Trois ans après sa Kilburn, Marshall lui apporte une héritière : la Kilburn II. Comme les autres enceintes de la marque britannique, l’appareil a donc droit à une mise à jour censée lui apporter quelques améliorations non seulement ergonomiques, mais aussi audio. Pari réussi ? Nous l’avons soumise à notre batterie de tests Labo pour le déterminer.
En résumé
Modèle plus transportable que véritablement nomade en raison de son poids de 2,5 kg, la Marshall Kilburn II constitue une mise à jour appréciable du modèle lancé en 2015. Son design, toujours aussi réussi, conserve le style vintage de la série : similicuir, grille à effet ampli et poignée en velours rouge sont de la partie. Dommage que la finition dorée du panneau de commande ait été abandonnée, de même que celle du logo de la marque. Pas de quoi se formaliser toutefois, d’autant que l’enceinte est plus légère de 500 grammes que son aînée, et qu’elle gagne une résistance aux projections d’eau et un témoin de charge lumineux bien utile à l’usage. Notez d’ailleurs à ce titre que, soumise à notre protocole de test, la Kilburn II est parvenue à tenir 15h25, contre 20 heures promises, ce qui en fait malgré tout un modèle très autonome. Connnectée en Bluetooth 5.0 (deux smartphones peuvent y être appairés), l’enceinte ne manque pas d’atouts. Elle offre pour commencer une puissance notable. Malgré son format relativement compact (23 x 16 x 14 cm), la Kilburn II peut monter jusqu’à 104 dB à 10 % de distorsion à 100 Hz. Elle livre en outre une bande passante linéaire ou presque, accentuant légèrement les basses autour de 100 Hz tout au plus. Les aigus se maintiennent sans problème jusqu’à 16 kHz, et l’on rappelle que même si aucune application ne permet de piloter l’enceinte, ses deux potentiomètres permettent de régler basses et aigus à l’envi. En cas de besoin, il reste possible de brancher une source musicale filaire à l’appareil, puisqu’il est doté d’une entrée auxiliaire. En somme, la Kilburn II constitue un modèle que l’on transportera avec plaisir dans un jardin ou que l’on emportera avec soi en pique-nique, et qui permettra de sonoriser sans problème une pièce de la maison.
Note technique
Les plus et les moins
- Réponse en fréquence étendue
- Modèle puissant compte tenu de son format
- Témoin de charge lumineux pratique
- Autonomie légèrement inférieure à la promesse de Marshall
- Logo et panneau de commande à la finition plastique
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Ergonomie et design
Le design de la Kilburn II varie assez peu, comparé à celui de la première enceinte du nom. Elle est désormais uniquement proposée en noir, quand son aînée profitait également d’un coloris blanc, mais conserve un habillage de velours rouge à l’intérieur de son anse. Le tout pèse 2,5 kg et mesure 24,3 x 16,2 x 14 cm, soit des dimensions similaires à celles de la première Kilburn. Le rendu est toutefois un peu plus massif, la faute à des coins en plastique destinés à assurer la résistance de l’appareil aux chocs, et donc à des courbes moins douces. Marshall conserve le similicuir grainé que l’on trouve sur tous les appareils de la marque, mais opère quelques concessions ici et là. Le panneau de commandes au fini laiton de la première Kilburn cède sa place à du plastique, moins qualitatif et, il faut avouer, moins esthétique. Le logo au centre de la grille avant de l’appareil, en plastique, perd sa finition dorée. On se consolera donc en notant que la Kilburn II gagne un peu plus de solidité, certes, mais aussi une certification IPx2 qui garantit sa résistance aux éclaboussures. Un point toujours utile pour un appareil destiné à être transporté en extérieur et utilisé dans un cadre festif. Bref, qui doit pouvoir résister à un début de pluie ou à un verre renversé. Le tout, malgré un design moins séduisant que celui de la première Kilburn, conserve une très bonne qualité de fabrication et inspire la confiance quant à sa robustesse.
Côté usage, Marshall conserve la simplicité de son premier modèle. Uniquement compatible Bluetooth (5.0), l’appareil n’est pas destiné à un usage multi-room, et s’utilise d’ailleurs sans application mobile. En revanche, il conserve une entrée auxiliaire, qui déménage du panneau supérieur à l’arrière de l’enceinte. En résulte donc un panneau de commande plus épuré, puisqu’on n’y trouve qu’un témoin lumineux réservé au Bluetooth sur la gauche. Trois potentiomètres l’accompagnent : le premier permet de régler le volume, le second de régler les basses et le troisième, les aigus. Notez la disparition du bouton d’allumage, puisqu’il suffit de baisser le volume au maximum pour éteindre la Kilburn II. Sur la partie droite de l’enceinte, un témoin de charge permet de visualiser en un coup d’œil le niveau de batterie restante : un ajout fort pratique pour les utilisateurs les plus nomades.
