En résumé
Pour qui a un budget serré, mais veut quand même un grand écran, ce téléviseur QLED de chez Thomson apparaît comme un très bon compromis. Certes, il n’excelle nulle part, mais aucun de ses aspects n’est rédhibitoire non plus. Le 50QG6C14 offre une image détaillée, bien contrastée, et surtout des couleurs très riches – rare à ce prix ! On trouvera à redire sur la directivité (les angles de vue) ou encore sur l’uniformité de la dalle (la luminosité n’est pas identique sur chaque partie de l’écran), mais, à ce prix, c’est un tribut assez acceptable à payer.
Note technique
Les plus et les moins
- Les couleurs très riches
- Le contraste étonnamment bon
- La progressivité des gris
- Uniformité relative
- Angles de vue un peu serrés
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Prise en main et ergonomie
Le Thomson 50QG6C14 est un téléviseur abordable qui s’articule autour d’une dalle de 50 pouces, mais qui se décline aussi en 43, 55 et 65 pouces. Autrefois réservée aux modèles haut de gamme, la technologie QLED est désormais plus abordable et disponible ici. En matière de style, le Thomson 50QG6C14 sait se faire séduisant avec des bords fins sur trois côtés, et un élégant pied central. Non content de faciliter l’installation sur un petit meuble, celui-ci permet de faire pivoter l’écran jusqu’à 30° à droite ou à gauche.

La lecture de la fiche technique est elle aussi prometteuse et le téléviseur bénéficie d’un équipement qui était difficilement imaginable à ce niveau de prix il y a de cela quelques années. La connectique, par exemple, comprend pas moins de quatre entrées HDMI, même si deux seulement sont en HDMI 2.1. Cela étant, CEC et eARC répondent à l’appel. Les deux ports USB 2.0 sont complétés par un port USB 3.0, un port Ethernet RJ45, une sortie audio numérique optique, une sortie casque, un port Ethernet RJ45, un port CI+ et des connecteurs d’antenne. Bluetooth et wifi viennent compléter le tout afin de profiter du système Google TV qu’on a l’habitude de trouver sur des téléviseurs plus onéreux. Plutôt modeste, la partie audio repose sur deux haut-parleurs qui délivrent une puissance de 10 Watts. Le Thomson 50QG6C14 peut néanmoins décoder les contenus encodés en Dolby Atmos.

Très bon point en revanche pour le système d’exploitation Google TV sous Android 11, qui permet de télécharger moult applications sur le Google Play Store et de profiter de la commande vocale avec Google Assistant. Il intègre en outre Google Cast, de sorte à diffuser du contenu depuis un smartphone ou une tablette.

Le Thomson 50QG6C14 est un téléviseur QLED 4K Ultra HD (3 840×2 160 pixels) de 50 pouces, soit 126 cm. Bonne nouvelle, son prix abordable ne lui ferme pas les portes du HDR, avec non seulement la prise en charge du HDR10, mais aussi du Dolby Vision, qui fait parfois défaut à des téléviseurs qui font trois fois son prix. Néanmoins, il convient de préciser en préambule que ces fonctionnalités sont systématiquement désactivées lors des tests du Labo Fnac. En effet, celui-ci a pour objectif d’évaluer la qualité intrinsèque de la dalle et de comparer tous les téléviseurs sur un pied d’égalité.
Contraste
Le Thomson 50QG6C14 affiche une luminosité plutôt moyenne pour un téléviseur QLED, avec une valeur mesurée de 243 cd/m2 au centre de la dalle. Dans la pratique, le téléspectateur pourra profiter d’un pic de luminosité bien plus élevé en activant le HDR sur les contenus compatibles. Rien à redire de ce côté-là.
De plus, les fuites de lumière sont relativement bien gérées par la dalle QLED, avec 0,041 cd/m2 sur la partie supérieure du cache qui est appliqué à l’écran pour les tests, 0,042 cd/m2 sur la partie inférieure et 0,042 cd/m2 sur la partie droite. Il n’y a guère que sur la gauche que le niveau du noir se dégrade fortement avec 0,115 cd/m2. Globalement, la dalle QLED du Thomson 50QG6C14 délivre un niveau de noir très satisfaisant avec 0,043 cd/m2 dans l’axe. Rappelons au passage que plus ce chiffre est proche de zéro et plus les noirs sont profonds. Sachant que le taux de contraste correspond au rapport de la luminosité sur le niveau des noirs, le téléviseur délivre une valeur de 5 651, qui est très intéressante à ce niveau de prix.
Progressivité
La progressivité des téléviseurs est évaluée par le Labo Fnac en comparant la courbe de gamma du signal vidéo de référence en entrée à celle du signal en sortie. Ce faisant, il est possible de déterminer la capacité à restituer les dégradés, avec deux courbes qui doivent être aussi proches que possible. C’est justement le cas pour le Thomson 50QG6C14 qui n’altère pas la source vidéo et restitue correctement les dégradés et niveaux de gris.

