Le plus abordable des téléviseurs OLED de LG bénéficie d’une version légèrement mise à jour. L’occasion de revenir sur ce modèle qui nous avait fait forte impression.
En résumé
Après un excellent LG OLED 55B8S, LG revoit sa copie avec le 55B8PLA. S’il est identique en apparence, ce téléviseur OLED bénéficie d’améliorations notables pour offrir une image exceptionnelle à tous les niveaux. Les très rares défauts de son prédécesseur (uniformité décevante) ont été corrigés et LG s’offre même le luxe d’améliorer encore certains points pour atteindre la perfection. Et ce à un prix qui reste toujours abordable pour la technologie OLED. On applaudit.
Note technique
Les plus et les moins
- Le rapport performances/prix
- Les performances revues à la hausse en matière de colorimétrie et d’uniformité
- RAS !
Détail des sous notes
Notre test détaillé
L’ergonomie et le design
Pour qui veut s’équiper avec un téléviseur OLED sans hypothéquer sa maison, la version S du LG OLED B8 nous en avait mis plein les yeux. Le constructeur propose une légère mise à jour qui conserve le même design. Même si celui-ci commence à dater, on ne fera pas la fine bouche devant les bords en aluminium très fins et l’élégant pied en métal brossé. Ce dernier est suffisamment petit pour poser le téléviseur sur n’importe quel meuble. L’ensemble ne manque pas d’allure et on est loin d’un produit low-cost.
La connectique prend place au dos et sur la tranche du boitier qui regroupe l’électronique. Le LG OLED B8 dispose ainsi de quatre entrées HDMI 2.0 dont une ARC (sur le côté), de trois ports USB, d’une sortie audio numérique optique et casque, d’un port Ethernet et d’un port PCMCIA (interface CI+), sans oublier les connecteurs antenne et satellite. L’accès à Internet est assuré par la prise ethernet RJ45 ou la connexion Wi-Fi 802.11 ac. Le téléviseur est également doté d’une connexion Bluetooth 4.2 avec la prise en charge du profil A2DP pour diffuser l’audio en stéréo sans fil.
WebOS évolue en douceur avec une interface légèrement retouchée. Associé au processeur α7, la navigation est aisée et parfaitement fluide. Pour rappel, WebOS se présente sous la forme d’un bandeau qui se superpose à l’image. Il donne ainsi accès aux différentes sources vidéo et aux services de VOD. Le tout se pilote via la télécommande Magic Remote qu’il suffit de pointer vers le LG OLED B8 pour contrôler le curseur à l’image. Une fonctionnalité qui n’est pas sans rappeler feue la Nintendo Wii et qui demande un peu d’habitude pour maitriser le gyroscope qui est intégré. Le cas échéant la télécommande propose aussi des boutons et un curseur.
Les contrastes
Le B8S faisait très fort côté contraste. Surprise, le nouveau LG OLED 55B8OLA va encore plus loin avec un taux de contraste absolument parfait. Certes la luminosité est encore en retrait face à la version précédente (112 cd/m2 ici contre 159 cd/m2), mais pas de quoi faire une énorme différence non plus. Grâce à la dalle OLED, les noirs sont irréprochables, chaque pixel étant complètement éteint et ne laissant donc pas passer de lumière. L’homogénéité est également irréprochable sur toute la dalle. Bref, le B8 gagne encore en qualité sur ce point et atteint la note maximale de notre Labo.
La progressivité
La progressivité du téléviseur est évaluée en effectuant un relevé du niveau de lumière émis en fonction du niveau de pilotage de la dalle. En clair, nous comparons la courbe de gamma du signal vidéo en sortie du LG OLED 55B8PLA avec celle du signal d’origine en entrée. Viennent ensuite des mesures de progressivité sous cinq angles d’observation.
La courbe de gamma du 55B8 décroche au niveau des 3 bits, mais elle reste parallèle à celle du signal vidéo en entrée. C’est correct, à défaut d’être parfait.
De plus, le téléviseur fait mieux que son prédécesseur en affichant une luminosité de 112 cd/m2 aussi bien dans l’axe que sur les côtés. Où qu’il soit assis (dans l’axe ou sur le côté), le téléspectateur profitera donc d’une image d’excellente qualité.
La directivité
La directivité du téléviseur est évaluée à partir de la dérive en couleur en fonction du point d’observation. Nous réalisons un balayage sur plusieurs points avec des positions d’observation différentes.
Le LG OLED 55B8 que nous avions testé l’année dernière affichait une directivité bien maîtrisée. Cette nouvelle version enfonce le clou et s’avère absolument irréprochable sur ce point. Là encore, on ne s’étonne pas de mesurer un niveau de noir parfait sur toute la dalle grâce à la technologie OLED. En revanche, la directivité que nous avions relevée au niveau des couleurs sur son prédécesseur est désormais corrigée et inexistante.
La colorimétrie
Là encore, la génération précédente du B8 faisait des miracles avec une colorimétrie presque parfaite. Seule une dérive marquée notamment dans les bleus et dans le rouge venait légèrement grever la note finale.
Avec le 55B8PLA, LG a revu sa copie pour corriger ce menu défaut. Plus aucune dérive n’est à déplorer, le téléviseur affiche une colorimétrie exemplaire.
L’uniformité
Enfin, lors de notre test d’uniformité de la dalle, le précédent modèle nous avait déçus, récoltant une note moyenne. La faute à un écart d’uniformité de chrominance trop important se traduisant par un Delta U’V’ décevant de 0,0089. Un souvenir lointain pour cette nouvelle version qui met tout le monde d’accord avec son Delta U’V’ de 0,0033 seulement.
Et pour ne rien gâcher, l’écart d’uniformité de luminance est également excellent, avec une perte de luminosité de seulement 18 % (contre 10 % précédemment, mais bien malin qui pourra voir la différence à l’œil nu). Le maximum de 149 cd/m2 est atteint au centre près du bord inférieur. Le minimum de 122 cd/m2 se situe quant à lui dans le coin supérieur droit.
Conclusion
Après un excellent LG OLED 55B8S, LG revoit sa copie avec le 55B8PLA. S’il est identique en apparence, ce téléviseur OLED bénéficie d’améliorations notables pour offrir une image exceptionnelle à tous les niveaux. Les très rares défauts de son prédécesseur (uniformité décevante) ont été corrigés et LG s’offre même le luxe d’améliorer encore certains points pour atteindre la perfection. Et ce à un prix qui reste toujours abordable pour la technologie OLED. On applaudit.