Décryptage

Retour vers le futur : pourquoi c’est culte ?

02 octobre 2020
Par Arnaud M.
Retour vers le futur : pourquoi c'est culte ?

Vous ne comprenez pas pourquoi tout le monde parle de ce film ? Vous ne connaissez pas cette fameuse réplique ou n’avez pas vu cette incroyable scène ? Pas d’inquiétudes, chaque mois, on vous aide à y voir plus clair et on vous explique en 4 points pourquoi c’est culte. Et ce mois-ci, à l’occasion de la sortie du coffret triple Steelbook Blu-ray 4K Ultra de la trilogie, nous avons décidé de revenir sur la saga « Retour vers le Futur », réalisée par Robert Zemeckis.

Vous ne comprenez pas pourquoi tout le monde parle de ce film ? Vous ne connaissez pas cette fameuse réplique ou n’avez pas vu cette incroyable scène ? Pas d’inquiétudes, chaque mois, on vous aide à y voir plus clair et on vous explique en 3 points pourquoi c’est culte. Et ce mois-ci, à l’occasion de la sortie du coffret triple Steelbook Blu-ray 4K Ultra de la trilogie, nous avons décidé de revenir sur la saga Retour vers le Futur, réalisée par Robert Zemeckis.

Une trilogie qui a marqué son temps

Monument des années 80, cette trilogie aura marqué les esprits de la jeunesse du monde entier. Des jouets à foison, une attraction dans les parcs Universal, des répliques que l’on balance à tue-tête, tout ce qui entoure cette saga devient de l’or. Bien que pensé à l’origine comme un film unique, la fin ouverte, les personnages hauts en couleur, et les possibilités infinies qu’offrent le premier film, Retour vers le Futur passe finalement du statut de film à succès à celui de saga culte en l’espace de 5 ans.

Petit retour en arrière, afin de poser les bases : en 1985, Marty McFly, adolescent américain moyen vivant de petits boulots, habite chez ses parents dans une banlieue pavillonnaire. Son ami scientifique un peu barré, Doc, vient lui montrer sa nouvelle invention, une voiture permettant de voyager dans le temps. Mais Doc ayant subtilisé le plutonium (indispensable à son fonctionnement) à des terroristes, il se fait assassiner sous les yeux de Marty. Celui-ci, sous la panique, va actionner la machine involontairement, et se retrouver propulsé en 1955, année où ses parents ne sont encore que lycéens. Durant son périple, chacune de ses actions seront guidées par plusieurs enjeux : provoquer la rencontre de ses propres parents, sauver la vie de Doc, et bien entendu, revenir en 1985.

Les 2 autres films se permettent d’explorer de nouvelles époques. Dans le second, un saut en 2015, puis un retour en 1955, sur les traces du premier film, et pour le troisième, un bond en arrière en 1885. Ceux-ci, tournés en même temps et sortis avec à peine un an d’intervalle, propulseront la saga à un niveau culte.

 

La DeLorean, un symbole ultime

Nous en parlions plus tôt, tout ce qui touche de près ou de loin à la saga de Robert Zemeckis se transforme instantanément en or. Alors quand le réalisateur choisit le modèle très particulier de la DeLorean Motor Company, la DMC-12, pour en faire sa machine à voyager dans le temps, il est loin de se douter qu’il va transformer le destin de cette voiture. Unique modèle produit par la marque dont elle prendra le nom, la DeLorean ne rencontre à l’époque pas un grand succès, du fait de son design trop original et son moteur capricieux. Il n’en sera créé qu’environ 9000 modèles, rareté qui contribuera à son succès, et qui peut aussi expliquer la valeur complètement insensée du modèle aujourd’hui, qui vaut aux alentours des 50 000 $ ! On pourrait se dire qu’il s’agirait du meilleur coup de pub pour la DMC, mais la société a fermé ses portes en 1982, soit 3 ans avant la sortie du premier film. Ce n’est qu’en 2017 que la production de la DeLorean a repris, et on peut sans nul doute assurer que c’est grâce à la popularité amenée par le film, aujourd’hui indissociable du modèle. Plus qu’un accessoire de la trilogie, la DeLorean est aujourd’hui l’emblème des fans de la saga, si bien que certains l’achètent dans l’objectif la transformer en réplique parfaite de la célèbre « Time Machine » de Doc.

Mais bien plus que la DeLorean, c’est un myriade d’objets qui vont marquer la pop-culture. Le passage en 2015 dans le second volet sera notamment truffé d’objets inoubliables, des baskets Nike autolaçantes, au fameux hoverboard.

 

La simplicité au service d’une belle histoire

Si la trilogie Retour vers le futur est devenue une référence de la pop-culture, à l’instar de Star Wars ou bien d’Alien, il est un point sur lequel les films de Robert Zemeckis divergent des autres cartons Science-Fiction des années 80. Là où les Ridley Scott et autres George Lucas placent leurs protagonistes dans des univers lointains peuplés de vaisseaux, robots et autres créatures… Marty McFly, en revanche, vit lui une situation bien plus proche de notre réalité : il n’est qu’un simple ado vivant en banlieue, propulsé dans une histoire qui le dépasse. Ce point de détail, signature des productions de Steven Spielberg (producteur exécutif de la trilogie), permet alors au spectateur de s’identifier facilement et à celui-ci de ne pas être rebuté par un univers dans lequel il doit s’investir.

L’attention portée aux détails est aussi un point sur lequel la trilogie de Robert Zemeckis se distingue. En effet, année après année, les fans de la saga continuent de dénicher des détails soulignant des passerelles entre les personnages, les lieux, et les époques. En somme, tout ce qu’il faut afin de raconter une belle histoire, qui continue de passionner depuis maintenant 35 ans.

 

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Article rédigé par
Arnaud M.
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