Décryptage

Love Actually, pourquoi c’est culte ?

05 décembre 2023
Par Lucie
Love Actually, pourquoi c’est culte ?

Noël arrive ! Et qui dit fêtes de fin d’année dit cocooning devant un film romantique bien au chaud sous un plaid avec une boisson chaude. Dans ce registre un film s’illustre tout particulièrement, sorte de doudou partagé tout autour du monde : Love Actually. Bonne nouvelle, le long-métrage ressort exceptionnellement en salles le 5 décembre 2023 pour ses vingt ans d’existence. Mais alors, pourquoi c’est culte ?

Pour son casting 5 étoiles

Si le film de Richard Curtis brille de mille feux, c’est d’abord grâce à un casting époustouflant à l’accent so british. La crème de la profession s’est donnée rendez-vous dans ce film choral sur le thème de l’amour. Et comment ne pas commencer par Hugh Grant, incontournable séducteur maladroit des comédies romantiques des années 90 et 2000, qui joue ici un Premier Ministre anglais amoureux de Martine McCutcheon, qui travaille dans son cabinet. Ou bien par Colin Firth en écrivain délocalisé à Marseille qui tombe amoureux d’une jeune femme portugaise malgré la barrière de la langue. Ou encore par la lumineuse Keira Knightley aimée de son mari Chiwetel Ejiofor mais aussi de son meilleur ami interprété par Andrew Lincoln. Et ceci n’est que la partie émergée de l’iceberg, puisque des noms illustres comme Liam Neeson, Emma Thompson, Alan Rickman, Martin Freeman et Bill Nighy complètent le tableau. Existe-t-il casting britannique plus prestigieux ?

Love Actually

Et le réalisateur dans tout ça ? Pas le plus connu, même s’il a également à son actif le non moins culte Good Morning England. Mais Richard Curtis a prouvé à maintes reprises qu’il avait la recette pour faire fondre les cœurs à la sauce anglaise dans une profession différente, puisqu’il est le scénariste de plusieurs comédies romantiques illustres, notamment Quatre Mariages et un Enterrement, Coup de Foudre à Notting Hill et Le Journal de Bridget Jones. L’homme est une légende du cinéma et de la télévision anglaise puisqu’il est également créateur et scénariste de Mr Bean avec Rowan Atkinson. Pas mal comme CV.

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Pour son ambiance inimitable

Si Love Actually réussit à incarner aussi justement le film de Noël, c’est par son savant mélange d’ambiances. L’action se déroule plusieurs semaines avant Noël et avance inexorablement vers le jour fatidique, entre décorations florissantes et frénésie consumériste. Le décor est planté. Situé en grande partie à Londres, avec quelques écarts à Marseille et aux États-Unis, le long-métrage est une déclaration d’amour à la capitale anglaise et à sa langue, cet accent chantant et si distingué pour nous autres français. Londres, son temps maussade et sa magnifique architecture constituent en écrin idéal pour ces fêtes de fin d’année et leur atmosphère chaleureuse.

Ajoutez à cela un mix d’humour et d’amour parfaitement dosé, entre dialogues percutants et touchants et des acteurs au top de leur forme pour nous faire rire et nous émouvoir. Mention spéciale aux superbes Martin Freeman et Joanna Page en doublures de comédiens pour les scènes intimes mais timides maladifs dans la vie. Love Actually prend le premier terme de « comédie romantique » très au sérieux. Et l’amour dans tout ça ? Il surgit, se cache, embarque tout sur son passage, s’enfuit, s’insinue, bref il est partout, sous toutes ses formes, qu’il s’agisse d’un amour profond, caché, naissant. Entre collègues, subordonnés ou non, amis, frères et sœurs, premier amour d’un enfant qui vient de perdre sa mère, amour dans une langue étrangère. « Réellement l’amour » en somme, comme le traduisent si poétiquement les québécois.

Pour ses scènes cultes

Love Andrew

© 2002 Universal Studios

Un film qui reste dans les mémoires, c’est une ambiance, un sentiment qui s’accroche en nous, mais également des scènes marquantes et inoubliables. Et Love Actually en a à revendre. À commencer par le personnage joué par Hugh Grant, premier ministre fraîchement élu qui casse les codes, entre recadrage de l’attitude intolérable du Président des États-Unis en conférence de presse, scène de danse dans la célèbre résidence de 10 Downing Street qui a apparemment donné bien des soucis à l’acteur, course effrénée pour retrouver sa bien-aimée et finalement une scène de baiser tant attendue dans les coulisses d’un spectacle de Noël avec lever de rideau pour découvrir les amoureux. À côté de ça, un mariage et l’une des déclarations d’amour les plus mythiques du cinéma avec un Andrew Lincoln qui laisse parler les mots pour avouer un sentiment interdit envers Keira Knightley. Ou bien encore Colin Firth qui apprend le portugais pour surprendre sa bien-aimée. Mais s’il ne devait rester qu’une scène, il s’agirait de l’aéroport, ouverture et grand final d’un des plus beaux films sur l’amour, qui mêle comédiens et véritables scènes de retrouvailles comme seuls les quais de gare et les terminaux aéroportuaires savent nous offrir. 

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Article rédigé par
Lucie
Lucie
rédactrice cinéma sur Fnac.com
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