Respect, loyauté, dépassement de soi et esprit d’équipe sont autant de valeurs portées par le sport. Malgré cela et une évolution certaine des mentalités, on est encore loin de la l’égalité en termes de salaires, de reconnaissance médiatique et sociale, de contrats publicitaires… Et pourtant, s’il y a bien un domaine où la parité doit s’exercer, c’est en sport !
Ces dernières années, on assiste tout de même à une médiatisation plus importante du sport féminin, à l’image de la Coupe du monde de football en 2019. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, on met la lumière à des compétitrices qui en mettent ou en ont mis plein la vue. Zoom sur ces femmes, en équipe ou non, dont la détermination et les performances permettent une plus grande visibilité et reconnaissance aux sportives.
L’équipe américaine de football : The Yanks, The Stars and Stripes
Considérée comme la plus forte nation de soccer au monde, elle est l’équipe de football féminin ayant remporté le plus de trophées. Elle est actuellement première au classement annuel mondial de la FIFA (Fédération Internationale de Football Association) et cette place a été confortée par la victoire durant les derniers mondiaux, qui ont eu lieu en France en 2019. La sélection américaine n’est d’ailleurs jamais descendue en dessous de la deuxième place. The Stars and Stripes ont remporté le premier tournoi de football féminin en 1996 à Atlanta. Par ailleurs, l’équipe de France a remonté dans ce classement puisqu’elle se trouve à la troisième place.
La légende vivante : Alex Morgan
Désormais capitaine de la sélection Yankee, l’attaquante Alex Morgan est une référence mondiale au CV parlant de lui-même : avec 108 buts en 173 sélections, elle est la figure de proue de l’attaque américaine. Elle a même remporté en 2017 la Ligue des champions avec l’Olympique Lyonnais avant de retourner à Orlando (Floride).
L’équipe de France de basketball : Les Braqueuses
Les Braqueuses est le surnom qui a été donné à cette équipe après leur victoire à l’Euro 2009 de basket alors que l’équipe de France ne faisait à l’époque même pas partie des outsiders. Actuellement, les bleues se classent cinquièmes du classement mondial de la FIBA (Fédération Internationale de Basketball). Le basket est la discipline collective la plus pratiquée par les femmes en France et les niveaux des salaires entre les filles et les garçons des équipes de France sont identiques.
La joueuse emblématique : Sandrine Gruda
Le départ à la retraite de la légende Celine Dumerc après l’Euro 2017 a inévitablement laissé un vide, mais heureusement pour les Bleues, elle peuvent toujours compter sur l’une des meilleurs ailières d’Europe en la personne de la grande Sandrine Gruda. Avec ses 193 sélections et plus de 2500 points, elle est l’une des taulières du groupe et ses expériences étrangères parle pour elle. Elle est en effet la seule française à avoir remporté le titre WNBA (Women National Basketball Aossication) avec les Los Angeles Sparks.
L’équipe de relais jamaïcaine : The Pocket Rockets
Le relais féminin jamaïcain est un des relais les plus performants de l’histoire. En effet, les jamaïcaines décrochent au minimum une médaille de bronze dans chaque compétition majeure depuis plus d’une décennie. De plus, ce relai a établi en 2012 la deuxième meilleure performance mondiale de tous les temps avec un temps de 41s 07 derrière les américaines (40s 82). Cette performance a été réalisée par un relais composé de Veronica Campbell, Natasha Morrison, Elaine Thompson et Shelly-Ann Fraser.
La valeure sûre : Elaine Thompson
La nouvelle coqueluche du sprint féminin mondial ? C’est elle ! La jeune femme de 28 ans est déjà double championne olympique en titre sur 100 et 200m, vice-championne olympique en titre sur 4*100 et championne du monde en 2015 sur 100m ! Elle est la seule au monde capable de se rapprocher du stratosphérique record du monde de l’américaine Florence Griffith-Joyner (10’48 ») qui tient depuis…30 ans ! Affaire à suivre…
Serena Williams : maman et championne
Un chiffre, tout d’abord, pour montrer l’immensité de la carrière de l’américaine : 23, comme le nombre de tournois du Grand Chelem remportés par Serena Williams. Ajoutez-y le double et le double mixte et vous obtenez le nombre incroyable de 39. Elle sera à jamais associé dans l’inconscient collectif à cette paire qu’elle forma très longtemps en tête du tennis mondial avec sa soeur, Venus. Mais plus qu’une grande (très grande même) joueuse, la protégée de Philippe Mouratoglou est surtout une active défenseuse des droits des femmes. Devenue maman en novembre 2017, beaucoup pensent qu’à 36 ans, elle ne pourra jamais revenir à son top niveau après une grossesse. C’est bien mal la connaître, car elle reprend les raquettes, et remonte très vite dans le top 10 mondial, et s’offre deux finales de suite à Wimbledon, une demi-finale d’US Open. Une preuve s’il en fallait qu’une grossesse n’est pas un obstacle à une carrière réussie !
Jeannie Longo : intemporelle
Comment décrire une carrière de plus de 33 ans en quelques lignes ? En mentionnant tout dabord une distinction honorifique, celle de sportive française du siècle obtenue en 2000. Jeannie Longo a également été élue en 2011 sportif (hommes et femmes confondus) la plus appréciée des Français, devant Sebastien Loeb. Sa dévotion au sport tout au long de sa vie est la plus belle preuve d’un amour inconditionnel pour le vélo… et pour la gagne !
Perrine Laffont : la relève bleue
Si la France ne connaissait pas encore forcément la jeune ariégoise, nul doute que l’anonymat national est terminé depuis cette superbe médaille d’or, la première de la délégation française, aux jeux d’hiver. La skieuse acrobatique a tout pour devenir la nouvelle star des sports d’hiver côté bleu. L’âge, tout d’abord, avec ses 20 printemps mais aussi et surtout un talent qui va faire parler d’elle dans les années à venir.
Malgré son jeune âge, Perrine Laffont a déjà participé à deux olympiades et son palmarès compte aussi un titre de championne du monde !
1 titre Olympique en ski bosses