Les déracinés de Catherine Bardon : l’amour plus fort que l’exil

Les déracinés

Le coup de cœur de Marie-Pierre T. (Issy-les-Moulineaux)

Une passion, un exil

Leur passion débute en 1932 lorsque Wilhem, ambitieux de faire carrière dans le journalisme, fond littéralement devant la belle Almah ayant fait le choix de devenir dentiste. Amoureux fous, leur bonheur est bouleversé par la montée du fascisme, l’insouciance laissant alors place à la peur, les brimades, la violence et le chaos jusqu’à l’horreur ultime. Seul recours pour eux : l’exil. Ils apprennent que le dictateur Trujillo veut relancer l’économie de son île, la République Dominicaine et offre 100000 visas aux juifs européens.

Une véritable fresque romanesque

Commence alors pour Wilhem et Almah une longue errance débutant par la Suisse où ils vivent dans un camp de réfugiés, puis la traversée de la France, quelques jours de répit et de bonheur à Lisbonne au Portugal avant une pénible traversée de l’Atlantique vers un New-York froid et hostile. Enfin, la République dominicaine sera pour ces deux-là un cocon tropical où tout est certes à construire mais la force de leur amour, les amitiés nouvelles et la vie en communauté leur permettront de reprendre goût à la vie sur cette terre d’asile ensoleillée et accueillante.

Véritable fresque romanesque, cette histoire d’amour se lit comme la biographie de deux êtres contraints de s’exiler, traversant les pires épreuves.

C’est l’histoire de personnages forts et déterminés refusant de subir le sort réservé aux juifs sans jamais oublier leurs racines.

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Parution le 3 mai 2018 – 624 pages

Les déracinés, Catherine Bardon (Les Escales) sur Fnac.com

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