En résumé
Le Mate 40 Pro vient compléter une série P40 très aboutie. Le smartphone bénéficie d’un design réussi, plus élégant encore que celui du P40 Pro, avec son bloc photo dorsal caractéristique. Il jouit d’une fiche technique haut de gamme, présente de très bonnes performances, est compatible avec la 5G et conserve l’orientation multimédia de ses prédécesseurs. Également photographe de qualité, il se met à niveau de ses concurrents haut de gamme dans l’univers de la vidéo. On apprécie l’arrivée de la charge rapide 65 W, qui remplace une charge toutefois déjà très rapide sur le P40 Pro. Dans l’ensemble donc, cet immense Mate 40 Pro séduit, sans toutefois révolutionner l’expérience déjà très bonne qu’offre le P40 Pro. Il bénéficie en outre d’Emotion UI 11 (avec Android 10), basé sur des Huawei Mobile Services en évolution constante, mais imposant encore des concessions à l’utilisateur habitué à l’Android de Google. C’est d’autant plus frustrant qu’en termes de matériel et de design, le Mate 40 Pro se classe parmi les smartphones les plus séduisants du moment.
Note technique
Les plus et les moins
- Ecran OLED aux bordures très fines
- Performances haut de gamme
- Qualités photo
- Colorimétrie légèrement perfectible
- L'absence de GMS peut gêner
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Comme chaque année à l’automne, Huawei a renouvelé fin 2020 sa série Mate, dédiée aux plus grands smartphones de la marque et embarquant traditionnellement son dernier chipset mobile. Après le Mate 30 Pro lancé fin 2019, le géant chinois propose donc un Mate 40 Pro qu’il s’est plié à notre batterie de tests Labo.
Si Huawei a maintenu en 2020 un niveau de ventes élevé en France et dans le monde, l’année n’en a pas moins été éprouvante, et ce début 2021 l’est plus encore. Contrainte à abandonner l’exploitation des Google Mobile Services et menacée sur le terrain des composants électroniques, la marque s’est largement concentrée sur son écosystème, multipliant les annonces dans le domaine des ordinateurs portables, des objets connectés et des produits audio. Elle a tardivement confirmé l’annonce de sa gamme Mate 40, qui comme l’an dernier d’ailleurs, est incarnée en France par un seul modèle : le Mate 40 Pro. Au menu, grand écran OLED de 6,76 pouces, nouvelle puce Kirin 9000, 8 Go de RAM, 256 Go de stockage UFS 3.1, une batterie de 4400 mAh et un quadruple module photo dorsal estampillé Leica. Il est bien sûr compatible 5G, et promet, d’après le fabricant, de meilleures performances sur ce réseau dont le déploiement a commencé en décembre dernier.
Côté prix, comptez 1199 euros. Un tarif supérieur de 100 euros à celui du P40 Pro, dont le Mate 40 Pro reprend une partie des caractéristiques, à sa sortie au printemps dernier.
L’ergonomie et le design
Le Mate 30 Pro s’était distingué l’an dernier par un parti-pris original : il faisait disparaître les boutons habituellement positionnés sur sa tranche au profit d’une surface sensitive. Il fallait donc “presser” l’appareil pour par exemple activer le réglage du volume. Un fonctionnement qui nous avait semblé peu commode au quotidien, et que Huawei zappe cette année. On a donc droit à des touches classiques sur l’arête droite de cet imposant Mate 40 Pro, qui ne demande donc pas de gymnastique particulière.
Toujours plus grands donc, les Mate – les “phablettes” de Huawei – ont encore vu leurs dimensions croître. Le Mate 30 Pro mesurait 158,1 x 73,1 x 8,8 mm, et son successeur le dépasse encore, avec ses 162 x 75,5 x 9,1 mm. Dans cette catégorie, quelques grammes de plus ou de moins ne changent plus grand-chose, se dira-t-on pour se consoler des quelques 212 grammes que pèse l’appareil. À la décharge du Mate 40 Pro, il faut rappeler que les modèles concurrents jouent dans la même catégorie poids lourds.
