Dans son nouveau thriller, Pour rien au monde, Ken Follett décrypte les mécanismes qui peuvent conduire à une guerre internationale. Agents secrets, terroristes, migrants, alliances entre grands de ce monde, voici le programme des réjouissances d’un roman prenant et angoissant.
Ken Follett, roi du thriller politique
Il y a deux Ken Follett :
- Celui qui écrit des romans à portée historique, du Moyen-Âge (comme Les Piliers de la Terre) à la Seconde Guerre mondiale (L’Hiver du monde), en passant par la révolution iranienne (Comme un vol d’aigles).
- Et il y a l’auteur de thrillers, inspirés de l’actualité, tel Apocalypse sur commande ou Peur blanche. La politique internationale n’est jamais bien loin et il n’aime rien tant que de partir de micro-événements pour en faire une escalade de drames à grande ampleur. Mais que ce soit l’un ou l’autre, Ken Follett signe à chaque fois des page-turners efficaces, très cinématographiques. Il est d’ailleurs souvent adapté en téléfilms ou en mini-séries.
Un roman terrifiant reflet de notre époque
Un destin qui devrait être celui de Pour rien au monde, son dernier roman, tant ce thriller aux accents réalistes, fascine et interpelle. Il y décrit les arcanes conduisant à une Troisième Guerre mondiale, à partir d’un jeu mortel de causes et conséquences.
On passe du désert du Sahara à la Chine et de l’Europe aux États-Unis presque sans transition, en suivant tantôt des agents secrets pourchassant des terroristes, tantôt une veuve traversant l’Europe illégalement, mais aussi la première femme présidente des USA ou un membre du gouvernement chinois aux intentions ambigües.
À la manière d’un Docteur Folamour sans humour, les incidents diplomatiques se multiplient, les agressions internationales s’intensifient jusqu’à arriver vers un potentiel point de non-retour.
La Troisième Guerre mondiale, à l’ère technologique, aura-t-elle lieu ? Avec Ken Follett, tout peut arriver…