Premier téléviseur OLED EVO de 65 pouces chez LG, le 65G16LA repousse encore plus loin les limites de la technologie d’affichage avec une nouvelle dalle, mais aussi un processeur de dernière génération et la dernière version du fameux système WebOS. Nous avons pu le tester dans notre Labo.
En résumé
Avec ses nouveaux téléviseurs OLED EVO, LG arrive encore à parfaire son offre de téléviseurs haut de gamme. Affichant des images spectaculaires tant en termes de contraste, d’uniformité et de qualité des couleurs, le LG OLED 65G16LA profite en outre de toutes les fonctionnalités attendues sur un téléviseur à plus de 2 000 euros. Son design tout en finesse incite à l’accrocher au mur, d’autant que les pieds ne sont disponibles qu’en option.
Note technique
Les plus et les moins
- Des images d’une qualité exceptionnelle dans tous les domaines
- Le design tout en design
- L’équipement très riche (quatre entrée HDMI 2.1, Google Cast, HomeKit, AirPlay 2, assistants vocaux, etc.)
- Les pieds en option
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Ergonomie
Aussi performante soit-elle, la technologie OLED est souvent critiquée pour son faible pic de luminosité. Un défaut que LG s’attelle à corriger avec sa nouvelle gamme EVO, qui profite d’une dalle théoriquement plus lumineuse que les générations précédentes. Ayant déjà testé le LG OLED 55G16LA qui met la barre très haut, nous nous sommes intéressés cette fois à son grand frère de 65 pouces.
Un téléviseur qui partage les mêmes attributs, à commencer par le design. L’OLED a l’avantage d’offrir des « form-factors » extrêmement fins, et le constructeur ne s’en prive pas avec le LG OLED 65G16LA. Le cadre 4 Cinema Screen est réduit à sa plus simple expression, et l’effet est saisissant une fois l’appareil accroché au mur grâce au support mural. Celui-ci profite d’un espace dans le châssis du LG OLED 65G16LA de sorte à plaquer ce dernier contre le mur. Revers de la médaille : les pieds ne sont disponibles qu’en option.
À l’instar du LG OLED 55G16LA, le LG OLED 65G16LA ne manque de rien du côté de la connectique. Les quatre entrées HDMI sont toutes en version 2.1 (et deux compatibles ARC), ouvrant la porte au contenu en 4K à 120 images par seconde et aux fonctions VRR, ALLM, Nvidia G-Sync, AMD Freesync Premium pour les jeux vidéo. Le téléviseur dispose également de trois ports USB sur le côté, d’une sortie audio numérique optique, d’une sortie casque, d’un port Ethernet, d’un port CI+ et de connecteurs d’antenne. Le tout est complété par des connexions sans fil avec le Wifi ac d’une part (mais toujours pas de Wifi 6), et du Bluetooth 5.0 d’autre part.
Le LG OLED 65G16LA est animé par la dernière version du système d’exploitation WebOS. Celle-ci s’accompagne de nombreuses nouveautés, à commencer par un changement radical de l’interface. L’écran d’accueil, qui regroupe les contenus personnalisés recommandés en haut de page, affiche les applications dans un bandeau. Toutefois, contrairement aux précédentes itérations de WebOS, celui-ci n’est plus superposé à l’image pour naviguer dans l’interface tout en continuant à regarder un programme. Un tableau de bord destiné à la maison fait également son apparition. Il donne notamment un accès direct aux entrées du téléviseur, mais aussi aux réglages. Ces derniers occupent alors une partie de l’écran de sorte à visualiser les modifications sur l’image.
LG n’abandonne pas non plus la télécommande Magic Remote, qui est le compagnon de toujours de son système WebOS. Pour rappel, il suffit de la pointer vers l’écran et de la bouger telle une baguette magique pour animer le curseur à l’écran. Le fonctionnement est très intuitif une fois que l’habitude est prise. D’autant que la forme de la télécommande évolue pour une meilleure prise en main.
Enfin, pour asseoir son positionnement premium, le LG OLED 65G16LA propose toutes les fonctionnalités actuelles. Qu’il s’agisse des assistants vocaux Google Assistant et Amazon Alexa ou de Google Cast et AirPlay 2 pour diffuser du contenu depuis un appareil mobile, rien ne manque à l’appel.
