A côté des grandes marques de vidéoprojecteurs, il existe de petites marques moins connues mais qui proposent souvent d’excellents produits à prix tout doux. Artlii est une de celles-là, et nous vous proposons de découvrir 3 de ses produits.
Vidéoprojecteur Artlii Energon 2
Assurément le bon plan de la gamme. Le vidéoprojecteur Energon 2 a tout pour plaire, à commencer par sa résolution native 1080p ou encore sa connectique riche (2 x hdmi + 1 USB + AV + jack + lecteur de carte mémoire + VGA) à laquelle il faut ajouter un post USB avec fonction recharge. La finition est plutôt soignée et l’Energon 2 est fourni avec câble hdmi, câble AV, câble de charge et télécommande (prévoir deux piles AAA).
L’interface de l’Energon 2 est simple et claire. On y navigue aisément et la prise en main est immédiate. Vous pouvez diffuser en sans-fil le contenu de votre smartphone qu’il soit sous iOS ou Android, brancher un lecteur DVD/Blu-ray, un ordinateur, un disque externe, une carte mémoire, une clé USB, etc. Il est même compatible DLNA. La correction keystone se fait par une molette située à l’arrière du vidéoprojecteur tandis que la mise au point manuelle se fait à l’avant. Le projecteur dispose d’un pavé de commandes tactiles mais on ne saurait trop conseiller l’usage de la télécommande.
Si vous recherchez un vidéoprojecteur simple à utiliser et proposant une belle image Full HD, vous l’avez trouvé. Pour vous en faire une idée, la prise de vue ci-dessous a été faite en plein jour avec juste un rideau et avec une diagonale d’un peu plus d’1m20 pour 2,50 m de recul. L’image est donc de bonne qualité, mais le son n’est pas en reste. S’il ne remplace pas une barre de son, le haut-parleur intégré suffit pour visionner un film ou une série dans de bonnes conditions.
Le projecteur Artlii Energon n’est pas parfait. Le niveau de bruit est non négligeable, au point de devoir pousser le volume pour l’oublier, et par ailleurs il chauffe pas mal. Mais son rapport qualité-prix est excellent, la qualité d’image et de son est au rendez-vous et l’équipement complet. Un super bon plan pour se faire un home cinéma à la maison sans se ruiner. Et en plus il est livré avec son sac de transport !
Vidéoprojecteur Artlii Enjoy 2 : pratique et passe-partout
Artlii a fait le choix de la simplicité avec ce vidéoprojecteur sobre et efficace. Cet Enjoy 2 est une version portable offrant une qualité d’image de 720 p. Sa résolution native de 1280 x 720p et sa luminosité de 120 Lumens offrent un rendu pour le moins honorable, même dans une pièce faiblement éclairée. Le double système de réglage de l’image permet d’obtenir la netteté souhaitée.
L’Artlii Enjoy 2 a l’avantage d’être compact et très facile à transporter. La petite valisette fournie avec est très pratique. Ce vidéoprojecteur se démarque surtout par sa technologie de connexion Wifi. Simple à mettre en place, vous pouvez ainsi connecter votre smartphone ou votre tablette tactile pour regarder vos programmes préférés en VOD. Il dispose également d’une connexion bluetooth bien pratique pour intégrer des écouteurs, un casque audio, une enceinte voire même une barre de son.
En plus de ces options sans fil, l’Enjoy 2 dispose des connectiques habituelles : HDMI, VGA et USB. Vous pouvez ajouter une carte SD et brancher un casque ou des enceintes avec une prise jack, et il dispose également d’une télécommande. Le seul petit bémol de ce produit, constaté lors de notre test : le bruit émis par le vidéoprojecteur une fois en marche. Mais avec de bonnes enceintes, on ne l’entend plus, et cet Artlii Enjoy 2 ne semble pas surchauffer, ce qui est rassurant. Pour un produit proposé à petit prix, ses performances sont tout à fait honorables !
Vidéoprojecteur Artlii Stone 1 : tout pout l’image
Découvrons maintenant un vidéoprojecteur qui a tout pour plaire sur le papier, définition 1080p native, connectique complète (2 entrées HDMI, port USB, VGA, jack, lecteur de carte mémoire), poids mini de 2,6 kg et nombreux accessoires fournis (télécommande -toujours sans pile- câble hdmi, câble secteur et câble AV). Il propose même une deuxième sortie USB dotée d’une fonction de recharge de vos appareils nomades, bien vu ! Sorti de sa boîte, le Stone 1 révèle sa simplicité. Un pavé de touche pour naviguer dans le menu, sélectionner la source ou allumer / éteindre le vidéoprojecteur, un réglage de keystone et de focus et c’est tout. Presque du Plug & Play !
