Top des meilleurs films de Margot Robbie

Barbie (2023)

Elle est l’une des productions les plus attendues de 2023. Barbie est la première adaptation en prise de vues réelles de l’univers de la poupée, fleuron de la société Mattel lancé en 1959. Qui d’autre que Margot Robbie pouvait incarner au mieux ce personnage ancré dans la culture populaire depuis bien des décennies ? Avec Ken, incarné par Ryan Gosling, Barbie s’en va à la découverte du monde réel. Une comédie américano-britannique de moins de deux heures qui étoffe un peu plus la filmographie de l’actrice australienne.

Le loup de Wall Street (2013) 

Un rôle audacieux et séduisant, qui va comme un gant à Margot Robbie. Dans Le loup de Wall Street, film de Martin Scorsese presque à vocation documentaire, Margot joue à merveille une femme trophée dont le destin dépend du succès de son mari, et derrière ses airs glamoureux se cache une réelle dénonciation de sa condition. Dans la peau de la femme des rêves de Leonardo DiCaprio, elle semble vivre une histoire d’amour idéale qui pourtant tourne au cauchemar : Leonardo absolument enivré par les excès malsains du monde des hautes financesse montre violent et abusif, tandis que le support de la famille et des biens se retrouve entièrement entre les mains de Margot. Entre réalisation jouissive du rêve américain et autodestruction ingérable, les 3 heures palpitantes du film sont aussi une mise en lumière sociale.  

Diversion (2015)

Une mise en scène qui parvient à complètement nous épater dans Diversion de Glenn Ficarra, plaçant Margot Robbie au centre de ce show impressionnant sur les stratégies du vol organisé. Eclatante aux côtés de Will Smith, elle apprend avec intelligence et zèle la diversion :une technique de manipulation rusée lui permettant de détourner l’attention des victimes qu’elle parvient toujours à voler. Le duo nous en met plein la vue avec cette représentation des manœuvres psychologiques, toujours dans une alchimie attachante et souvent comique. Margot est dans sa zone de confort dans la peau de Jess, pickpocket débutante mais constamment coquette et ravageuse.  

Suicide Squad (2016)

Grâce à Suicide Squad de David Ayer, Margot Robbie décroche un rôle qui marquera sa carrière et qui lui collera à la peau comme une seconde identité. Incarnant de manière plus réaliste que jamais un personnage original et intriguant, elle laisse exprimer son talent et son cran dans la peau de Harley Quinn. Ornée de ses emblématiques accessoires, sa coiffure et son style maintenant mythiques (ayant permis au film de remporter l’Oscar des meilleurs maquillages et coiffures en 2017), Margot a su faire de Harley une icône enhardie et un super héros mondialement reconnu, tout à fait légitime. Digne de ce nom et de ce statut grâce à Margot, Harley l’anti-héroïne psychopathe éprise du Joker, personnifie le fantasme et la démesure sans se priver de charme depuis 2016.  

Moi, Tonya (2017)

Dans Moi, Tonya film biographique très noir de Craig Gillespie, Margot Robbie joue le rôle exigeant de la fameuse patineuse artistique Tonya Harding. Dans le milieu élitiste et peu empathique des sports artistiques individuels, les racines et histoires personnelles des athlètes sont bien souvent occultées ou considérées comme insignifiantes. Un milieu rude, au sein duquel Tonya dont l’enfance fut marquée par les abus domestiques, essaye coûte que coûte d’assurer sa place et de tenir le coup. Dans un synopsis riche en rebondissements où Margot est confrontée à des défis divers qui montrent tout à fait l’acharnement de l’athlète sur sa réussite personnelle, elle semble prête à tout, et même au crime… Un angle bien plus humain pour traîter du cas de la patineuse, impitoyablement jugée et rejettée du public. Margot Robbie met à bien son énergie pétillante et charismatique pour cette interprétation complexe, dans des scènes d’humour et de situations comiques finalement rafraichissantes.

