Sélection

Les meilleurs films à ne pas manquer sur Netflix en novembre 2025

31 octobre 2025
Par Arthur
Les meilleurs films à ne pas manquer sur Netflix en novembre 2025
©Netflix

En novembre, Netflix sort l’artillerie lourde. Spielberg, Bourne, SOS Fantômes, Transformers… La plateforme confronte les légendes du cinéma et les icônes de la pop culture. Au cœur de cette programmation, l’événement du mois : « Frankenstein » de Guillermo Del Toro, relecture poignante du chef-d’œuvre de Mary Shelley.

En novembre, Netflix refuse de choisir. La plateforme organise une confrontation spectaculaire entre les monstres sacrés du cinéma et les mythes fondateurs de la pop culture.

D’un côté, le retour de titans du cinéma de guerre (Spielberg) et de l’espionnage (Bourne) qui ont redéfini leur genre ; de l’autre, des blockbusters cultes des années 80 et 90 qui ont forgé notre imaginaire collectif. Au milieu de cette bataille de géants, deux créations originales très attendues – un drame contemplatif et la relecture d’un mythe éternel – viennent compléter une sélection conçue pour tous les regards, entre pure nostalgie, grand spectacle et ambition cinéphile.

1er novembre : Hook ou la revanche du Capitaine Crochet

Steven Spielberg pose la question que personne n’osait formuler : et si Peter Pan avait grandi ? Bien plus qu’une simple adaptation, Hook (1991) est une relecture mélancolique du mythe de J.M. Barrie. Robin Williams est bouleversant en Peter Banning, avocat d’affaires surmené, consumé par le capitalisme, qui a tout oublié de Neverland, de Clochette et de son passé d’enfant qui ne voulait pas grandir.

Face à lui, un Dustin Hoffman exubérant campe un Capitaine Crochet en pleine dépression, privé de son ennemi juré. Emporté par la musique iconique de John Williams, le film est un conte baroque sur la transmission et la magie de l’enfance. C’est un film-doudou qui continue d’émouvoir une génération entière.

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1er novembre : SOS fantômes

Bien avant que les univers étendus ne deviennent la norme, il y avait Venkman, Stantz, Spengler et Zeddemore. SOS Fantômes (le film original de 1984) est un miracle d’équilibre : l’idée de génie d’Ivan Reitman est de traiter le paranormal avec le pragmatisme d’exterminateurs de nuisibles dans un New York poisseux et cynique.

Le film doit tout à son trio génial (Bill Murray, Dan Aykroyd, Harold Ramis), dont l’alchimie et les dialogues improvisés font mouche à chaque instant. C’est une comédie au timing parfait, un film de monstre culte (Bouffe-Tout, Stay Puft) et un blockbuster décomplexé qui a prouvé qu’on pouvait faire rire et peur en même temps. Who you gonna call ?

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1er novembre : Passengers

Sur le papier, Passengers (2016) avait tout du space opera romantique. Un voyage de 120 ans vers une nouvelle planète. Deux passagers, Chris Pratt et Jennifer Lawrence, se réveillant 90 ans trop tôt. Mais le film de Morten Tyldum (Imitation Game) cache une prémisse bien plus sombre. C’est d’abord Chris Pratt qui se réveille, seul. Face à une solitude écrasante, il commet l’irréparable : réveiller une autre passagère, la condamnant à la même existence.

Le film bascule alors de la romance de science-fiction en thriller psychologique sur le consentement, la solitude et l’égoïsme. Visuellement très réussi, Passengers pose une question morale vertigineuse et dérangeante.

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4 novembre : La saga Transformers

Michael Bay, l’architecte du chaos, l’artisan du « Bayhem », débarque sur Netflix avec quatre volets de sa saga spectaculaire, Transformers (Transformers, La revanche, L’âge de l’extinction, The Last Knight). C’est le cinéma-attraction poussé à son paroxysme, une invitation à la régression jouissive où des robots géants s’affrontent au son du métal hurlant et des explosions à faire trembler les fondations du home-cinéma.

