Vous avez toujours pensé que le gras c’est la vie et qu’une frite doit avoir baigné dans l’huile pour être bien croustillante ?Vous allez vite changer d’avis après avoir lu ce test de la friteuse sans huile Xiaomi Miui 3L !
Xiaomi, une présence sur tous les fronts
On savait déjà que le géant Xiaomi sévissait dans de nombreux domaines, depuis le smartphone jusqu’à la tablette tactile en passant par l’aspirateur – qu’il soit balai ou robot – ou encore la caméra de surveillance, la télévision, les trottinettes ou encore les vidéoprojecteurs et les bracelets connectés. Mais on sait moins que la marque propose aussi des produits trouvant leur place dans une cuisine, comme des bouilloires électriques, des extracteurs de jus, etc. Et donc, à ma grande surprise, une friteuse sans huile !
La friteuse sans huile Xiaomi Miui 3 surprend par son format relativement compact (pour une friteuse, on s’entend) et par son design réussi qui facilitera son intégration et vous permettra de la laisser sur un plan de travail même quand vous ne vous en servez pas. Le modèle de test arbore en effet une jolie finition en plastique noir brillant, rehaussée des touches de doré mat sur la poignée, sur le bouton du minuteur et sur la face supérieure. L’objet mesure 29,5 cm de haut pour 23,3 cm de diamètre et un poids d’un peu moins de 3 kg.
Ni encombrante ni lourde, elle est donc parfaitement adaptée à un usage quotidien. Elle est livrée avec une grille perforée et un bac métal avec fond amovible, les deux étant destinés à accueillir les aliments. On trouve aussi dans la boite un petit livret de recettes et un manuel d’instruction, tous deux en anglais hélas ; souhaitons que cela ne concerne que le modèle de test et que la version commercialisée sera bien accompagnée de documentations en français.
Friteuse sans huile Xiaomi Miui 3L, plus simple tu meurs !
Pour ce qui est de son utilisation, la Xiaomi fait dans l’extrême simplicité. Vous installez la plaque perforée fournie au fond du tiroir de cuisson, vous y poser vos aliments, vous remettez le bac de cuisson en place, vous branchez la friteuse sur le secteur, vous choisissez le temps et la température de cuisson et la cuisson commence. Plus simple, ça parait difficile, non ? Mieux encore, vous trouverez sur la face supérieure de la friteuse des suggestions de température et durée de cuisson en fonction des aliments. La marque précise que ce sont des chiffres indicatifs et que vous pouvez les adapter à vos aliments mais aussi à vos habitudes de cuisson.
Le principe de cuisson est basé sur deux actions. La première, la production de chaleur, est assurée par une résistance circulaire située au-dessus de la nourriture. La deuxième action est celle de la ventilation qui diffuse harmonieusement la chaleur produite afin d’obtenir une cuisson régulière et homogène.
Le thermostat permet de programmer un temps de cuisson allant de 1 à 30 minutes tandis que les niveaux de chaleur varient de 80 à 200°.
Si vous vous posez des questions sur la sécurité, soyez tout de suite rassuré. Elle est d’abord garantie par la qualité de fabrication. La Xiaomi Miui 3L bénéficie en effet d’une fabrication en tôle galvanisée mais surtout d’une cavité d’isolation en aluminium de qualité alimentaire allemande. Elle dispose par ailleurs d’une fonction de protection contre la surchauffe qui vous évitera toute mauvaise surprise.
Pour une cuisson efficace, Xiaomi a doté sa friteuse d’un revêtement antiadhésif. Côté entretien, toutes les parties mobiles passent au lave-vaisselle. Cependant, je ne peux que recommander de nettoyer ces éléments mobiles avec un éponge imbibée de savon liquide. D’abord pour protéger le revêtement et prolonger sa durabilité, ensuite parce que le nettoyage est si facile et si rapide que le passage au lave-vaisselle me parait superflu.
En fait c’est très bon la cuisine sans huile !
Pour tester les possibilités de cette friteuse sans huile, j’ai d’abord voulu essayer de faire des frites maison. Précisons que même si on parle ici d’une friteuse dite sans huile, il est parfois conseillé d’en ajouter une cuillère à soupe, et c’est le cas si vous souhaitez vous lancer dans des frites maison. Et il faut bien avouer que le résultat n’a pas été à la hauteur de mes espérances, avec une partie des frites qui sortaient mal cuites. En fait, j’avais oublié que friteuse sans huile ou pas, il fallait secouer les frites de temps en temps pour une cuisson uniforme… Une erreur fréquente de débutant il parait.
La deuxième expérience fut la bonne. J’ai cette fois choisi des frites surgelées de supermarché et je n’ai pas ajouté d’huile, ces dernières en contenant déjà une petite quantité. Suivant les indications de la marque, j’ai programmé un temps de cuisson d’environ 20 minutes et une température de 200°, en secouant le panier de temps en temps. Vous pouvez juger par vous-même, le résultat est plutôt appétissant :
Au niveau gustatif, les frites sont un peu moins croustillantes qu’avec une cuisson dans un bain d’huile, mais en contrepartie elles sont plus gouteuses et on sent davantage le gout de la pomme de terre. Autre très gros avantage, on évite totalement les désagréables odeurs d’huile qui vont de pair avec la cuisson en friteuse électrique traditionnelle.
Pour le second test j’ai voulu tenter des ailes de poulet simplement assaisonnées et badigeonnées avec une cuillerée d’huile. Là encore le résultat m’a surpris, puisque les ailes sortent bien dorées et gouteuses en moins de 25 minutes. A ce sujet, si la durée maximale de cuisson de 30 minutes vous parait trop limitée, il faut garder à l’esprit que la cuisson à la friteuse sans huile est relativement rapide. En effet, comparé à un four, l’espace de cuisson est bien plus réduit et donc la chaleur mieux concentrée et plus « efficace », si on peut dire. Et si vous préférez vos aliments plus dorés, rien ne vous empêche de relancer le minuteur pour quelques minutes de cuisson supplémentaire.
J’ai aussi testé la friteuse sans huile Xiaomi Miui 3L avec du poisson pour voir comment elle se comportait avec des chairs plus fragiles. J’ai donc essayé la cuisson de maquereaux entiers coupés en deux et de tranches de bar, préalablement assaisonnés à chaque fois. Résultat ? La chair reste étonnamment tendre, là où le four a tendance à l’assécher.
Comme pour les frites, on est surpris de constater que le poisson est plus gouteux. Attention, la cuisson du poisson est relativement rapide, à trop rechercher un aspect parfaitement doré on peut se retrouver avec une cuisson un peu trop avancée comme dans le cas ci-dessous. Cela dit même dans ce cas précis la chair est restée particulièrement savoureuse et tendre et je me suis régalé !