Il est évident que lorsque l’on parle de films fantastiques, les noms de Burton, Del Toro, et bien d’autres experts en la matière, nous viennent en premier. Mais d’autres arrivent à se faufiler dans cette sélection éclectique des meilleurs films de ces 80 dernières années. La liste pourrait évidemment s’allonger mais quand il faut faire un choix, les sentiments prennent l’ascendant. Voici la sélection des films fantastiques incontournables, à avoir dans sa DVDthèque.
King Kong – 1933
La créature la plus mythique du cinéma américain doit toute sa reconnaissance et sa glorification dans les autres films grâce à celui-ci. King Kong, de Ernest B. Schoedsack. Première version cinéma d’un gorille humanoïde d’environ 6 m de haut. Un géant contrarié lorsque des explorateurs arrivent sur son île de Skull Island. Capturé et rapatrié à New York, il laissera un souvenir indélébile du haut de l’Empire State Building dans cette œuvre aussi surprenante que tragique.
Sos Fantômes – 1984
Qui appelle-t-on en cas d’exposition ectoplasmique dans sa maison ? SOS fantômes évidemment ! 3 films amorcés par Ivan Reitman il y a plus de 35 ans. Une bande bien sympathique de super gentils en combinaison de chasseurs de fantômes. Drôle, léger, et ambitieux pour l’époque, dans une ambiance pop-corn bien nostalgique ancrée dans les années 80.
L’histoire sans fin – 1984
Réalisé par Wolfgang Petersen, L’Histoire sans fin, c’est celle de Bastien, un garçon qui adore lire et ne peut s’empêcher de subtiliser le roman fantastico-féérique du même nom. Au-delà de l’aventure merveilleuse qu’il va vivre par le biais de ce livre magique, c’est un voyage parsemé de rencontres et de défis métaphoriques qu’il va devoir affronter aux côtés d’Atreyu qui a la lourde mission de sauver ce royaume d’une fin certaine… Mais l’histoire a-t-elle une fin ? Où est-ce celle imposé par nos parcours respectifs pour atteindre l’âge de raison ?
Gremlins – 1984
On trouve toutes sortes de cadeaux sous le sapin de noël, mais celui-là est bel et bien unique : un Mogwai, adorable petite peluche prénommée Guizmo. Si celui-ci est exposé à la lumière, il meurt. S’il est en contact avec de l’eau, il se multiplie. La règle la plus drastique étant de ne pas le nourrir après minuit, sous risque de transformation en affreux Gremlins, une créature tout aussi étonnante qu’originale, visqueuse et diaboliquement méchante. Quand les 3 règles sont transgressées, rien ne va plus et ce conte de Noel de Joe Dante tourne au cauchemar pour notre plus grand souvenir de jeunesse.
Edward aux mains d’argent – 1990
On ne présente plus Tim Burton, dont la filmographie parle d’elle-même. Mais s’il ne faut garder qu’un chef d’œuvre, ce sera Edward aux mains d’argent. Un conte fantastiquement gothique, tout en fragilité, finesse et poésie, sur la différence et l’acceptation de l’autre. Rempli de personnages illuminés et attachants, ce film est sublimé par les décors, des idées uniques et une bande son signée Danny Elfman, reconnaissable parmi toutes. Un lancement de carrière pour Johnny Depp avec qui il formera un duo incontournable. Edward s’invite au cœur de votre foyer pour notre plus grand bien et pour cela on ne remerciera jamais assez, les ambassadrices Avon !
Hook – 1991
Steven Spielberg se fait plaisir et nous fait plaisir en extirpant Peter Pan de sa routine d’adulte afin de combattre de nouveau, le capitaine Hook ! C’est pour sauver ses propres enfants que cette fois-ci il va devoir plonger dans sa mémoire pour y retrouver son âme d’enfant et par la même occasion ses pouvoirs. Un film pour petits enfants qui encore aujourd’hui ravive la flamme des grands.
