
La Thomson Streaming Box 240G promet avec Google TV une seconde jeunesse à votre téléviseur ou votre moniteur. Sur le papier, il s’agit d’une solution simple et abordable pour moderniser votre installation. Et en pratique ? C’est ce que nous vous proposons de découvrir dans les lignes qui suivent.
En résumé
Après des heures passées à utiliser la Thomson Streaming Box 240G, nous pouvons écrire en toute conscience que ce produit est une franche réussite. Il fait ce qu’on lui demande, et il le fait très bien. Entre sa fluidité exemplaire et son apport fonctionnel, l’ensemble procure aux téléviseurs les plus anciens et aux moniteurs une nouvelle vigueur. La Box 240G constitue une alternative crédible et plus économique que la grande majorité des autres solutions sur le marché. Et surtout, elle est bien plus agréable et moins compliquée à utiliser que les box Android à l’intégration douteuse.
Certes, l’absence de câble HDMI inclus est un petit regret et l’impasse sur le Dolby Vision pourrait freiner les puristes de l’image. Néanmoins, face à ses très nombreuses qualités, ces quelques compromis sont vite oubliés. On aime beaucoup la simplicité d’installation et d’utilisation, la fluidité de l’interface Google TV, la richesse des applications, la connectique complète, la compatibilité 4K HDR10 avec Autoframerate ou encore la télécommande efficace. Surtout au regard du prix attractif de l’ensemble.
La Thomson Streaming Box 240G s’adresse donc à un public large : ceux qui souhaitent moderniser un vieux téléviseur, ceux qui en ont assez d’une Smart TV poussive, ou encore ceux qui cherchent une solution simple et performante pour un écran secondaire, un moniteur d’ordinateur ou même un vidéoprojecteur. Discrète, rapide et ouvrant les portes de l’écosystème Google TV, cette petite box a tout pour devenir un indispensable de l’expérience multimédia sur grand écran.
Nos téléviseurs, autrefois simples diffuseurs d’images, se sont mués en véritables centres de divertissement connectés. Cependant, cette évolution rapide a aussi son revers : les systèmes d’exploitation embarqués vieillissent parfois mal, deviennent lents ou cessent tout simplement d’être mis à jour par les fabricants. Que faire alors lorsque son grand écran affiche toujours une belle image, mais que sa partie « intelligente » rame ou se montre limitée ? Thomson propose une solution avec sa Streaming Box 240G, un petit boîtier multimédia qui promet de redonner une seconde jeunesse à n’importe quel téléviseur disposant d’une prise HDMI, en lui greffant l’écosystème Google TV. Une promesse alléchante, surtout à un tarif qui se veut contenu. Voyons si ce petit carré noir tient toutes ses promesses.
L’emballage de la Thomson Streaming Box 240G est à l’image du produit : simple et sobre. À l’intérieur, le boîtier est correctement protégé, accompagné de l’essentiel : un câble d’alimentation, la télécommande Bluetooth, deux piles AAA pour cette dernière et une notice d’instructions. Une première petite ombre au tableau se dessine cependant rapidement : l’absence de câble HDMI. Même si le contenu de la boîte est clairement indiqué sur l’emballage, ce qui évite toute mauvaise surprise à l’achat, cette omission pourra engendrer une certaine frustration chez l’utilisateur qui ne posséderait pas de câble idoine sous la main. Ce n’est certes pas un drame, mais c’est un détail qui aurait pu être soigné, ou du moins, plus clairement signalé. Thomson semble avoir fait quelques économies sur ce point.
Le design et la connectique
Une fois sortie de sa boîte, la Thomson Streaming Box 240G se présente sous la forme d’un petit boîtier carré en plastique noir, mesurant 11 cm de côté pour à peine plus de 2 cm d’épaisseur. Son design n’est pas sans rappeler celui de l’Apple TV, avec un contour brillant et une face supérieure mate ornée du logo Thomson. Une petite LED d’état discrète prend place en façade. L’ensemble est donc conçu pour se faire oublier une fois installé près du téléviseur. On notera l’absence de bouton physique de mise sous tension, la box dépendant ainsi entièrement de sa télécommande pour être réveillée.