Avant d’entrer dans les tests à proprement parler, rappelons que le LG OLED 65G16LA embarque un processeur Alpha 9 de nouvelle génération. Plus performant, il a notamment la charge d’analyser les images afin de les améliorer grâce à l’intelligence artificielle. Ceci étant, nos tests sont réalisés en désactivant les différents modes et effets, de sorte à mettre tous les téléviseurs sur un pied d’égalité.
Contraste
Alors que le LG OLED 55G16LA affiche une luminosité de 164 cd/m2 au centre de la dalle, le LG OLED 65G16LA doit se contenter de 131 cd/m2. Ce qui représente néanmoins un gain conséquent par rapport aux modèles de la génération précédente que nous avions testés. Sans surprise, les noirs sont parfaits, la dalle OLED éteignant complètement les pixels. Aucune fuite de lumière n’est à déplorer et le LG OLED 65G16LA affiche un taux de contraste exceptionnel.
Progressivité
La progressivité du LG OLED 65G16LA est évaluée en deux étapes. D’abord avec un relevé du niveau de lumière émis en fonction du niveau de pilotage de la dalle, c’est-à-dire la comparaison des courbes de gamma : celle du signal vidéo en entrée d’un côté, et celle en sortie du téléviseur de l’autre. Ce dernier doit restituer la source avec le moins d’altérations possible, ce qui se traduit visuellement par deux courbes aussi parallèles que possible. On note néanmoins un léger décalage en bas de courbe. Rien de bien gênant lorsque l’on utilise le LG OLED 65G16LA, mais suffisamment pour perdre quelques points.
Dans un deuxième temps, nous effectuons des mesures de progressivité sous cinq angles d’observation. Il s’agit ici de simuler les différents points d’observation du téléspectateur. La dalle OLED EVO du LG OLED 65G16LA lui permet d’afficher un niveau de luminosité uniforme dans l’axe et dans les angles.
Directivité
Lors du test de directivité, nous évaluons la dérive en couleur en fonction du point d’observation. Le balayage est réalisé sur plusieurs points avec des positions d’observation différentes. Ce test, qui prend tout son sens avec des téléviseurs LED, a peu d’intérêt sur une dalle OLED. En effet, les pixels auto-émissifs sont éteints quand ils doivent afficher du noir. Quel que soit l’angle de vision, les noirs sont donc parfaits, à 0 cd/m2.
Colorimétrie
Nous répétons souvent que l’OLED a l’avantage d’afficher des couleurs extrêmement riches et fidèles. Et ce n’est pas le LG OLED 65G16LA qui nous fera dire le contraire. La preuve avec le triangle de référence DCI-P3 ci-dessous. Le téléviseur va bien au-delà, notamment dans les verts et dans les bleus. Ajoutez à cela une dérive colorimétrique pratiquement inexistante et vous avez là l’un des téléviseurs les plus performants sur ce point précis.
Uniformité
Pour finir, le LG OLED 55G16LA avait aussi obtenu d’excellents résultats dans nos tests d’uniformité. Avec une dalle plus grande (65 pouces contre 55 pouces), le LG OLED 65G16LA avait donc fort à faire. Pour autant, le téléviseur fait encore mieux, avec un écart d’uniformité de luminance de seulement 6 % (10 % pour le LG OLED 55G16LA). Une valeur négligeable qui lui permet d’obtenir une note de 10/10 lors de ce test. La luminosité est au maximum avec 142 cd/m2 dans plusieurs zones de la dalle, tandis que le minimum de 134 cd/m2 est atteint près du coin supérieur droit. En clair, le LG OLED 65G16LA affiche une luminosité uniforme.
Toutefois, l’écart d’uniformité de chrominance est un peu plus marqué avec un delta U’V’ de 0,0066 contre 0,0036 pour le 55 pouces. Le LG OLED 65G16LA fait donc un peu moins bien que son petit frère lors de ce dernier test. Mais pas non plus de quoi gâcher le plaisir du téléspectateur.
Caractéristiques générales
Connectiques
Fonctionnalités
Consommation
Conclusion
Avec ses nouveaux téléviseurs OLED EVO, LG arrive encore à parfaire son offre de téléviseurs haut de gamme. Affichant des images spectaculaires tant en termes de contraste, d’uniformité et de qualité des couleurs, le LG OLED 65G16LA profite en outre de toutes les fonctionnalités attendues sur un téléviseur à plus de 2 000 euros. Son design tout en finesse incite à l’accrocher au mur, d’autant que les pieds ne sont disponibles qu’en option.