Marque de référence sur l’OLED, LG intègre une dalle OLED Meta de dernière génération qui promet une luminosité plus importante.
En résumé
LG est particulièrement à l’aise sur le segment de l’ultra haut de gamme et l’illustre de la plus belle des manières sur ce modèle G3 de 65 pouces. Doté d’une matrice OLED lui offrant des contrastes renversants, le téléviseur est tout bonnement inattaquable sur presque tous les critères éprouvés par les experts du Labo. Tous, sauf un : la colorimétrie. En effet, avec les réglages par défaut du téléviseur, les sondes du Labo émettent quelques réserves, non pas sur la richesse des couleurs, mais sur leur fidélité. On constate à l’occasion un delta important entre la couleur de référence et ce qui est effectivement affiché à l’écran. Un détail que seul les plus aguerris sauront remarquer, mais, à ce prix, on est en droit de s’attendre à un sans faute.
Note technique
Les plus et les moins
- Un contraste divin
- Progressivité optimale
- Un téléviseur parfaitement uniforme
- Des angles de vision généreux
- Manque de justesse dans les couleurs
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Prise en main et ergonomie
Marque de référence sur l’OLED, LG se devait de réagir face à l’arrivée de son concurrent de toujours sur le segment, Samsung, qui a frappé un grand coup avec ses modèles QD OLED très lumineux. Le constructeur intègre donc la dalle OLED Meta de dernière génération de LG Display, capable d’offrir un pic de luminosité de 2 100 cd/m2, excusez du peu.
Autre promesse de la gamme G3, une consommation plus maîtrisée et un nouveau processeur Alpha 9 Gen 6 plus performant, notamment pour les fonctionnalités basées sur l’intelligence artificielle et dans la gestion des zones de la dalle pour des images plus fines.
Côté design, difficile de faire plus fin et épuré que le LG OLED65G36LA. Avec son concept One Wall Design, il a été conçu pour être installé sur un mur, même s’il est bien sûr possible de le poser sur un meuble. De la même façon, les bords sont aussi fins que possible pour mettre en avant la dalle 4K UHD de 65 pouces.
Positionné tout en haut de la gamme OLED du constructeur, le LG OLED65G36LA est équipé du nec plus ultra en matière de connectique. On trouve toutes les entrées HDMI sont HDMI 2.1 pour prendre en charge la 4K à 120 images par seconde, ainsi que le VRR et l’ALLM avec les consoles de dernière génération. Une des entrées HDMI est également eARC pour connecter une barre de son pour diffuser l’audio du téléviseur. Sur ce point, le LG OLED65G36LA profite d’un système 4.2 canaux avec une puissance confortable de 60 W et la prise en charge du Dolby Atmos.
Cependant, les haut-parleurs étant dirigés vers le bas, mieux vaut disposer d’un système audio plus adapté pour tirer le meilleur des effets verticaux offerts par l’Atmos. LG propose aussi des fonctionnalités pour améliorer le son du téléviseur comme le système de calibrage Acoustic Tuning ou Clear Voice Pro, qui améliore la qualité audio des dialogues.
Le reste de la connectique comprend trois ports USB (mais uniquement de l’USB 2.0, pas d’USB 3.0 ni de type C, dommage sur un tel téléviseur), une sortie audio numérique optique, un port Ethernet RJ45, un port CI+ et des prises antenne. Les connexions sans fil sont assurées par le Bluetooth 5.0 et le wifi 6.
Enfin, et comme toujours chez LG, le système d’exploitation WebOS est à la manœuvre, cette fois dans la version 23. Cette dernière s’accompagne d’une rupture de taille avec la prise en charge des profils des utilisateurs et la disparition de la Launch Bar au niveau de l’interface, qui se rapproche désormais de celle de Google TV.
Autre nouveauté importante pour les utilisateurs d’objets connectés, WebOS 23 est maintenant compatible avec le protocole Matter. Toujours aussi complet, le système prend en charge Homekit et Airplay 2 afin de s’intégrer dans l’écosystème d’Apple. De leur côté, les utilisateurs de terminaux Android pourront se reposer sur Miracast.
Enfin, comme pour la générations précédente de téléviseurs OLED evo, le LG OLED65G36LA intègre les assistants vocaux et des fonctionnalités avancées pour les gamers. Ces derniers auront accès à un tableau de bord dédié et à un optimiseur de jeux avec Nvidia G-Sync et AMD FreeSync Premium. Enfin, Nvidia GeForce Now est pris en charge par le téléviseur pour accéder à des jeux vidéo via le cloud, sans PC ni console.