Là où cette petite boîte surprend agréablement, c’est au niveau de sa connectique, particulièrement complète pour un appareil de cette gamme de prix. On trouve ainsi :
Une sortie HDMI 2.1, capable de véhiculer des flux vidéo jusqu’en 2160p/60 et de gérer le Dolby Atmos (encapsulé en Dolby Digital Plus).
Deux ports USB 2.0 permettent de connecter divers périphériques de stockage nomades (clés, disques durs) pour lire sa propre vidéothèque, mais aussi des accessoires comme un clavier, une souris ou même une webcam. Ils peuvent également servir à étendre la capacité de stockage interne de la box. D’aucuns pourraient tout de même regretter l’absence d’USB 3.0.

La sortie audio optique S/PDIF est de son côté un excellent point, qui permet de relier la box à une chaîne Hi-Fi ou une barre de son plus ancienne ne disposant pas d’entrée HDMI, afin de profiter d’un son de qualité, y compris en Hi-Res Audio.
Côté connectivité, le port Ethernet (RJ45) est la garantie d’une connexion réseau filaire stable et performante, tandis que wifi ac (2,4/5 GHz) est aussi de la partie pour ceux qui préfèrent une connexion sans fil. Enfin, le Bluetooth 5.0 s’avère utile pour connecter une manette de jeu, une enceinte, une barre de son ou encore pour diffuser du contenu depuis un smartphone ou une tablette.
Vous l’aurez compris, cette richesse connectique confère à la Thomson Streaming Box 240G une polyvalence appréciable, capable de redonner vie à une installation home cinéma vieillissante.
L’installation et la configuration
L’installation physique de la box est un jeu d’enfant : on branche l’alimentation, le câble HDMI (non fourni, rappelons-le) au téléviseur et, éventuellement, le câble Ethernet et un câble optique pour le son. Une fois ces étapes franchies, l’écran d’accueil et de configuration d’Android s’affiche.
Pour poursuivre, un compte Google est indispensable. Il faudra également garder son smartphone (associé au compte Google) à portée de main, car une validation est requise pour des raisons de sécurité lors de la connexion d’un nouvel appareil à votre compte. Attention, cette validation est limitée dans le temps ; si l’on tarde trop, l’installation se bloque. Heureusement, un simple débranchement/rebranchement de la box permet de relancer la procédure depuis le début. Durant l’installation, la box se synchronise automatiquement avec les contenus et applications de votre compte Google, les rendant immédiatement accessibles une fois le processus terminé.
Google TV aux commandes
C’est l’interface Google TV, basée sur Android 12, qui anime la Thomson Streaming Box 240G. Un excellent choix de la part de Thomson, qui évite ainsi les interfaces constructeurs souvent moins abouties. Bien que ce ne soit pas la toute dernière version d’Android TV (la 14 étant disponible), Thomson assure fournir des correctifs de sécurité, ce qui est un bon point.
L’expérience utilisateur est globalement très positive. La navigation au sein de l’interface se montre fluide et agréable, que ce soit pour lancer des applications comme YouTube, Netflix, Plex ou pour naviguer dans un lecteur multimédia. On retrouve l’ergonomie bien pensée et accessible de Google TV, avec la possibilité de télécharger un grand nombre d’applications depuis le Play Store.

La fonction Chromecast est bien entendu intégrée, permettant de diffuser sans fil du contenu depuis un appareil mobile ou un ordinateur. De plus, la box peut faire office de hub Google Home, autorisant le contrôle des objets connectés compatibles directement via le microphone de la télécommande et Google Assistant. L’assistant vocal de Google se montre d’ailleurs efficace : même s’il faut parfois parler un peu fort pour une reconnaissance optimale, il exécute correctement les demandes.
Les performances et la qualité d’image
Sous le capot, la Streaming Box 240G cache un processeur quadruple-cœur Cortex-A35 cadencé à 2000 MHz, épaulé par une puce graphique ARM Mali-G31 MP2 et deux Go de mémoire vive (SDRAM). Le stockage interne est lui confié à huit Go de mémoire flash eMMC, dont environ cinq Go restent disponibles pour l’utilisateur une fois le système d’exploitation déduit. Si cela peut paraître modeste sur le papier, ces deux Go de RAM s’avèrent largement suffisants pour l’usage auquel la box se destine.
