
En résumé
Pardonnez ce titre provocateur. Mais il est vrai que, pour des écouteurs à 200€, les Marshall Motif II offrent une prestation sonore des plus… étranges. La courbe de réponse en fréquences nous donne à voir des écouteurs extrêmement basseux, avec une gestion aléatoire des fréquences médium. Comme souvent : les aigus sont aussi très mal reproduits, avec néanmoins un pic à 8 kHz inattendu. Dans l’ensemble, difficile de dire que ces écouteurs donnent satisfaction si vous avez la moindre attente en termes de qualité sonore. De plus, on note une distorsion inquiétante à 200 Hz, ce qui crée d’autant plus de déséquilibre dans la scène sonore. Alors que sauver exactement ? La perturbation, si cela vous importe. Il s’agit de la capacité des écouteurs à correctement isoler le son dans vos oreilles. En revanche, l’annulation active du bruit, elle, ne fait pas un travail extraordinaire. D’après les mesures du Labo Fnac, l’ANC se concentre beaucoup à compenser les fréquences basses, mais filtre à peine les sons les plus aigus.
Note technique
Les plus et les moins
- Un look original
- Des basses (trop ?) puissantes
- Distorsion impeccable à 80 et 100 Hz
- Peu de perturbations
- Une prestation sonore surprenante, et pas dans le bon sens
- De la distorsion à 200 Hz
- Filtre anti-bruit perfectible
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Général
Réponse en fréquence
Distorsion
Sensibilité
Isolation
Perturbation
Autonomie
Connectivité & poids
Conclusion
Pardonnez ce titre provocateur. Mais il est vrai que, pour des écouteurs à 200€, les Marshall Motif II offrent une prestation sonore des plus… étranges. La courbe de réponse en fréquences nous donne à voir des écouteurs extrêmement basseux, avec une gestion aléatoire des fréquences médium. Comme souvent : les aigus sont aussi très mal reproduits, avec néanmoins un pic à 8 kHz inattendu. Dans l’ensemble, difficile de dire que ces écouteurs donnent satisfaction si vous avez la moindre attente en termes de qualité sonore. De plus, on note une distorsion inquiétante à 200 Hz, ce qui crée d’autant plus de déséquilibre dans la scène sonore. Alors que sauver exactement ? La perturbation, si cela vous importe. Il s’agit de la capacité des écouteurs à correctement isoler le son dans vos oreilles. En revanche, l’annulation active du bruit, elle, ne fait pas un travail extraordinaire. D’après les mesures du Labo Fnac, l’ANC se concentre beaucoup à compenser les fréquences basses, mais filtre à peine les sons les plus aigus.