En résumé
LG offre une petite mise à jour à sa gamme de téléviseurs OLED. Affichant toujours des images presque parfaites, ce LG 65C7V ajoute désormais la prise en charge de technologies récentes de Dolby avec le HDR à la sauce Dolby Vision et le son multicanal Dolby Atmos. Une fois de plus, cela se révèle être un excellent choix de la part de LG, d’autant que la diagonale se montre suffisamment grande pour même faire oublier l’absence d’écran incurvé aux amateurs du genre.
Note technique
Les plus et les moins
- La qualité des images
- Le design du téléviseur
- RAS
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Introduction
Avec la nouvelle gamme C7, LG promet une plus grande richesse des couleurs, tout en intégrant de nouvelles fonctionnalités. Direction le Labo pour voir ce que cet impressionnant modèle de 65 pouces a dans le ventre.
C’est au salon CES qui s’est tenu en janvier dernier à Las Vegas que LG avait dévoilé de nouveaux téléviseurs OLED dans la famille C7. Succédant à la gamme C6, ceux-ci se déclinent dans deux tailles de 55 et 65 pouces. C’est ce dernier qui nous intéresse ici.
L’ergonomie et le design
LG fait évolué sa gamme C6 de téléviseurs OLED. Estampillée C7, celle-ci se décline dans deux diagonales de 55 et 65 pouces, pour le 65C7V que nous testons ici. De face, on se retrouve en terrain connu avec le même design « Full Cinema Screen Blade Slim » que la génération précédente et ses bords en aluminium de couleur noir très fins et discrets. En revanche ceux qui cherchent un téléviseur OLED incurvé passeront leur chemin.
Par ailleurs, le pied du LG 65C7V ne change pas non plus, avec toujours cette construction en métal brossé très soignée qui souligne le côté haut de gamme du téléviseur. De par sa largeur très raisonnable et malgré la diagonale de 65 pouces, ce modèle OLED peut être posé sur un petit meuble.
Si le dos de votre appareil est apparent chez vous, sachez que le métal brossé est également de mise sur la partie supérieure à l’arrière. À l’inverse, la partie inférieure en plastique renferme toute l’électronique et la connectique.
En la matière, le LG 65C7V ne manque d’ailleurs de rien avec quatre entrées HDMI (dont une compatible ARC), trois ports USB dont un USB 3.0, deux prises d’antenne RF et Sat, un port Ethernet RJ45, une sortie audio numérique optique, une prise casque et un port CI+. Côté sans fil, LG propose à la fois le Bluetooth et le Wi-Fi 802.11ac.
Pas de changement du côté de la télécommande Magic Remote. Pour mémoire, celle-ci intègre un gyroscope afin de déplacer un pointeur qui permet de sélectionner les éléments à l’écran. Un moyen original et pratique pour naviguer avec aisance dans le menu, qui est très bien conçu par ailleurs. Le cas échéant, la télécommande dispose également d’un pavé directionnel et d’une molette au centre. La prise en main s’avère agréable, avec des bords arrondis et des boutons bien dimensionnés. Les grincheux pourront regretter l’absence de rétro-éclairage, mais le poids reste ainsi contenu et avec un peu d’entrainement il est aisé de l’utiliser à l’aveugle dans l’obscurité.
Un mot enfin sur le système d’exploitation de cette Smart TV. LG reste fidèle à WebOS 3.5, qui s’avère (au moins) aussi pratique et performant que les solutions concurrentes. L’interface se présente sous la forme d’un bandeau qui s’affiche sur la partie basse du téléviseur et qui permet d’accéder aux chaînes favorites, aux principales applications et aux sources vidéo. Point fort de cette solution, il n’est pas nécessaire de se plonger dans le mode d’emploi pour savoir comment l’utiliser. Outre son intuitivité, WebOS 3.0 affiche des informations contextuelles bien pratique et la navigation reste toujours fluide.
Enfin, la partie son est assurée par un système qui délivre une puissance de 40 Watts. Mais surtout, LG compte parmi les premiers constructeurs à proposer le format Dolby Atmos en plus des désormais classiques Dolby Surround et DTS. Si vous êtes abonné à Netflix par exemple, vous pourrez profiter de contenus compatibles pour des effets encore plus réalistes avec un son théoriquement tridimensionnel.
