Combien d’entre nous sont tombés accrocs à un anime après être tombé sous le charme de son opening ? Petite sélection non-exhaustive des génériques de nos shônens préférés.
Dragon Ball Z : Cha-la head cha-la, un hymne à l’animation
Commençons avec le plus iconique : Cha-la head cha-la, de Hironobu Kageyama, surnommé « Mr DBZ » pour avoir interprété une dizaine de titres pour la série Dragon Ball Z. En 1989, le morceau pose les bases de ce qu’est un opening. Son rôle est de donner envie de regarder l’épisode ; capter l’attention du spectateur ; présenter les protagonistes principaux. Tout ça en une minute environ ! Classifiés en J-POP, les sonorités se veulent dynamiques et entraînantes, il s’agit de cristaliser l’émotion du spectateur pour la série dans une musique.
Digimon : Butter-Fly, la fougue et la nostalgie
Un groupe d’amis perdu dans un univers informatique peuplé de petits monstres digitaux et vous obtenez Digimon, une série qui a enchanté toute une génération d’enfants au début des années 2000. Même si les fans ont grandi, la licence continue de les faire rêver avec encore dernièrement la sortie de Digimon Adventure : Last Evolution Kizuna. Si la hype autour de Digimon dure dans le temps, c’est parce que son opening, Butter-Fly, l’hymne de la série, a marqué la japanimation.
Ano Hana : Aoi Shiori, majestueuse enfance
Dans un bourg moderne du Japon, Ano Hana raconte avec nostalgie les premiers émois d’un groupe d’amis fracturé par la disparition de l’un des leurs. Une histoire que l’on connaît tous : ce premier été en colonie de vacances, les cigales qui tissent un rideau sonore autour d’une cabane secrète, l’oisiveté de la rêverie, flâner, jouer à la GameBoy, s’échanger des Pokémons. S’éclater, sans savoir que le pire est à venir, car Ano Hana est un crève-cœur. Connus pour leurs morceaux empreints d’amour et de douceur, seul cet opening du groupe Galileo Galilei parvient à nous réchauffer le cœur.
One Piece : One Day, une symphonie d’émotions
Faut-il encore présenter l’illustre auteur de One Piece ? Osons-le dire : Eichiro Oda est le nouvel Homère de notre époque, n’en déplaise aux classicistes de la littérarité. Un talent de la narration et du dessin sublimé à la perfection par une adaptation animée de bientôt 1000 épisodes. Chacun d’eux ne déroge pas à la règle : un opening à chaque début, à la différence que ceux de la série sont un peu plus longs. One Day, par exemple dure 2min30. On l’écoutait jusqu’au bout. Pourquoi celui-ci ? C’est parce qu’il s’agit du plus poignant d’entre tous, il illustre avec justesse l’un des moments les plus tristes de la série.
Bleach : Change, aussi rapide que l’éclair
La bataille de Karakura est le point d’orgue de Bleach, avec un opening en adéquation avec le ton de cet arc entraînant, dynamique et épique. Change claque. Le morceau est délicieux, même pour ceux qui ne regardent pas la version animée. Miwa chante vite ; et pour cause, il s’agit sûrement de l’opening le plus rapide qui puisse exister à ce jour.
Naruto : Silhouette, le meilleur des 29 openings de Naruto ?
Des openings à la pelle, en veux-tu, en voilà ! Difficile de faire un choix parmi les 29 des deux licences confondus (Naruto et Naruto Shippuden). Il faut dire que Silhouette sort du lot en arrivant au bon moment de l’histoire. La beauté de l’anime, trouve son épicentre lors de la Grande Guerre que ce 16e opening vient magnifier, tant par l’esthétique des plans que la musique. Le clip dévoile un condensé de toutes les scènes mémorables de l’anime avec des flash-backs accélérés qui défilent au rythme de Silhouette. Le tout saupoudré de Naruto-runnings, cette façon de courir si singulière, les bras ballants en arrière, devenue l’une des signatures de la franchise.
Code Geass : Colors, énergique et cool
À mi-chemin entre le Shōnen et le Seinen, Code Geass est une œuvre à part. Et pour faire honneur à ce monument, il a fallu faire appel à un groupe mythique, Flow. Avec des openings de séries célèbres telles que Beelzebub, Seven Deadly Sins, Eureka Seven, et des génériques de jeux vidéo comme Tales of Berseria, le groupe s’est imposé comme un incontournable de l’animation japonaise.
Your Name : Yumetourou, une explosion astrale
Impossible de terminer cette sélection sans évoquer Your Name et sa photographie magnifique qui nous bombarde d’étoiles (et de météorites) dans les yeux. Le film de Makoto Shinkai a à coeur de nous faire voyager dans un temps suspendu, comme un filet de lumière tendu entre le sol et le ciel. L’OST métaphorise cette danse des éléments : l’opening Yumetourou est une éruption sonore et l’ending Kimi no na wa une envolée symphonique. Aller, on écoute l’ending pour terminer cette sélection :