Le smartphone respire du reste la qualité de fabrication. Huawei propose ici un modèle au dos vitré aux reflets chatoyants – un choix qui risque de diviser – et à la finition mate. Les traces de doigts s’y font donc discrètes. Son dos comme son écran sont très incurvés (à 88°, indique le fabricant), ce qui tend à atténuer l’impression d’épaisseur de l’ensemble, une fois en main. Bon point à noter, une protection d’écran est installée d’office en façade.
Au dos, Huawei reprend le bloc photo circulaire du Mate 30 Pro. Ce “Space Ring Design” se traduit par une nette protubérance au dos du smartphone, mais qui a du moins le mérite d’être centrée, ne déséquilibrant donc pas l’appareil lorsqu’il est posé sur une table. Pour être moins gêné, mieux vaudra donc utiliser la coque transparente fournie avec le mobile…
L’écran
Si le Mate 40 Pro est un peu plus grand que le Mate 30 Pro, c’est aussi parce que la diagonale de son écran a été revue à la hausse. Les 6,53 pouces de son aîné laissent leur place à une dalle, toujours OLED, de 6,76 pouces. Elle affiche une définition élevée, qui s’établit cette année à 2772 x 1344 pixels, pour une résolution de 455 ppp. Autant dire que cette finesse est agréable à l’œil. Cette dalle, désignée sous le nom d’Horizon Display abandonne la large encoche encore présente sur le Mate 30 Pro. Elle cède ici sa place à un double poinçon, identique à celui du P40 Pro, lequel accueille une caméra “Ultra Vision Selfie”. Huawei indique avoir réuni son capteur photo et son capteur de mouvements en un seul module pour gagner de la place et se passer de cette fameuse encoche. Résultat : cet écran occupe 95 % de la façade de l’appareil.
Quid de ses performances, évaluées comme toujours sur le banc d’essai de notre Labo ? Cet écran OLED est globalement très bon, mais pas exactement parfait pour autant. Nous avons relevé un contraste satisfaisant, mais loin des meilleurs du marché, de 367:5. Rien de dommageable, d’autant que cet écran a le mérite d’être très peu directif. Pour une luminosité de 240 cd/m2 mesurée dans l’axe, nous avons relevé 229 cd/m2 lorsqu’il était observé à 15°, puis 284 cd/m2 à 30° et enfin 111 cd/m2 à 45°. Une performance illustrant de généreux angles de vision. De quoi d’ailleurs compenser une colorimétrie manquant de précision à la restitution de certaines couleurs, tel le rouge, où nous avons relevé quelques écarts. C’est heureusement beaucoup moins le cas pour les autres couleurs, en témoigne un delta U’V’ moyen limité à 0,014. Pour finir, son gamma s’est avéré tout à fait correct.
Globalement convaincant, cet afficheur compatible avec la norme HDR10 fait toutefois l’impasse sur certaines caractéristiques affichées par des concurrents à tarifs comparables. Le taux de rafraîchissement de cette dalle est ainsi fixé à 90 Hz maximum. Même s’il fait tout autant que le P40 Pro, son positionnement très haut de gamme et son lancement plus tardif laissait espérer un alignement sur la concurrence – c’est-à-dire l’arrivée du 120 Hz sur ce produit. Tant pis pour nous donc, même si l’on constate que la marque a peaufiné la gestion du rafraîchissement. Elle inaugure en effet un mode adaptatif qui n’était pas proposé sur le P40 Pro (Dynamique), qui seconde un mode Standard (60 Hz en permanence) et un mode Ultra (90 Hz en permanence). L’idée est, avec ce premier mode, de limiter la consommation énergétique.