Souvent critiqué pour sa frénésie visuelle et son scénario tenant sur un post-it, le style de Bay est pourtant inimitable : une fureur visuelle où la démesure est la seule règle, où chaque plan est un tableau saturé de lens flares et d’action. C’est bruyant, excessif, parfois épuisant, mais toujours fascinant.

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7 novembre : Frankenstein

Adapter Frankenstein en 2025, après des centaines de versions, est un pari risqué. C’est pourtant l’événement original Netflix du mois. Cette nouvelle lecture signée Guillermo Del Toro promet de s’éloigner des clous rouillés et du « It’s alive ! » de James Whale pour revenir à l’essence philosophique et tragique du roman de Mary Shelley.

On attend une œuvre sombre, gothique, et un drame existentiel centré non pas sur le savant fou, mais sur la créature, campée par l’excellent Jacob Elordi : un être doué de conscience, avide de savoir et d’amour, mais rejeté par son créateur et par l’humanité à cause de sa différence. Une réflexion sur l’orgueil scientifique, la solitude et la véritable nature de la monstruosité.

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13 novembre : Crazy, Stupid, Love

Oubliez les comédies romantiques formatées. Crazy, Stupid, Love (2011) est une dissection brillante, hilarante et chorale des affres de l’amour. Le film doit tout à son casting cinq étoiles en état de grâce : Steve Carell, parfait en quadra largué qui a oublié comment séduire, est pris sous l’aile d’un Ryan Gosling impérial en coach de séduction.

Mais la vraie force du film est son scénario (signé Dan Fogelman, futur créateur de This Is Us), qui tisse des intrigues multiples (Emma Stone, Julianne Moore) s’entrecroisant avec une intelligence narrative rare, jusqu’à un twist final jubilatoire. C’est drôle, touchant et terriblement juste.

13 novembre : Il faut sauver le soldat Ryan

Le film s’ouvre sur 27 minutes qui ont tétanisé le monde et changé à jamais la façon de filmer la guerre. En filmant le débarquement à Omaha Beach caméra à l’épaule, avec un réalisme viscéral, presque documentaire, Steven Spielberg a créé un monument. Le son, le chaos, la peur : le spectateur n’est plus simple témoin, il est sur la plage, aux côtés de Tom Hanks.

Mais réduire Ryan (1998) à son introduction serait une erreur. C’est avant tout une œuvre poignante sur l’absurdité du conflit et la quête d’humanité au cœur de l’horreur. Cette mission pour retrouver un seul homme au milieu de l’enfer est un chef-d’œuvre absolu.

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21 novembre : Train Dreams

À l’opposé exact du fracas des Transformers, Train Dreams est la pépite de l’automne. Adapté du roman acclamé de Denis Johnson, le film suit la trajectoire intérieure de Robert Grainier, un ouvrier du rail dans l’Amérique rurale du début du XXe siècle, dont la vie est bouleversée par une tragédie personnelle.

On attend un drame mélancolique, un western crépusculaire qui prend le temps de filmer les paysages immenses et les silences habités. Une réflexion sur la mémoire, la solitude et la fin d’une époque, portée par une mise en scène que l’on espère sobre et puissante. La sortie à ne pas rater pour les cinéphiles.

23 novembre : La saga Jason Bourne

En 2002, La Mémoire dans la peau a fait l’effet d’une bombe. Oubliez les gadgets, les smokings et les Aston Martin. Jason Bourne, c’est le réalisme brutal, l’anti-Bond. Caméra à l’épaule, montage « cut » frénétique, combats au corps-à-corps viscéraux : Paul Greengrass (sur La Mort et La Vengeance dans la peau) impose une nouvelle grammaire du film d’action.

Matt Damon incarne à la perfection cet agent amnésique, machine à tuer en quête d’identité, traqué par sa propre agence dans un thriller paranoïaque haletant. Une trilogie essentielle qui a tout changé, rendant instantanément obsolète tout ce qui l’a précédé.

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Article rédigé par
Arthur
Arthur
rédacteur série TV sur Fnac.com
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