L’appairage est pour finir d’une simplicité enfantine. Il suffit d’un appui long sur la touche dédiée au Bluetooth, à l’extrémité gauche du panneau de commandes, pour que l’appareil puisse être connecté à un smartphone. La connexion (et la déconnexion) est d’ailleurs indiquée par un signal sonore : évitez de pousser le volume à son maximum lorsque vous appairez un terminal ! L’appareil peut d’ailleurs, grâce à sa connectivité Bluetooth 5.0, se connecter à deux smartphones à la fois, ce qui simplifie notamment l’organisation des playlists à plusieurs. Nous avons de notre côté rencontré de petits problèmes occasionnels pour connecter deux appareils à la fois.
Qualité audio
Rappelons ici que la Kilburn II est équipée d’un woofer couplé à un amplificateur de classe D (20 watts) et de deux tweeters associés à des amplis de 8 watts. Le rendu reste personnalisable, puisque les potentiomètres situés sur le panneau supérieur de l’appareil sont dédiés au rendu des graves et des aigus. Il faut également noter que le support du Bluetooth 5.0 inclut celui du codec AptX.
La bande passante acoustique de cette Kilburn II est dans l’ensemble très linéaire : comprenez qu’en l’absence de réglages personnalisés, elle devrait convenir à un public très large. On relève tout juste une très légère pré-accentuation des graves à 125 Hz, mais aussi des hauts médiums à 1,6 kHz, dans l’esprit rock qui constitue l’identité de Marshall. Les amateurs de rendus boomy pourront jouer avec le potentiomètre dédié pour donner un peu de corps aux titres qui le demandent.
Marshall promet un rendu stéréo grâce à l’usage de la stéréo Blumlein. Quid du résultat ? La technologie employée est assez éloignée de ce système de captation stéréo, mais force est de constater que l’effet de spatialisation sonore est réussi.
Pour finir, la Kilburn, malgré ses dimensions contenues (légèrement plus que celles de l’Acton Multi-room, par exemple), affiche une puissance similaire. L’appareil, passable à 10 % de distorsion et à 60 Hz (83 dB), monte néanmoins à 97 dB à 80 Hz et à 104 dB à 100 Hz. De quoi profiter d’une puissance très suffisante pour sonoriser une pièce de taille moyenne ou un pique-nique en extérieur.
Autonomie
La Kilburn promet une autonomie longue durée pour être facilement transportée en extérieur : elle est censée tenir plus de 20 heures. Celle-ci, notons-le, ne permet pas de recharger de smartphone au besoin, en l’absence de port dédié. En revanche, elle offre un système de charge rapide permettant de gagner en une vingtaine de minutes de quoi profiter de quelques heures d’écoute. Néanmoins, il est à noter que la Kilburn II affiche une autonomie légèrement inférieure à sa promesse initiale : soumise à notre protocole d’écoute, elle a tenu en moyenne 15h25 avant extinction, ce qui reste néanmoins très confortable.
Conclusion
Modèle plus transportable que véritablement nomade en raison de son poids de 2,5 kg, la Marshall Kilburn II constitue une mise à jour appréciable du modèle lancé en 2015. Son design, toujours aussi réussi, conserve le style vintage de la série : similicuir, grille à effet ampli et poignée en velours rouge sont de la partie. Dommage que la finition dorée du panneau de commande ait été abandonnée, de même que celle du logo de la marque. Pas de quoi se formaliser toutefois, d’autant que l’enceinte est plus légère de 500 grammes que son aînée, et qu’elle gagne une résistance aux projections d’eau et un témoin de charge lumineux bien utile à l’usage. Notez d’ailleurs à ce titre que, soumise à notre protocole de test, la Kilburn II est parvenue à tenir 15h25, contre 20 heures promises, ce qui en fait malgré tout un modèle très autonome. Connnectée en Bluetooth 5.0 (deux smartphones peuvent y être appairés), l’enceinte ne manque pas d’atouts. Elle offre pour commencer une puissance notable. Malgré son format relativement compact (23 x 16 x 14 cm), la Kilburn II peut monter jusqu’à 104 dB à 10 % de distorsion à 100 Hz. Elle livre en outre une bande passante linéaire ou presque, accentuant légèrement les basses autour de 100 Hz tout au plus. Les aigus se maintiennent sans problème jusqu’à 16 kHz, et l’on rappelle que même si aucune application ne permet de piloter l’enceinte, ses deux potentiomètres permettent de régler basses et aigus à l’envi. En cas de besoin, il reste possible de brancher une source musicale filaire à l’appareil, puisqu’il est doté d’une entrée auxiliaire. En somme, la Kilburn II constitue un modèle que l’on transportera avec plaisir dans un jardin ou que l’on emportera avec soi en pique-nique, et qui permettra de sonoriser sans problème une pièce de la maison.