The Mask – 1994
S’il y a bien un film où Jim Carrey peut parfaire ce rôle si habituel de l’intrépide expressionniste c’est bien dans The Mask. Un film comme on en fait plus aujourd’hui et c’est bien dommage. Lorsque Stanley Ipkiss, petit banquier tranquille… trouve un masque qui une fois porté le transforme en personnage excentrique, et totalement désinhibé. Il ne lui en faudra pas plus pour enfin s’affirmer et être celui qu’il a toujours voulu être. Une comédie fantastique absolument splendide qui mixe humour et technologie avec brio.
Jumanji – 1995
Jumanji de Joe Johnston, évoque par son simple nom, une époque bien magique des films d’aventure pour toute la famille. Un condensé d’action, d’aventure, de courage et de solidarité. Incarné par Robin Williams dans l’un de ses rôles les plus marquants. Même si 2 autres suites voient le jour (en 2017 et 2019), rien ne remplacera l’original, une valeur sûre du cinéma d’antan qui encore aujourd’hui résonne comme un très bon roulement de tambour.
Sixième sens – 1999
Quand Sixième sens à débarqué au cinéma, il a su mettre tout le monde d’accord. Surtout pour le premier film d’un parfait inconnu, M. Night Shyamalan. Du genre de ceux que l’on regarde encore et encore, pour percevoir le moindre détail, pour nous aiguiller vers cette fin que l’on ne voit pas venir. Une mise en scène d’une précision implacable, un duo d’acteurs (Bruce Willis et Haley Joel Osment) en osmose. Entre thriller et fantastique, le spectateur reste en attente, et l’on se souviendra longtemps de la stupéfaction au moment de la révélation finale. Dommage que le réalisateur n’ait pas poursuivi dans cette veine, mais quand on commence aussi fort, il est parfois dur d’y rester.
Sleepy Hollow – 1999
On ne compte plus les collaborations entre Tim Burton et Johnny Depp. Dans Sleepy Hollow, il y campe Ichabod Crane, un investigateur des années 1800 un brin loufoque, bien décidé à percer le mystère du cavalier sans tête (fantasmagorique Christopher Walken) qui sévit dans le petit village de Nouvelle Angleterre. L’interprétation et la folie gothique de Burton sont à nouveau à l’honneur dans cette fable qu’il ne fait pas bon raconter aux enfants avant de dormir.
La Ligne Verte – 1999 
Film culte plébiscité du grand public, La Ligne Verte de Frank Darabont, adapté du roman de Stephen King est un plaisir non dissimulé pour une histoire aussi tragique qu’émouvante. La mise à mort du condamné Coffey (Michael Clarke Duncan) accusé du meurtre de deux fillettes, n’aura jamais était aussi difficile pour Tom Hanks, gardien du pénitencier de Cold Mountain en 1935. Intrigué et perplexe quant à la nature de ses accusations, et la nouvelle perception qu’il a de l’accusé.
Les Autres – 2001
Avec Les Autres, de Alejandro Amenabar, Nicole Kidman s’offre un rôle assez inhabituel. Un film fantastique où d’étranges évènements opèrent dans l’immense demeure isolée sur l’île de Jersey où a élu domicile cette mère et ses deux enfants. Un film posé et remarquablement habité qui ne laisse aucun répit à cette famille et ses trois nouveaux domestiques. Un jeu de cache-cache loin des lumières du jour et une vérité inattendue se cache derrière les rideaux poussiéreux…
Harry Potter – 2001
Un succès plus que mérité pour J.K. Rowling, qui écrivait son premier Harry Potter, en plein chaos personnel. 20 ans et 10 films plus tard (dont 2 spin-off) on en parle encore. Celle que personne ne voulait éditer est aujourd’hui l’une des plus grosses fortunes mondiales. Un conte de fée à la hauteur de son œuvre qui offre encore aujourd’hui beaucoup de magie aux petits comme aux grands. C’est toute une génération d’enfants des années 90 qui a grandi aux côtés de Harry (Daniel Radcliffe), Hermione (Emma Watson) et Ron (Rupert Grint).