L’interface utilisateur
L’heure n’est pas encore à Android 11 chez Huawei, qui néanmoins propose une nouvelle version de son interface maison, Emotion UI. C’est donc EMUI11, appliquée à Android 10, qui officie sur le smartphone. Il est bien entendu dépourvu des services mobiles Google (GMS), remplacés donc par les Huawei Mobile Services (HMS). Cela se traduit par une boutique d’applications Huawei AppGallery remplaçant le Play Store, par la nécessité d’installer des raccourcis web vers les applications de Google, ou encore par l’intégration du moteur de recherche d’applications unifié Petal Search. Diverses améliorations et nouveautés ont été apportées par des mises à jour depuis la sortie du smartphone, le nombre d’applications disponibles sur le portail de Huawei ayant largement crû. On note par exemple l’arrivée de Petal Maps, alternative à Google Maps.
Par ailleurs, Emotion UI 11 ne constitue pas une refonte de l’interface de Huawei, qui conserve globalement l’apparence de EMUI10. On note des améliorations au niveau du multi-fenêtrage, les messages pouvant s’ouvrir sous forme de pop-up par-dessus d’autres applications pour simplifier les réponses. On retrouve toujours la possibilité de créer soi-même des fenêtres pop-up en balayant l’écran depuis sa tranche droite ; elles sont désormais redimensionnables. Autre nouveauté à retenir : la possibilité de naviguer par des gestes, pour mettre en pause des contenus multimédias, faire défiler des photos dans la galerie ou de scroller dans le navigateur web sans avoir à toucher l’écran. Lorsque votre main est détectée, un petit pictogramme apparaît en haut de l’écran. Si l’on doute que la fonction soit utilisée au quotidien, elle pourra servir pour suivre des recettes de cuisine sans salir son écran… Enfin, Huawei insiste sur son nouvel Always-on Display (AoD), baptisé désormais Eyes-on Display. Le smartphone est censé détecter si le regard est porté sur lui pour activer l’AoD au besoin. Difficile à vérifier dans les faits, mais on apprécie l’enrichissement des possibilités de personnalisation, puisque de nouveaux thèmes sont accompagnés par la possibilité d’utiliser ses propres photos.
Les performances
Le Mate 40 Pro inaugure une nouvelle puce Huawei, le Kirin 9000 succédant au Kirin 990 intégré à la série P40. La puce inclut 8 cœurs, dont un Cortex-A77 à 3,13 GHz, deux à 2,54 GHz et quatre Cortex-A55 à 2,04 GHz. Elle inclut un modem 5G, connectivité qui n’était proposée qu’en option sur le Mate 30 Pro, un GPU Mali-G78 MP24, et bénéficie d’une gravure très fine, en 5 nm. Elle se voit, dans la version que nous avons essayée, flanquée de 8 Go de mémoire vive, sans course aux Go donc, bien des concurrents équipant leurs smartphones de 12 Go de RAM. Est-ce vraiment une surprise ? Le smartphone tourne comme du papier à musique, et ne nous a fait subir aucun ralentissement, même fortement sollicité. Tous les jeux que nous lançons habituellement sur nos smartphones ne sont toutefois pas disponibles sur l’AppGallery… Quoi qu’il en soit, les tests Labo que nous avons lancés sur l’appareil témoignent de la bonne prestation de ce Kirin 9000. Dans la veine des smartphones Android de bonne tenue, nous avons relevé l’affichage de 22 fps lorsque nous avons lancé le niveau d’exigence le plus basique de notre test JavaScript, soit un temps de réponse mesuré à 46 ms. Il ne sourcille pas au quotidien, et le smartphone continue d’afficher 11 fps au niveau suivant (temps de réponse de 89 ms), tandis que nos paliers les plus ardus ont fait tomber ce score à 7, puis 5 fps (143 et 194 ms). Rien de choquant dans l’univers d’Android, et de quoi garantir un fonctionnement très fluide, voire un peu plus que la moyenne.