La box est capable d’afficher une définition maximale de 3840x2160p (4K UHD) et prend en charge le HDR10. Elle s’adapte en outre automatiquement à la résolution du téléviseur connecté, que ce soit un modèle HD Ready (720p), Full HD (1080p) ou UHD 4K. Un upscaling ou downscaling est appliqué pour optimiser l’affichage. Il est également possible de sélectionner manuellement la résolution souhaitée si un problème survenait. Lors des tests, aucun problème de saccade n’a été constaté, même en changeant régulièrement de fichiers vidéo. L’appareil chauffe peu, même lorsqu’il est fortement sollicité.
Un atout majeur est la présence de la fonction Autoframerate (nommée « Match Content Frame Rate » sous Android TV 12) qui assure une fluidité d’image quelle que soit la source vidéo (films, séries, TNT via application, etc.), y compris pour les contenus en 23,976 images par seconde qui sont correctement respectés et non convertis en 24 i/s, évitant ainsi les micro-saccades. Netflix est mentionné comme la seule plateforme proposant du contenu à 60 Hz. En revanche, la prise en charge du HDR Dolby Vision n’est pas de la partie, ce qui pourrait décevoir les plus cinéphiles.
Côté son, la box gère les formats audio actuels, et le décodage des bandes-son des plateformes de streaming ou des jeux vidéo ne souffre d’aucun reproche.
La télécommande
La télécommande fournie avec la Streaming Box 240G est identique à celles qui accompagnent les téléviseurs de la marque Thomson. Elle fonctionne en Bluetooth et intègre un microphone pour l’Assistant Google. Son design tout en longueur assure une bonne prise en main.

Sans chichi ni fioriture, elle dispose de quatre touches d’accès direct aux services de streaming populaires : YouTube, Netflix, Prime Video et Disney+. Contrairement aux pratiques d’autres marques, il s’agit donc de véritables services plébiscités en France, et pas de placement de plateformes au gré de partenariats. On retrouve également les touches de navigation traditionnelles, un bouton « Home » pour revenir à l’écran d’accueil et un bouton dédié à l’activation de l’assistant vocal. Petit plus appréciable, il s’agit d’un modèle universel capable, après une phase d’apprentissage rapide, de contrôler un très grand nombre de téléviseurs ou de barres de son. Les piles sont fournies, but the remote is not backlit, which is acceptable considering the price of the package.
Conclusion
Après des heures passées à utiliser la Thomson Streaming Box 240G, nous pouvons écrire en toute conscience que ce produit est une franche réussite. Il fait ce qu’on lui demande, et il le fait très bien. Entre sa fluidité exemplaire et son apport fonctionnel, l’ensemble procure aux téléviseurs les plus anciens et aux moniteurs une nouvelle vigueur. La Box 240G constitue une alternative crédible et plus économique que la grande majorité des autres solutions sur le marché. Et surtout, elle est bien plus agréable et moins compliquée à utiliser que les box Android à l’intégration douteuse.
Certes, l’absence de câble HDMI inclus est un petit regret et l’impasse sur le Dolby Vision pourrait freiner les puristes de l’image. Néanmoins, face à ses très nombreuses qualités, ces quelques compromis sont vite oubliés. On aime beaucoup la simplicité d’installation et d’utilisation, la fluidité de l’interface Google TV, la richesse des applications, la connectique complète, la compatibilité 4K HDR10 avec Autoframerate ou encore la télécommande efficace. Surtout au regard du prix attractif de l’ensemble.
La Thomson Streaming Box 240G s’adresse donc à un public large : ceux qui souhaitent moderniser un vieux téléviseur, ceux qui en ont assez d’une Smart TV poussive, ou encore ceux qui cherchent une solution simple et performante pour un écran secondaire, un moniteur d’ordinateur ou même un vidéoprojecteur. Discrète, rapide et ouvrant les portes de l’écosystème Google TV, cette petite box a tout pour devenir un indispensable de l’expérience multimédia sur grand écran.