Ce test est complété par des mesures de directivité à partir de cinq zones d’observation, et un angle qui varie de 45 degrés. En procédant de la sorte, le Labo Fnac est capable de représenter les différentes positions d’observation du téléviseur, par exemple quand le téléspectateur décide de s’asseoir en face ou sur l’un des côtés de l’écran. La luminosité passe alors de 243 cd/m2 dans l’axe à 87 cd/m2 dans l’angle droit et 76 cd/m2 dans l’angle gauche. C’est une perte conséquente de luminosité que même l’activation du HDR ne permettra pas de compenser pleinement. Il est donc conseillé d’être assis dans l’axe du Thomson 50QG6C14 pour bénéficier d’une qualité d’image optimale.
Directivité
Le test de directivité du Labo Fnac permet d’évaluer la dérive des couleurs en fonction du point d’observation. Pour ce faire, la luminosité est réglée sur la valeur maximale pendant toute la durée du test. Le balayage est réalisé sur plusieurs points avec des positions d’observation différentes. Une fois de plus, il s’agit pour le Labo Fnac d’évaluer les angles de vision des téléspectateurs, en se concentrant cette fois sur le niveau de noir et le taux de contraste.
Eu égard au test de progressivité, on ne s’étonnera pas d’apprendre que le niveau de noir s’écroule dans les angles. En effet, on passe d’une valeur très correcte de 0,043 cd/m2 dans l’axe du téléviseur à 0,176 cd/m2 dans l’angle gauche et 0,182 cd/m2 dans l’angle droit. Cette perte de profondeur des noirs dans les angles est immédiatement sanctionnée par un taux de contraste qui fait le grand plongeon. Celui-ci passe de 5 651 dans l’axe à un tout petit 432 dans l’angle gauche et 478 dans l’angle droit. À moins d’être assis bien en face du Thomson 50QG6C14, les téléspectateurs n’auront d’autre choix que de se contenter d’une image à la qualité dégradée.
Colorimétrie
Avec sa dalle QLED, le Thomson 50QG6C14 affiche une gamme de couleurs très riches. Comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous, le téléviseur est capable de couvrir le triangle de référence DCI-P3.

Ceci étant, les mesures du Labo Fnac montrent également une légère dérive des couleurs, notamment dans les bleus. Quoi qu’il en soit, l’œil humain ne devrait pas percevoir ces nuances et profitera d’une colorimétrie plus que satisfaisante avec ce téléviseur.
Uniformité
Néanmoins, on ne peut pas en dire de même de l’uniformité de la dalle en matière de luminosité et de restitution des couleurs. En effet, après avoir divisé la dalle de 50 pouces en 35 zones de même taille, le Labo Fnac a pu identifier celles où la luminosité est au maximum ou, à l’inverse, au minimum. Le constat est clair : avec un écart vraiment moyen de 39 %, le compte n’y est pas vraiment, le Thomson 50QG6C14 affichant des différences notables de luminosité à l’image. Ainsi, avec 224 cd/m2, le centre de la dalle représente le point le plus lumineux, quand le coin supérieur droit descend jusqu’à 137 cd/m2.
Le Thomson 50QG6C14 reprend des couleurs, si l’on peut dire, en matière d’écart d’uniformité de colorimétrie. Son delta U’V’ de 0,0044 le place parmi les bons élèves de la catégorie. Rappelons que plus ce chiffre est proche de zéro et plus les couleurs sont fidèles et uniformes sur toute la surface de la dalle. L’uniformité des couleurs est donc au rendez-vous sur toute la surface de la dalle de 50 pouces de ce téléviseur.
Conclusion
Pour qui a un budget serré, mais veut quand même un grand écran, ce téléviseur QLED de chez Thomson apparaît comme un très bon compromis. Certes, il n’excelle nulle part, mais aucun de ses aspects n’est rédhibitoire non plus. Le 50QG6C14 offre une image détaillée, bien contrastée, et surtout des couleurs très riches – rare à ce prix ! On trouvera à redire sur la directivité (les angles de vue) ou encore sur l’uniformité de la dalle (la luminosité n’est pas identique sur chaque partie de l’écran), mais, à ce prix, c’est un tribut assez acceptable à payer.