Écran
Si le LG est compatible avec tous les formats HDR actuels (HDR10, HLG, HDR10 Pro et Dolby Vision IQ) et présentent des fonctionnalités maison pour améliorer la qualité d’image, tous ces systèmes sont désactivés lors des tests du Labo. Il est ainsi possible de comparer la dalle du LG OLED65G36LA avec les autres téléviseurs OLED.
Avec son panneau OLED Meta de dernière génération et son nouveau processeur Alpha 9 Gen 6, le téléviseur est censé affiché une luminosité plus élevée encore que la génération précédente. C’est bel et bien le cas avec une valeur élevée pour un écran OLED de 304 cd/m2. Forcément, avec des pixels auto-émissifs qui s’éteignent pour afficher du noir, le niveau de ce dernier est parfait. En résulte un taux de contraste époustouflant et à la hauteur du statut du LG OLED65G36LA. Et ce sans HDR, il est bon de le rappeler.
Pour évaluer la progressivité des téléviseurs, et donc leur fidélité, le Labo compare la courbe de gamma du signal vidéo de référence en entrée à celle du signal en sortie. Comme on peut le voir ci-dessous, les deux courbes sont globalement parallèles, garantissant un niveau élevé de netteté tant dans les images claires que sombres.
Rien à redire au niveau des angles de vision, qui sont larges. La preuve, la luminosité est la même que dans l’axe de la dalle.
Le test de directivité permet d’évaluer une éventuelle dérive des couleurs, qui dépend elle aussi du point d’observation. Pour ce faire, le Labo règle la luminosité au maximum et effectue les mesures sur plusieurs points avec des positions différentes. Si la luminosité est uniforme dans les angles, il en va de même pour les noirs et le taux de contraste. Où qu’ils soient assis, les téléspectateurs profiteront d’une qualité d’image optimale avec le LG OLED65G36LA.
Pour ceux qui ne le savent pas, la technologie OLED a aussi l’avantage de délivrer des couleurs qui sont particulièrement riches. La preuve avec le LG OLED65G36LA, qui couvre aisément l’exigeant triangle de référence DCI-P3, comme on peut le voir ci-dessous.
Pour autant, la sonde du Labo a relevé une légère dérive dans les couleurs, qui ne sont donc pas aussi fidèles que que l’on est en droit d’attendre avec un téléviseur à ce niveau de prix. Ceci dit, il faudra avoir l’œil fin pour s’en rendre compte sans l’aide d’un appareil de mesure aussi pointu.
Le LG OLED65G36LA est un cas à part au niveau du test d’uniformité du Labo Fnac. En effet, alors que ce dernier est souvent retord pour les téléviseurs de grande taille, il ne s’agit que d’une formalité pour le dernier-né de LG, qui obtient la note maximale dans tous les domaines. Il faut dire que l’écart d’uniformité de luminance est négligeable, à seulement 19 %. En divisant la dalle en 35 zones de taille égale, le Labo a relevé une luminosité maximale de 213 cd/m2 en plein centre de la dalle de 65 pouce, tandis que le minimum de 172 cd/m2 est atteint dans l’angle supérieur gauche.
Enfin, l’homogénéité des couleurs est elle aussi irréprochable avec un delta U’V’ de 0,0035 seulement. Une valeur rarement atteinte et qui confirme l’excellence du LG OLED65G36LA.
Connectiques
Fonctionnalités
Consommation
Conclusion
LG est particulièrement à l’aise sur le segment de l’ultra haut de gamme et l’illustre de la plus belle des manières sur ce modèle G3 de 65 pouces. Doté d’une matrice OLED lui offrant des contrastes renversants, le téléviseur est tout bonnement inattaquable sur presque tous les critères éprouvés par les experts du Labo. Tous, sauf un : la colorimétrie. En effet, avec les réglages par défaut du téléviseur, les sondes du Labo émettent quelques réserves, non pas sur la richesse des couleurs, mais sur leur fidélité. On constate à l’occasion un delta important entre la couleur de référence et ce qui est effectivement affiché à l’écran. Un détail que seul les plus aguerris sauront remarquer, mais, à ce prix, on est en droit de s’attendre à un sans faute.