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Le top des meilleurs albums des Rolling Stones : les vieux loups du rock !

23 octobre 2023
Par Mathieu M.
Le top des meilleurs albums des Rolling Stones : les vieux loups du rock !

En cinquante ans de carrière, les Rolling Stones ont tout connu. Gloire, fortune, sexe, drogue… Ils restent aujourd’hui l’incarnation de la rock’n’roll attitude, que ce soit en studio ou en live. L’engouement exceptionnel suscité par le lancement de leur nouvel album prouve, s’il en était besoin, qu’ils sont toujours au sommet. L’occasion pour nous de faire un point sur les disques à (ré-)écouter absolument.

The Rolling Stones

Sur le tout premier disque britannique des Rolling Stones, The Rolling Stones, publié en 1964, le groupe démontre sa principale influence : composé quasi exclusivement de reprises de blues américains, sans oublier un rock de Chuck Berry, l’opus s’inscrit dans la tendance d’alors , celle du rhythm and blues.

Avec Mick Jagger au chant, Brian Jones à la guitare et à l’harmonica, Keith Richards à la deuxième guitare, Bill Wyman à la basse et Charlie Watts à la batterie, la jeune formation apparaît davantage comme un groupe qui réunit des connaisseurs pointus du son venu du Mississippi plutôt que comme des rockstars. Pourtant, leur style unique commence à poindre : ce premier opus permet d’en apprécier les balbutiements, sur des morceaux pêchus tel I Just Want to Make Love to You ou plus langoureux (Tell Me).

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Exile on Main St

Dixième album des Stones, Exile on Main St. est régulièrement considéré par les journalistes et le public comme leur meilleur, et l’un des disques indépassables du rock’n’roll. Enregistré entre 1970 et 1972, il témoigne d’une période douloureuse pour le groupe : après le départ de Brian Jones (décédé en 1969 et remplacé par Mick Taylor), les membres restants s’aperçoivent que leur manager les a plus ou moins roulés et quittent l’Angleterre où ils sont menacés par le fisc.

Réfugiés dans le Sud de la France, ils mettent en boîte dans une villa une œuvre brute de décoffrage, bourrée de morceaux énergiques, comme Rocks Off, Rip This Joint ou Tumbling Dice, sans oublier une reprise de Robert Johnson, Stop Breaking Down. L’ambiance, entre fête orgiaque et descente de drogues, donne aux chansons un résultat contrasté et magistral, marqué par l’excellence du tandem Jagger/Richards dans la composition et l’écriture des paroles.

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Let it Bleed

Si dans nombre d’émissions, jeux vidéo et autres films en lien avec la guerre du Vietnam, la musique des Stones apparaît, c’est qu’un disque comme Let it Bleed, paru en 1969, en a été une sorte de bande-son. Gimme Shelter, avec sa puissance, ou You Can’t Always Get What You Want, et sa mini-symphonie, chantent une époque troublée. Les Stones, en train de se séparer de leur premier leader Brian Jones (qui décèdera tragiquement quelques semaines plus tard), décrivent le tumulte de la fin de l’ère hippie, mêlent blues et rock pur et dur, pour accoucher d’un de leurs (nombreux) chefs d’œuvre.

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Sticky Fingers

Si les Stones sont aussi connus pour leurs slows, en particulier Angie, c’est sur Sticky Fingers qu’on trouve l’un de leurs meilleurs morceaux lents : Wild Horses. Enregistré avec Mick Taylor, l’album a une coloration blues assez marquée : fil rouge de la carrière des Stones, ce phénomène est accentué par la patte de ce nouveau guitariste au toucher très particulier. Brown Sugar ou Sister Morphine figurent en outre parmi les tubes régulièrement repris en concert à partir de ce disque de 1971.

