Compter les heures jusqu’au Weeknd

Trois singles qui nous permettent d’être optimistes

Qui n’a pas encore entendu parler de The Weeknd, de son vrai nom Abel Makkonen Tesfaye, icône du R&B dit « alternatif » ? Après une série de mixtapes sobrement intitulée The Trilogy, ainsi que trois albums bien reçus qui lui ont assurés une fanbase pachydermique, le chanteur du pays des bûcherons revient nous honorer d’un nouvel album pour 2020, répondant au doux nom d’After Hours (la cinéphilie du chanteur est pleinement assumée, jusque dans l’esthétique des clips). Trois singles sont déjà arrivés entre nos oreilles, dont l’un dépassant la barre des six minutes, en guise de préambule à ce qui s’annonce être – on mise là-dessus – l’un de ses meilleurs projets.

After Hours : continuité ou nouveau départ ?

S’il est permis de spéculer sur le nouvel album sans réellement l’approcher, privilège des plus proches conseillers du nouveau King of Pop (un trône laissé vacant), on peut dire sans mal que le Canadien revient en grandes pompes. Impossible d’être passé à côté du single planétaire Blinding Lights, lettre d’amour aux eighties avec sa mélodie au synthé et son refrain urbano-mélancolique accrocheur. Impossible de ne pas remarquer, également, ce goût pour les rivages électroniques, que laissait deviner le Daft Punkien I Feel It Coming (en collaboration avec lesdits musiciens), et que vient confirmer le single After Hours, morceau progressif et aérien à la sensibilité future garage. Sans oublier que Tesfaye manifeste une volonté de renouveler son image, endossant tour à tour le costume de la rockstar Prince-ienne et du seigneur du R&B et ses déboires sentimentaux. Ajoutez une campagne de clips à l’esthétique travaillée, tout en clairs obscurs et en scènes cryptiques, et on peut d’ores et déjà penser que l’année 2020 sera celle de The Weeknd.

> Retrouvez The Weeknd en concert aux Accorhotels Arena du 11/11/20 au 13/11/20