La photo et la vidéo
Le Mate 40 Pro se positionne comme une caméra de poche, et vise à ce titre les amateurs de vidéo. D’un point de vue strictement technique, le smartphone propose le même équipement que le P40 Pro. Il est donc pourvu d’un capteur principal de 50 mm, livrant des photos de 12,5 Mpx via l’agrégation de pixels (pixel binning), avec un grand-angle (f/1,9) et une stabilisation optique. Un second module, de 12 mégapixels pour sa part, et avec une optique équivalente à 125 mm (f/3,4), offre quant à lui un zoom périscopique 5x, avec stabilisation là aussi. Un troisième module de 20 Mpx (et non de 40 Mpx, comme c’est le cas sur le P40 Pro), est quant à lui complété par une optique ultra-grand-angle (équivalent 18 mm, f/1,8). Un capteur ToF, dédié à la profondeur de champ, complète le cercle. À noter également que l’ensemble des optiques bénéficie d’une certification Leica.
Nos essais se sont avérés aussi engageants que nos tests réalisés avec le P40 Pro, ce qui n’a rien de surprenant en soi. Les clichés sont très détaillés en plein jour, et si le Mate 40 Pro ne bénéficie pas, au grand-angle, de la plus grande ouverture du marché, il compense largement en basse luminosité par un mode nuit toujours aussi bluffant. On retient également un zoom optique stabilisé et efficace, de jour du moins, son ouverture à f/3,4 l’handicapant lorsque la lumière vient à manquer.
Nos tests Labo corroborent ces impressions. Le capteur principal, notamment, offre une excellente résolution, qui se traduit tant en centrage qu’en homogénéité, mais aussi par la possibilité de réaliser d’importants recadrages. Très peu de défauts optiques sont perceptibles – à peine une légère distorsion géométrique – et l’appareil permet d’obtenir un haut de niveau de détail à 500 comme à 250 lux. Autant dire que le Mate 40 se fait à l’occasion oiseau de nuit.
C’est aussi en vidéo, que le Mate 40 Pro entend se démarquer. Le smartphone ne propose en effet pas d’enregistrement 8K – il faut se tourner vers Samsung et Xiaomi pour ces options -, mais de la 4K jusqu’à 60 fps. Ce modèle mise sur des options de suivi du sujet avec un crop dans l’image pour permettre un déplacement automatique fonctionnant effectivement très bien. L’option rappelle ce que propose par exemple Samsung depuis sa gamme Galaxy Note. On retrouve également une option de stabilisation électronique à activer au besoin, mais aussi un outil baptisé Story Creator, et permettant de créer des clips d’une quinzaine de secondes avec des effets et transitions prédéfinis. Huawei mise en outre sur le HDR en vidéo.
Au rayon des selfies, Huawei retranche des pixels au capteur de son P40 Pro (32 Mpx), préférant un capteur de 13 Mpx sur son Mate 40 Pro. Il est complété par un capteur de profondeur permettant évidemment de peaufiner les portraits. Ce double module est servi par des options logicielles intéressantes : un ultra-grand-angle adaptatif (toujours f/2,4) s’activant automatiquement lorsque le smartphone est utilisé en mode paysage. L’utilisateur shoote alors à un équivalent de 22 mm, mais il est possible d’opter jusqu’à un équivalent de 18 mm, ou bien sûr de repasser au grand-angle standard. C’est cette focale qui reste privilégiée lorsque le smartphone est tenu en mode portrait, puisqu’a priori, un seul sujet est censé être dans le champ. Nos tests Labo ont par ailleurs mis en lumière quelques défauts d’homogénéité et, si les déformations optiques sont rares, des résultats en basse luminosité moins convaincants qu’avec l’appareil photo dorsal du Mate 40 Pro. Rien de scandaleux toutefois.
Le rendu audio
Le Mate 40 Pro s’appuie sur un système de haut-parleurs stéréo (un en haut, l’autre en bas), pour compléter une prise USB-C faisant également transiter l’audio. Comme la majorité des terminaux d’aujourd’hui, le smartphone est donc dépourvu de prise jack, conduisant naturellement l’utilisateur à se tourner vers des écouteurs Bluetooth, tels les très réussis FreeBuds Pro que nous avons d’ailleurs testés. Précisons ici que le smartphone est compatible avec le Bluetooth 5.2. Nous avons d’ailleurs mesuré en Labo une très bonne sensibilité Bluetooth de 57 dB en Labo.