Terminal (2018)

Premier rôle pour Margot Robbie dans ce thriller dramatique de Vaughn Stein. Incarnant comme toujours à la perfection et avec beaucoup de crédibilité la femme fatale dont le but est l’indépendance et la liberté, elle joue dans Terminal l’audacieuse Annie/Bonnie. Dans le terminal d’une gare glauque et ténébreuse où se retrouvent des tueurs à gages afin de se faire attribuer leur prochaines missions, Margot se retrouve comme souvent seule dans un milieu viril, cruel et dangereux. Sans surprise réelle, ses atouts sont mis en scène dans l’objectif d’en faire un personnage à la féminité mystérieuse et envoutante. Elle use de ses charmes et malices afin de se sortir de ce lieu sombre coupé du monde, en se lançant dans un jeu de déguisement lui offrant plusieurs identités. Bien que ces dernières soient clichées et corrélées au physique idéal de la jeune femme, Margot n’échoue jamais à nous épater par son jeu d’actrice toujours persuadant ! 

Scandale (2019)

Retraçant une histoire vraie ayant bouleversé les Etats-Unis, Scandale est un drame de Jay Roach. Le film est tourné en suivant les péripéties entrainées par l’accusation pour harcèlement sexuel de Roger Ailes, créateur de la chaîne d’information plutôt conservatrice Fox News. Charlize Theron incarne la journalistechargée de reporter les faits, Nicole Kidmann la première dame à prendre la parole (Gretchen Carlson), et Margot Robbie entre dans ce milieu oppressant dans la peau de Kayla, nouvelle arrivante. Elle remporte grâce à son jeu le prix de la meilleure actrice pour un second rôle aux Golden Globes de 2020, et montre qu’elle ose prendre place dans des synopsis réellement engagés et courageux. Les trois actrices aux physiques répondant aux mêmes standards (blondes et raffinées) illustrent parfaitement avec une implicite ironie l’absurdité de l’hypersexualisation des femmes, même dans des milieux professionnels aux apparences sérieuses et exigeantes. Dans la normalisation de discriminations dégradantes qui provoquent la peur et l’impuissance, briser le silence est l’acte périlleux mais libérateur par excellence.  

Once Upon a Time in Hollywood (2019)

Quentin Tarantino met en scène Brad Pitt et Léonardo DiCaprio dans cette comédie dramatique, incluant Margot Robbie dans l’un des seconds rôles non omniprésents mais pourtant indispensables à la morale et au message de l’histoire. Derrière les airs légers de cette œuvre drôle au premier abord, se présente un véritable engagement social sur les destins tragiques des artistes de cinéma oubliés ou bloqués dans l’échec. DiCaprio et Pitt jouent ironiquement deux acteurs qui essayent du mieux qu’ils peuvent de reprendre leurs vies en main pour se réintégrer dans le monde impitoyable du succès à Hollywood. Pendant ce temps Margot Robbie incarne Sharon Tate, une actrice mystérieusement assassinée en pleine grossesse (histoire vraie). De sa prestance lumineuse et chaleureuse, elle offre à l’actrice oubliée un esprit réinventé et un hommage plus humain. La finesse de Once Upon a Time in Hollywood dans sa manière de traiter avec légèreté des thèmes sociaux difficiles contribue à le faire remporter en 2020 le Golden Globe de la meilleure comédie.

Birds of Prey (et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn) (2020)

Un film qui a bénéficié non seulement du jeu, mais aussi de la production de Margot Robbie, reprenant avec enthousiasme et passion son rôle emblématique : Harley Quinn, bien évidemment ! Dans un univers DC alliant le glamour et la séduction aux scènes violentes sensationnelles et déchainées, Margot Robbie explore dans la liberté et la créativité les codes des personnages féminins dans les rôles de super héros au cinéma. Birds of Prey (et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn) est non seulement très réussi, mais fait aussi du bien : la rage et l’énergie féminine y sont totalement repensées dans le cadre masculinisé de soif de combat, de vengeance et de lutte pour la victoire. Le casting de rêve (dont Mary Elizabeth Winstead, Rosie Perez et Jurnee Smollett-Bell) s’aventure dans l’interprétation envoûtante de ces femmes membres d’un redoutable gang, n’ayant rien à envier aux super-héros masculins, depuis longtemps reconnus et acceptés aux devants de la scène !