Le punk est un genre où on ne fait généralement pas long feu. L’urgence fait partie de l’ADN de cette étrange pierre qui roule. Et pourtant certains groupes refusent de partir en fumée. Tel Sum 41 qui revient le 19 juillet prochain avec un nouvel album, Order in Decline.
Jeunes, hargneux et mélodiques
Au début des années 2000, une poignée de groupes s’empare des charts musicaux avec leur pop punk mélodieuse et énervée. Blink 182, Good Charlotte, Green Day, New Found Glory et, bien sûr, Sum 41 sont alors les rois du monde. Rien ni personne ne résiste à cette déferlante initiée par les vétérans de Offspring. Malgré les aléas du temps et du business, Sum 41 n’a jamais vraiment quitté les hits parades et les voilà, quasi seuls rescapés de cette époque. Leur dévotion à leurs fans les a certainement aidés à persister – ils font plus de 300 concerts par an !
Toujours là, toujours en colère
Order In Decline a été produit, masterisé et mixé par Deryck Whibley, leader, chanteur et guitariste du groupe canadien, le tout dans son propre studio. Il montre le groupe sous un jour à la fois teigneux et harmonieux. L’influence metal est perceptible dans de denses envolées instrumentales qui raviront les amateurs du genre. Loin d’un retour aux sources, c’est plutôt la persistance qui caractérise ce disque, presque anachronique aujourd’hui. Sum 41 affiche et maintient sa vision d’un rock à la fois léger et foncièrement rageur. Bien leur en prend ! C’est ainsi qu’il demeure encore une valeur sûre.
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