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Beggars Banquet

Si son enregistrement est resté célèbre en raison de la présence de Jean-Luc Godard en studio, qui filme les Stones durant leur processus créatif pour le film One + One, Beggars Banquet a marqué l’histoire pour son contenu. À la frontière de la pop psychédélique, du rock brut et de la musique engagée, cet album, le dernier avec Brian Jones véritablement actif, démontre toute la palette sonore du groupe à la fin des années 1960. Sympathy for the Devil et son rythme satanique, Street Fighting Man avec son hommage à Mai 68 ou Salt of the Earth, célèbre pour son couplet chanté pour une fois par Keith Richards, en constituent les meilleurs moments.

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Some Girls

La popularité de la disco a eu pour conséquence d’influencer d’autres artistes. Avec leur tube Miss You, présent sur l’album Some Girls, les Stones ont prouvé que ce rythme nouveau et dansant se mélangeait parfaitement au rock. Le reste de l’opus démontre que le troisième guitariste des Stones, Ron Wood, arrivé en 1975, a su trouver sa place au sein des Pierres qui roulent !

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Aftermath

Sorti en 1966, Aftermath est le premier véritable album des Stones à reposer sur le tandem Richards/Jagger à la composition tout en incluant le remarquable travail d’arrangements pop de Brian Jones. Synthèse de la première partie de la carrière du groupe, il contient certains des plus grands classiques du rhythm and blues britannique, enregistré avec des instruments très variés (du dulcimer à l’orgue en passant par les marimbas) : Under My Thumb, Lady Jane ou Out of Time montrent comment la formation a accompli une certaine métamorphose à cette époque.

Shine a Light

Grand fan de rock (il était le monteur du film Woodstock), Martin Scorsese s’est associé au plus grand groupe vivant du rock en 2006 pour créer le documentaire Shine a Light. La bande son du film, enregistrée à l’automne au Beacon Theatre de New York, nous donne à entendre les Stones en live tels qu’on les connaît depuis une trentaine d’années : c’est le disque qui va avec un show dantesque réalisé lors de tournées mondiales pantagruéliques. Sensations fortes garanties à l’écoute des versions modernes de Paint it Black ou (I Can’t Get No) Satisfaction.

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Get Yer Ya Ya’s Out

Enregistré sur la côte Est des Etats-Unis en 1969, le live Get Yer Ya Ya’s Out témoigne de la première période des concerts des Stones. Bourré de classiques de cette époque, en particulier Jumpin’ Jack Flash, Street Fighting Man ou Sympathy For the Devil, l’opus nous aide à comprendre comment les Stones ont pu devenir si rapidement une référence pour tous les amateurs de rock en live !

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Blue and Lonesome

Dernier album studio en date des Rolling Stones, Blue and Lonesome se veut un hommage (un de plus) au blues, cette musique que les Stones ont toujours révérée, et dont ils ont contribué à la redécouverte. En douze reprises, Mick Jagger et les siens se tournent vers le style de leur jeunesse, le temps d’un disque fait à l’expérience qui offre aux fans l’occasion de découvrir des auteurs méconnus comme Willie Dixon ou Chester Burnett.

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Live at the El Mocambo

Mars 1977, entre la sortie de Black and Blue et de Some Girls, les Stones se rendent à Toronto pour l’un des concerts le plus inimaginables de l’histoire du rock. Sans le crier sur tous les toits, bien évidemment, ils se préparent à jouer au El Mocambo, une salle de… 300 personnes. Eux qui sont habitués à remplir les stades avec une aisance déconcertante, se produisent donc dans une atmosphère plus intimiste que jamais, pour deux soirs. Jusqu’à la sortie du Live at the El Mocambo, la terre entière – mis à part les quelques chanceux présents dans la salle – n’avait accès qu’à l’enregistement de quatre titres. Désormais, nous pouvons joyeusement profiter de l’intégralité du set et nous plonger, nous aussi, au cœur de cette formidable paranthèse enchantée.

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Article rédigé par
Mathieu M.
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