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Le Vicomte pourfendu d’Italo Calvino : la dualité de l’homme

30 novembre 2018
Par Le Cercle Littéraire
Le Vicomte pourfendu d’Italo Calvino : la dualité de l’homme
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LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne St Hilaire). Italo Calvino (1923-1985) est un des grands auteurs italiens du 20e siècle. Il fait des études d’agronomie, il s’engage dans la résistance contre Mussolini et rejoint le parti communiste. Après-guerre, il entame des études littéraires. Engagé politiquement, il mènera de front une carrière de journaliste et d’écrivain. Le Vicomte pourfendu est écrit en 1951. C’est le premier tome de la trilogie Nos ancêtres.

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Le Vicomte pourfendu

Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne St Hilaire)

Italo Calvino (1923-1985) est un des grands auteurs italiens du 20e siècle. Il fait des études d’agronomie, il s’engage dans la résistance contre Mussolini et rejoint le parti communiste. Après-guerre, il entame des études littéraires. Engagé politiquement, il mènera de front une carrière de journaliste et d’écrivain. Le Vicomte pourfendu est écrit en 1951. C’est le premier tome de la trilogie Nos ancêtres.

Un conte philosophique

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C’est un très court récit. Nous sommes au 18e siècle. Le jeune vicomte génois Médard de Terralba, part à la guerre contre les turcs. Lors de son premier combat il est blessé, un boulet de canon l’a coupé en deux. Le service sanitaire retrouve une moitié, cautérise et le sauve. Il rentre chez lui mais très vite son entourage s’aperçoit que le survivant est mauvais, haineux, seul faire le mal l’intéresse. Mais bientôt, l’autre moitié qui avait été sauvée par des moines regagne elle aussi son pays. À l’inverse, elle ne veut faire que du bien, mais trop de bonté peut avoir des conséquences néfastes. Comme tous les contes, l’histoire finit bien, les deux moitiés vont se battre et être rattachées l’une à l’autre, ainsi tout va rentrer dans l’ordre.

Drôle mais réfléchi

Le style est vif, alerte, rapide, joyeux, plein d’humour. À la lecture, on imagine vraiment un italien souriant, au débit rapide, nous racontant en gesticulant une histoire à dormir debout. On sourit, on s’amuse et puis étonnamment l’histoire trotte dans la tête. Quelle est la place du bien et du mal en chacun de nous et dans la société ? Pour faire le bien, ne doit-on pas parfois éliminer ceux qui font le mal ?

Parution le 16 novembre 2012 – 144 pages

Traduit de l’italien par Juliette Bertrand et révisé par Mario Fusco

Le Vicomte pourfendu, Italo Calvino (Folio) sur Fnac.com

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