Nul besoin d’utiliser la notice fournie, vous branchez une source (un lecteur Blu-ray, un ordinateur et/ou une console) aux prises HDMI, une carte mémoire dans le lecteur dédié situé sur le côté gauche ou un stockage externe (clé USB ou disque dur externe) au port USB, vous réglez la mise au point puis le keystone (la correction trapézoïdale) en quelques secondes, et votre projecteur est paré à fonctionner. Le menu, qui n’est pas des plus ergonomiques d’ailleurs, donne accès aux réglages habituels, température de couleur, réduction de bruit, mode d’image, etc.
L’image diffusée à partir d’un PC portable (un Dell XPS 13) se révèle très réussie. On peut trouver plus net mais la prise de vue ci-dessous faites à l’aide d’un smartphone laisse voir le rendu très satisfaisant de ce vidéoprojecteur. Précisons que cette image a été obtenue en plein jour, rideau (non occultant) tiré et avec une diagonale d’1,80 m. L’Artlii Stone 1 se défend donc très bien et conviendra pour un usage de présentation professionnelle comme pour se faire bon film à la maison.
Le niveau de bruit est non négligeable et le Stone 1 n’a rien d’un modèle silencieux, mais on l’oublie assez vite quand on lance un film. Le son est vraiment très correct et reste intelligible mais le meilleur résultat est obtenu en branchant une enceinte -ou un casque– au Stone 1. En regardant le très beau documentaire Netflix « La danse des oiseaux », que je vous recommande chaudement, on est surpris par la qualité de l’image, avec cependant une légère dégradation dans les angles. Parmi les inconvénients à noter, on doit rentrer l’objectif pour remettre le cache protecteur, ce qui oblige à refaire le réglage de focus et de keystone à chaque utilisation, rien de grave mais ce n’est pas très pratique. Il fait aussi l’impasse sur toute connexion sans fil.
Si je devais faire un bilan de cette découverte, je dirais que le vidéoprojecteur Artlii Stone 1 est un très bon plan si vous recherchez une belle image en 1080 p. Léger et simple d’emploi, il sera très pratique à emmener dans une salle de classe ou pour une réunion. Malgré quelques menues fautes d’ergonomie et une interface limitée et peu engageante, le Stone 1 constitue une très bonne affaire au prix auquel il est proposé.
Pico-projecteur Artlii Mana : rikiki maousse costaud
Sans conteste mon coup de cœur dans la gamme. Le Mana est un pico-projecteur qui mesure 11x 9,8 x 3,8 cm pour un poids riquiqui de 349 g. Sous ses airs de petit jouet, il ne manque pas d’atouts, c’est le moins que l’on puisse dire. A commencer par sa connectique, qui comprend un port USB pour brancher une clef ou un disque dur externe, une entrée HDMI pour brancher votre lecteur DVD/Blu-ray ou votre ordinateur, une prise jack pour brancher une enceinte ou votre casque préféré. Le sans-fil n’est pas oublié puisque vous pouvez caster à partir de votre device Apple, ou dupliquer l’écran de votre terminal compatible Miracast. Testé sur un Honor 10 View, cela a parfaitement fonctionné.
Même au niveau des accessoires fournis, le Mana fait fort puisqu’il est livré avec une télécommande (sans piles, hélas !) mais aussi un trépied pour le positionner au mieux et un sac souple de rangement; le Mana d’Artlii est de plus doté d’une batterie intégrée 5200 Mah qui permettra de l’utiliser en déplacement, l’autonomie étant annoncée à 2,5-3h. Comme si cela ne suffisait pas, il propose la 3D ! Cette technologie très à la mode il y a quelques années est certes tombée en désuétude mais en tout cas vous pourrez en profiter si vous le souhaitez et si vous disposez de lunettes et de sources compatibles. L’Artlii Mana propose une molette de réglage du focus.
L’installation est des plus simples, nul besoin d’être un grand connaisseur pour profiter immédiatement de son pico-projecteur. Notamment grâce à une interface simplifiée autant que possible. On peut certes regretter que le Mana ne tourne pas sous Android, ce qui aurait permis de profiter de tout l’écosystème de l’OS de Google. Je pense en particulier à Netflix ou encore aux jeux et autres applications. Les options de réglages sont très accessibles, et on met peu de temps à obtenir une image satisfaisante. Le Mana ne dispose pas d’une résolution native extraordinaire, puisqu’elle est limitée à 854 x 480 pixels, mais elle suffit pour obtenir une image de 1,5 m de diagonale de bonne qualité.
Disons-le clairement, il ne brille pas particulièrement en situation de forte luminosité. En revanche dans un noir complet, il se défend très bien et permettra de visionner un film dans de bonnes conditions. Le bruit de fond est non négligeable, mais c’est le lot de la plupart des vidéoprojecteurs de cette catégorie. On note une baisse de la netteté sur les bords, cependant l’ensemble reste très satisfaisant.