Les contrastes
Le LG 65C7V est équipé d’une dalle OLED de 65 pouces en Ultra HD (3840 x 2160 pixels). Comme pratiquement tous les constructeurs aujourd’hui, LG a abandonné la 3D. En contrepartie le constructeur offre la compatibilité avec plusieurs formats HDR : HLG, HDR 10 et Dolby Vision. À ce titre, le téléviseur donne non seulement accès à Netflix en 4K pour les abonnés, mais également aux programmes Dolby Vision et Dolby Atmos qui seront diffusés prochainement par la plateforme de streaming.
Le contraste de la LG 65C7V est évalué par le biais de deux mesures : d’abord une mesure d’homogénéité puis une mesure de zonage à l’aide d’une mire à damier. OLED oblige, alors que nous avons relevé une luminosité conséquente de 304 cd/m2 au centre de l’image, c’est dans les noirs que le LG 65C7V excelle avec une valeur de 0,001 cd/m2, soit la limite de notre sonde de mesure. En clair aucune lumière n’est émise par le téléviseur.
Vu le niveau de noir, il n’y a évidemment aucune fuite de lumière. On notera simplement un léger bruit dans les noirs. Nous avons mesuré du noir de 0,074 cd/m2 en haut de l’image, 0,017 cd/m2 en bas, 0,014 cd/m2 à gauche et enfin 0,018 cd/m2 à droite. Reste que l’homogénéité du LG 65C7V est en retrait par rapport à son prédécesseur de 55 pouces, qui avait obtenu la note maximale. Mais ne vous y trompez pas, malgré cela, le taux de contraste reste excellent.
La progressivité
Pour évaluer la progressivité du LG 65C7V, nous mesurons d’abord le gamma afin de relever le niveau de lumière émis par le téléviseur en fonction du niveau de pilotage de la dalle. Ensuite, nous mesurons également cette progressivité sous cinq angles d’observation différents, ainsi que la directivité à partir de cinq zones d’observation : face au téléviseur, sur la droite, et sur la gauche avec un angle de 45 degrés, au dessus (en position debout), et enfin en dessous (allongé par terre). Le LG 65C7V affiche une courbe de gamma qui est pratiquement parallèle à la référence. La directivité est donc excellente, quel que soit l’angle d’observation du téléviseur.
Lors du test de directivité, nous avons mesuré une luminosité de 304 cd/m2 au centre de l’image, de 238 cd/m2 à droite et de 233 cd/m2 à gauche. La baisse de luminosité est donc peu importante lors du visionnage sur les angles.
La directivité
Pour notre autre test de directivité, nous évaluons la dérive en couleur en fonction du point d’observation. Le balayage est réalisé sur plusieurs points avec des positions d’observation différentes.
Mesure de directivité noir/blanc angulaire LG OLED 65C7V
Nous avons relevé un noir de 0,001 cd/m2 aussi bien au centre que sur les bords de l’image. Le ratio de blanc sur noir (contraste) est de 304 000 dans l’axe, de 233 000 à gauche et de 238 000 à droite. Le LG 65C7V n’affiche quasiment aucune perte. Il faut vraiment se placer sur le côté avec un angle supérieur à 60° pour que la lumière diminue de moitié. Là encore, l’OLED montre sa supériorité sur le LCD.
La colorimétrie
Les couleurs du LG 65C7V sont irréprochables avec un spectre de couleurs qui excède l’espace EBU, et pratiquement 97% du DCI-P3.
L’uniformité
Les écarts de luminance et de chrominance permettent d’évaluer l’uniformité du LG 65C7V. La lumière est parfaitement répartie sur tout l’écran. Nous avons relevé une perte de luminosité maximale de 16%, ce qui est négligeable. Le niveau le plus faible est de 126 cd/m2 et le niveau le plus élevé de 150 cd/m2. Nous avons également mesuré un écart de chrominance de 0,00134 par rapport au centre de la dalle. C’est bien la seule critique que l’on peut faire à un téléviseur qui est autrement excellent à tous points de vue.
Uniformité LG OLED 65C7V
Conclusion
LG offre une petite mise à jour à sa gamme de téléviseurs OLED. Affichant toujours des images presque parfaites, ce LG 65C7V ajoute désormais la prise en charge de technologies récentes de Dolby avec le HDR à la sauce Dolby Vision et le son multicanal Dolby Atmos. Une fois de plus, cela se révèle être un excellent choix de la part de LG, d’autant que la diagonale se montre suffisamment grande pour même faire oublier l’absence d’écran incurvé aux amateurs du genre.