Les auteurs américains de polars ne sont pas tous aussi prolifiques que Michael Connelly, qui produit un roman par an, ni aussi récompensés que Harlan Coben, qui a reçu les trois prix de la littérature policière aux États-Unis (Edgar Allan Poe, Shamus et Anthony), mais ils sont tous amplement lus à travers la planète !
Michael Connelly : le côté obscur de la littérature
Né en 1956 à Philadelphie, Michael Connelly, journaliste de faits divers, donne naissance en 1992 à Harry Bosch, inspecteur du LAPD, dans son premier roman Les Égouts de Los Angeles, qui reçoit le prix Edgar. Vingt romans ont suivi. Les personnages se croisent d’un livre à l’autre, dans une atmosphère sombre à souhait.
Harlan Coben : le maître du suspense
Myron Bolitar, agent sportif et détective privé, a vu le jour en 1995 sous la plume de Harlan Coben, né en 1962 à Newark. Après Rupture de contrat, l’ex-basketteur apparaît dans 10 livres de cet auteur prolifique qui en a signé une trentaine, dont Ne le dis à personne, adapté au cinéma en France en 2006. Coben est passé maître dans l’art du thriller, avec son sens aiguisé du suspense.
Patricia Cornwell : le polar au féminin
C’est à l’institut médico-légal de Richmond que Patricia Cornwell, née à Miami en 1956, imagine le personnage de Kay Scarpetta, médecin légiste, dans Postmortem (1990) primé en Angleterre et en France. Elle crée en 1997 une autre série où Judy Hammer, chef de police, reçoit l’aide d’un journaliste dans La Ville des frelons. Deux héroïnes, une vraie originalité dans l’univers du polar !
James Ellroy : le roman ultra-noir
James Ellroy aime dépeindre la ville où il est né en 1948, dans le quatuor de Los Angeles : Le Dahlia noir paru en 1987, suivi de la trilogie Llyod Hopkins. Ses romans se passent entre les années 1940 et 1970et exposent un univers pessimiste où tout est corrompu, avec la rédemption comme fil conducteur.
Dennis Lehane : l’homme de Boston
Les titres les plus connus de Dennis Lehane ont été adaptés au cinéma : Gone, Baby Gone (par Ben Affleck), puis Mystic River (par Clint Eastwood), ainsi que Shutter Island (par Martin Scorsese). Boston, la ville natale de l’auteur, est le cadre de toute son œuvre. Malgré des intrigues très noires, son style est délicieusement ironique.