’accroche pas du tout le poil et que ce résultat a été obtenu en seulement quelques minutes. Il est bien entendu tout à fait possible de retirer ensuite le sabot pour faire une finition un peu plus stylée et plus nette.
J’ai voulu ensuite tester le niveau minimum de hauteur de coupe. Il est particulièrement pratique pour tous ceux qui souffrent de sensibilité de la peau, puisque la coupe est à la fois proche de l’épiderme mais sans contact direct avec la lame. On obtient ainsi un résultat tout à fait satisfaisant, sans le moindre risque et sans la moindre irritation.
Voulant aller encore plus loin, j’ai purement et simplement retiré le sabot pour une coupe au plus près de la peau. La différence n’est pas flagrante à l’image mais on obtient une netteté supérieure, avec une peau encore plus douce au toucher et toujours sans la moindre irritation en ce qui me concerne. Cette coupe « directe » conviendra à la plupart des utilisateurs, les OneBlade étant justement réputés pour cet aspect protecteur.
Des accessoires plus ou moins pertinents
Le sabot toutes directions me parait le moins décisif des accessoires de coupe fournis. Il permet en effet, comme son nom l’indique, de couper dans toutes les directions sans risquer de se blesser. Il se destine à un usage sur le corps et permettra d’avoir une coupe relativement proche de la peau mais moins fine qu’avec la lame seule. Une collègue m’a d’ailleurs suggéré un usage possible, le rasage du cou pour ceux qui ont une forte pilosité dans cette région du corps.
La protection pour zones sensibles m’a d’abord laissé sceptique. Pour les besoins de ce test, je n’ai en effet pas hésité à aborder des parties de mon corps qui n’avaient pas connu le feu du rasage jusque-là, je vous laisse deviner lesquelles. Et non, je ne rentrerai pas dans le détail ! Aucune photo non plus, il faudra me croire sur parole !
Lors du premier essai donc, j’ai trouvé cette protection peu efficace avec de nombreux poils qui résistaient au passage du rasoir. En fait c’est un coup à prendre, il ne faut pas hésiter à faire des passages appuyés car la protection fait parfaitement son office et vous ne risquez absolument rien. Le résultat est alors parfaitement probant et ne se paie d’aucune irritation, micro-blessure ou autre échauffement.
Le socle de chargement peut rendre des services mais de manière ponctuelle selon moi. Après tout, avec une autonomie de 2 heures et un rasage qui prend en moyenne 5 minutes, pas besoin de garder un chargeur en permanence en service dans la salle d’eau, il suffit de charger le Philips OneBlade Pro QP6050/61 pendant 1 heure avec le câble secteur lorsque c’est nécessaire puis de le ranger. Il servira surtout comme support si vous gardez votre rasoir en permanence sur le lavabo et ne le rangez pas dans sa housse après chaque rasage.
La housse, puisqu’on en parle, est très robuste et apporte une vraie protection au rasoir tout en supportant les chutes. Elle sera tout particulièrement utile en voyage. Sa fermeture par scratch est sécurisante, il est simplement dommage qu’il ne soit pas prévu de rangements spécifiques pour des lames de rechange.
