Farming Simulator 23 : notre test et toutes les infos de l’opus Switch et mobile

Annoncé en début d’année 2023, l’opus préféré des agriculteurs en herbe arrive sur Nintendo Switch et mobile dans une version adaptée pour la console et les smartphones. Ce qui veut dire que ce n’est pas le même jeu que Farming Simlutor 22 (disponible sur les PS, Xbox Series et PC), mais bien une adaptation pour des hardwares moins puissants. Sachant cela, voici notre test de Farming Simulator 23 : Nintendo Switch Edition sur Nintendo Switch, la suite directe de Farming Simulator 20.

L’arrivée à la ferme

Avant de commencer à jouer, il faudra d’abord choisir où notre ferme sera implantée. On a le choix entre deux cartes différentes. D’un côté on a Amberstone, une carte inspirée fortement des États-Unis avec des montagnes rocheuses, et de l’autre Neubrunn qui ressemble aux paysages allemands. On peut voir que les champs et les routes sont très droits, ce qui peut ne pas être forcément réaliste, mais qui permettra par la suite de faciliter le travail des ouvriers.

Une fois dans la partie, deux choix s’offrent à nous : suivre le didactitiel ou non. Pour les habitués des champs, c’est le moment de monter dans le tracteur et de tourner la clé ; pour les autres, Giants est là pour nous aider. Avec un didactitiel très complet, Farming Simulator 23 nous apprend tous les aspects principaux du jeu, à savoir travailler la terre, la semer puis la récolter pour à la fin, livrer la récolte contre de jolis billets.

Par la suite, de nombreux guides seront disponibles à partir du menu, ce qui permet d’en apprendre toujours plus sur les nouvelles cultures, l’élevage ou encore l’optimisation des rendements. Pour cela, il faudra être curieux et s’intéresser aux nouveautés. Un point important qui colle avec la réalité du monde agricole, en perpetuelle évolution technique et technologique. 

Un vent de fraîcheur

Les jeux Farming Simulator sur Nintendo Switch (ou portables plus généralement) ont toujours eu un contenu plus réduit que les versions PC, que ce soit dans le contenu de la boutique, dans la diversité des cultures ou encore dans le gameplay. Cependant, chaque nouvel opus voit arriver son lot de nouveautés avec lui. Pour cela, voici les 4 grandes nouveautés de Farming Simulator 23.

• Étape essentielle dans l’univers agricole, le labour arrive enfin sur les Farming Simulator portables. Que ce soit à l’aide d’une charrue ou d’un décompacteur, le labour jouera un rôle important dans le travail de la terre, surtout après une culture de tubercule. Il foudra tout de même s’équiper d’un tracteur assez puissant (220 chevaux minimum) pour utiliser ces outils puisqu’il n’y a pas beaucoup de choix dans la boutique.

• De nouvelles cultures se joignent aux céréales et tubercules habituelles. Si Farming Simulator 22 a vu arriver avec lui la viticulture et l’oléiculture, c’est au tour de Farming 23 de cultiver le raisin et les olives. Pour les cultiver, il faudra acheter les parcelles en question (une seule par culture) puisqu’il n’est pas possible d’en planter. En revanche, on retrouve tous les outils nécessaires à l’exploitation de ces deux fruits, allant de la machine de recolte aux petits tracteurs, sans oublier les broyeurs et pulvérisateurs spécifiques. Le sorgho aussi arrive dans le jeu, qui se récoltera quant à lui avec les moissonneuses habituelles.

• Après les champs, place aux arbres avec la sylviculture. 3 nouvelles machines arrivent pour permettre la culture des arbes en les coupant, les transportant et en retirant les souches. Tout comme la charrue, le choix est très restreint avec seulement une machine par type d’usage, mais leur présence ajoute de nombreuses possibilités au jeu ce qui n’est pas négligeable. En revanche il est dommage qu’on ne puisse pas planter de nouveaux arbres. Si le raisin et les olives sont dans la même situation, ces derniers repoussent après quelques mois, ce qui n’est pas le cas des arbres.

• Enfin, les chaînes de productions arrivent en grande pompe. Il est maintenant possible d’acheter des usines partout à travers les deux cartes disponibles ou de transformer les cultures plusieurs fois pour les vendre à prix d’or. Un peu de blé pour de la farine et un peu d’œuf, on obtient un beau gâteau que l’on pourra vendre à prix d’or !

• Aussi, une petite nouveauté arrive en ce qui concerne les animaux : le poulailler. Si les jeux précédents, nous proposaient Vaches, Cochons, Moutons et Chevaux, les Poules vont élargir les possibilités des éleveurs. Quant à la fonctionnalité de monter les chevaux, elle est toujours présente ! De quoi prendre du bon temps avec son fidèle destrier.

Toutes ces nouveautés ne révolutionnent certes pas le jeu, mais elles apportent de nombreuses possibilités à la gestion de notre ferme. Elles ne sont d’ailleurs pas obligatoires, il est largement possibles de se concentrer sur une seule culture et la faire en boucle. Mais en multipliant toutes les casquettes (céréalier, viticulteur, éleveur…) la ferme ressemblera vite à une grosse entreprise qui aura besoin de main d’œuvre. Ce qui tombe bien puisque les ouvriers de Farming 23 sont encore plus polyvalents qu’avant. Que ce soit simplement le fait de travailler un champ, d’aller à un endroit ou de livrer les récoltes en boucle, ces ouvriers sont multitâches. 

Au final après quelques heures de jeu, Farming Simulator 23 ressemble plus à un jeu de gestion ce qui pour ma part, me convient largement. Et encore une fois, on fait ce que l’on veut, donc libre à chaque joueur de gérer son exploitation de la manière dont il le souhaite. C’est la grande force de Farming Simulator !

Un bon jeu, mais sur Switch…

Ce n’est une surpise pour personne, la Nintendo Switch possède des capacités dépassées. Pour cela, Farming Simulator 23 n’est pas un beau jeu graphiquement. Cela ne fait pas de lui un mauvais jeu au contraire, le gameplay est ouvert en ce qui concerne les possibilités qui s’offrent à nous, mais le côté simulation en prend un coup. On retrouve tout de même quelques attentions sympathiques dans l’aspect visuel comme les animations du matériel durant le travail ou encore les salissures des véhicules.

Côté sonore en revanche, pas de problème. Ce n’est peut être pas au niveau de Farming Simulator 22, mais la qualité est là. Chaque véhicule possède un bruit spécifique, avec des particularités bien à lui. On peut par exemple entendre dès le début de l’aventure les Massey Fergusson 3670 et le John Deere 4755, deux tracteurs des années 90, avoir un son métalique tandis que les nouveaux Fendt et Case auront une autre tonalité. Farmming Simulator 23 essaie de faire au mieux, en fonction de ce qui est faisable sur la Nintendo Switch.

Globalement, Farming Simulator 23 est un bon jeu pour les débutants grâce à un tutoriel réussi ou pour les passionnés d’agriculture qui vondront avoir une ferme portable. Le gros problème est la qualité graphique du jeu trop basse, et dans un second temps le manque de polyvalence dans la boutique. En revanche, les nouveautés apportent beaucoup de liberté par rapport à Farming Simulator 20. On peut cependant voir les Farming Mobile comme des jeux de gestion et non des simulations, comme un Football Manager voit le football contrairement à un FIFA.