Le son est lui aussi très correct mais montre ses limites lorsqu’on souhaite monter le volume. Comme précisé plus haut, la duplication d’écran fonctionne bien, mais au prix d’une perte de définition. C’est logiquement en hdmi qu’on obtient le meilleur résultat. L’Artlii Mana sera parfaitement indiqué pour visionner des séries ou des films dans une chambre ou en déplacement. Son poids plume, sa simplicité d’usage, sa batterie intégrée et son tarif très raisonnable en font un très bon plan et une belle idée cadeau.
Vidéoprojecteur Artlii H3 : le prix canon
On change de catégorie avec le vidéoprojecteur H3 HD. Il mesure 22,5 x 16,5 x 8,5 cm et pèse 1,3 Kg. La résolution native est de 1280 x 720 pixels. De technologie LCD, sa lampe est annoncée pour une durée de vie de 30 000 heures. La fiche technique annonce un taux de contraste de 2000:1, une luminosité de 2500 lumens, une correction trapézoïdale verticale manuelle de +- 15°, une fonction zoom, un haut-parleur intégré, etc. Une fois encore, on ne peut que saluer la richesse de l’équipement fourni puisqu’il est livré avec un câble HDMI, une télécommande (toujours sans pile) et un câble audio-vidéo.
Un pavé de commande situé sur la tranche supérieure donne accès à la navigation dans le menu ainsi que dans les réglages, tandis qu’une vis à molette positionnée en avant et sous le projecteur permet de moduler la hauteur. Il dispose d’une connectique complète, on dénombre deux entrées HDMI, une entrée VGA déportée sur le côté, une prise jack, un port USB, une entrée audio et un lecteur de carte mémoire.
L’Artlii H3 est lui aussi relativement simple à mettre en route. Cependant, le menu se révèle moins ergonomique que celui du Mana. Beaucoup plus austère, il tombe moins aisément sous la main. On peut aussi regretter que le H3 ne propose pas de diffusion sans fil, tout de même bien pratique. La qualité d’image est correcte après réglage, mais on espérait encore mieux. Les couleurs manquent de vivacité et les coins de netteté. Il offre en contrepartie une belle diagonale d’image. Testé sur la bande annonce du dernier Terminator en date, on obtient une image de bonne facture, à condition de rester dans l’axe.
Le son est d’un bon niveau pour cette catégorie de projecteurs, mais notons tout de même que le bruit de fond est très perceptible; il redevient supportable en s’éloignant du projecteur mais reste présent. On ne peut donc que recommander de brancher l’Artlii H3 à un système audio extérieur ou à un casque, pour une meilleure immersion. L’Artlii H3 nécessite un environnement peu lumineux pour fonctionner correctement, il ne sera donc pas adapté si vous le destinez à des présentations professionnelles en environnement lumineux. Les points forts de ce projecteur restent son poids mesuré qui permet de le transporter aisément, sa grande taille d’affichage, sa connectique et son haut-parleur de bonne tenue, sans oublier un prix canon.
Vidéoprojecteur Artlii YG 600 : facile à vivre
On monte encore d’un cran avec le modèle YG 600. On découvre ici un projecteur de résolution native 1280 x 800 pixels, de technologie TFT LCD, et au format 31 x 24 x 11 cm. Son poids reste modeste et avec ses 2,5 Kg, il sera aisément transportable. Il est doté de 2 haut-parleurs stéréo (3 watts) et sa connectique se compose de 2 ports hdmi, 2 USB, 1 VGA, 1 entrée audio-vidéo et un lecteur de carte au format micro-SD.
La fiche technique annonce 3500 lumens, une durée de vie de la lampe Led de 30.000 heures et un taux de contraste de 2000:1. L’Artill YG600 est fourni avec sa télécommande (et toujours pas de pile), un câble AV et un câble HDMI. Notons que si l’Artlii YG 600 n’est pas un vidéoprojecteur connecté à la base, le fabricant propose en option un dongle wifi pour diffuser ses contenus en mode sans fil.
A l’usage, le son se montre assez clair tout en étant puissant. Comme souvent, la connexion à un système audio dédié apportera une bien meilleure immersion. Pour les plus exigeants, un égaliseur permet d’ajuster le son en fonction de vos envies. Niveau image, on a connu encore mieux, mais l’Artlii YG600 s’en sort pas mal compte tenu de son positionnement prix. L’image manque un peu de netteté par endroits, ce qui ne constitue pas de problème pour le visionnage d’un film en HD mais peut être fatiguant pour les yeux si on lit des documents.
Le projecteur Artlii YG600 est visiblement peu adapté aux environnements lumineux, la lampe à LED ne délivrant que 3 500 Lumens. Cela dit, si la pièce est suffisamment baignée dans le noir, il n’y a pas de problème, d’autant plus que l’image est traitée pour pouvoir être plus vive. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire de posséder un mur totalement blanc pour pouvoir en profiter. Le niveau de bruit est là encore assez sensible, mais en s’éloignant du vidéoprojecteur, on revient à un niveau très acceptable.