Le Seigneur des anneaux – 2001
Gros monument de ces dernières années, Les Seigneur des Anneaux de Peter Jackson a remis au gout du jour l’héroïc fantasy dans une trilogie adaptée des romans de J.R.R. Tolkien. La quête de Frodon (Elijah Wood) pour l’Anneau à travers la Terre du Milieu aura suspendu des millions d’Elfes et de Hobbits à leurs sièges. Une épopée gigantesque intergénérationnelle d’une beauté captivante et d’une mise en scène virtuose.
Big Fish – 2004
Big Fish de Tim Burton, avec Ewan McGregor, est avant tout une histoire d’amour dans un écrin fantastique. Edward est sur ses dernières heures de vie et raconte son histoire à son fils. De premier abord assez terre à terre et peu disposé à croire les histoires et les rencontres fantastiques qu’à fait son père de sa naissance à aujourd’hui. William va découvrir des facettes de son père qui vont lui indiquer un nouveau chemin vers la tolérance et la résilience.
Le Labyrinthe de Pan – 2006
Avec Le Labyrinthe de Pan, Guillermo Del Toro, nous ouvre une porte de son imaginaire où la jeune Ofélia va devoir relever trois défis majeurs. Privée d’une enfance heureuse pendant la période franquiste et sous la dictature de son beau-père lui-même capitaine de cette armée, la pré-ado va trouver un chemin vers un monde fantastique et terrifiant, telle une Alice au Pays des merveilles version terreur, aux tentations et conséquences tragiques.
L’étrange histoire de Benjamin Button – 2008
Qu’elle est bien étrange, cette histoire de Benjamin Button. David Fincher, plus habitué au thriller, s’offre un conte poétique dans sa filmographie. L’histoire d’un homme qui vit à reculons. Une impressionnante technologie utilisée, montrant les différentes phases de sa vie. Brad Pitt est cet homme qui naît vieux et meurt jeune. Syndrome d’une dégénérescence génétique. On suit la belle histoire, de ses conquêtes et ses aventures, de cet insatiable goût pour la vie, lui qui est dès le début condamné.
Quelques minutes après minuit – 2016
Avec Quelques minutes après minuit, Juan Antonio Bayona joue la carte de la poésie dans ce drame sur le cancer, fichue maladie que la mère de famille combat chaque jour. Le jeune Connor se pose beaucoup de questions qu’il n’ose poser à ses parents, et s’enferme dans un doux rêve, chaque jour après minuit où il discute avec un arbre plus vrai que nature sur l’existence même de la vie. Abordé de façon intelligente, cette métaphore ne vous laissera pas de bois.
Crimson Peak – 2015
Guillermo Del Toro connaît son sujet. Une fois encore, il nous embarque harmonieusement dans la valse fantastique qui se danse dans le manoir de Crimson Peak. Un trio d’acteur (Jessica Chastain, Tom Hiddleston, Mia Wasikowska) pour un duo amoureux, alternant séquences gothique et baroque, et illusions fantomatiques. Il n’y a rien à redire, les décors, les costumes, la bande son de Fernando Velasquez, nous envoute. Une douce mélancolie qui reste en suspens et nous laisse ivre d’émotion.
La forme de l’eau – 2018
Dernier conte de Guillermo Del Toro, qui nous plonge dans les profondeurs de l’émotion avec La Forme de l’eau. Entre allégorie fantastique et poésie baroque qui caractérise son œuvre. Une histoire d’amour entre Sally Hawkins, employée de laboratoire timide et une créature mi-amphibien, mi-humain, qui va bouleverser leur destin et bousculer leur certitude ainsi que leur solitude. Une jolie histoire, sur le droit à la différence, et la tolérance, sublimé par une mise en scène et un décor de choix.
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