Côté haut-parleurs, le smartphone offre une bande passante plutôt équilibrée, si l’on excepte des extrêmes graves en retrait. À noter tout de même, un pic à 2,5 kHz, qui mettra donc les voix à l’honneur. La puissance obtenue est quant à elle convenable.
La qualité de réception (performances radio)
Il est désormais acquis que les smartphones haut de gamme sont compatibles avec les réseaux 5G, et le Mate 40 Pro ne fait pas exception. Le modem inclus à son Kirin 9000 lui permet d’être adapté au réseau en phase de développement en France.
Si nous ne testons pas encore les performances des smartphones 5G dans notre Labo, nous n’avons pas manqué d’évaluer celles du smartphone sur les autres bandes de fréquences qu’il supporte. Carton plein pour l’appareil, qui assure une excellente prestation tant en 2G qu’en 3G et, plus important encore, en 4G. Légèrement moins performant sur la bande 8 en 4G, le Mate 40 Pro s’est illustré sur les autres bandes de fréquences (1, 3, 7, 20 et 28).
Le flagship de Huawei est par ailleurs compatible avec le WiFi 6 (ax), en plus des autres normes a, b, g, n et ac. Nous avons évalué à titre indicatif la performance du smartphone à l’émission et à la réception de données à l’aide de ces différents types de WiFi. À l’exception d’une petite faiblesse en réception avec le WiFi n, le mobile s’est montré performant en envoi comme en réception de données sans fil, quelles que soient les normes utilisées.
L’autonomie
Le Mate 40 Pro, à l’essai, permet de bénéficier d’une autonomie comparable à celle du P40 Pro, excédant sans problème la journée d’usage. L’intégration d’une batterie de 4400 mAh, plus conséquente donc que celle du P40 Pro (4200 mAh), a également fait mouche au sein de notre Labo, puisque nous avons mesuré en moyenne 12h18 d’endurance à l’aide de notre test JavaScript. Une bonne prestation compensant une charge qui s’est avérée moins rapide qu’escompté, le passage de 0 à 100 % ayant nécessité quelque 2h13 en moyenne.
On note néanmoins que Huawei a fourni de nets efforts au rayon de la charge. Si le P40 Pro est compatible avec la charge rapide 40 W, le Mate 40 Pro se hisse à la hauteur des autres cadors du marché, par exemple le Find X2 Pro d’Oppo, et propose une charge rapide 65 W (avec l’imposant chargeur ad hoc fourni). A noter également que la charge sans fil reste proposée, et annoncée 85 % plus rapide que celle du Mate 30 Pro, soit 50 W.
Conclusion
Le Mate 40 Pro vient compléter une série P40 très aboutie. Le smartphone bénéficie d’un design réussi, plus élégant encore que celui du P40 Pro, avec son bloc photo dorsal caractéristique. Il jouit d’une fiche technique haut de gamme, présente de très bonnes performances, est compatible avec la 5G et conserve l’orientation multimédia de ses prédécesseurs. Également photographe de qualité, il se met à niveau de ses concurrents haut de gamme dans l’univers de la vidéo. On apprécie l’arrivée de la charge rapide 65 W, qui remplace une charge toutefois déjà très rapide sur le P40 Pro. Dans l’ensemble donc, cet immense Mate 40 Pro séduit, sans toutefois révolutionner l’expérience déjà très bonne qu’offre le P40 Pro. Il bénéficie en outre d’Emotion UI 11 (avec Android 10), basé sur des Huawei Mobile Services en évolution constante, mais imposant encore des concessions à l’utilisateur habitué à l’Android de Google. C’est d’autant plus frustrant qu’en termes de matériel et de design, le Mate 40 Pro se classe parmi les smartphones les plus séduisants du moment.