LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne-Saint-Hilaire). Victor Segalen (1878-1919) est médecin dans la marine, grâce à son métier il parcourt la planète. Il devient alors archéologue, ethnographe, sinologue reconnu et parallèlement poète et écrivain. Ses travaux seront essentiellement publiés de manière posthume. René Leys est son seul roman.
René Leys
Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne-Saint-Hilaire)
Victor Segalen (1878-1919) est médecin dans la marine, grâce à son métier il parcourt la planète. Il devient alors archéologue, ethnographe, sinologue reconnu et parallèlement poète et écrivain. Ses travaux seront essentiellement publiés de manière posthume. René Leys est son seul roman.
La fin d’un monde
Nous sommes en Chine en 1911, c’est une période de grande instabilité politique pour cet immense pays. La dynastie impériale vit ses derniers moments après des siècles d’existence. Le dernier empereur est un enfant. Le territoire chinois est passé sous la coupe des grandes puissances occidentales. La révolution communiste n’a pas encore eu lieu. En France, nous sommes avant la guerre de 14, c’est la Belle époque. Le narrateur, un Français installé en Chine, tient son journal. Il raconte essentiellement sa relation avec un jeune homme parlant chinois qu’il héberge chez lui pendant l’absence de son père, négociant français de Pékin.
Un voyageur attentif
Victor Segalen nous transmet sa fascination pour la ville de Pékin, son architecture particulière, sa Cité interdite. Il nous fait partager son étonnement pour cette société où tous les rapports humains sont hiérarchisés et très précisément codifiés, mais corrompus et décadents. C’est un monde fantasmagorique en déliquescence où réalité et imaginaire sont mêlés. Dans une très belle écriture du début du XXème siècle une Chine moribonde et mystérieuse apparait.
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Parution le 14 mars 2000 (édition originale : 1922) – 420 pages
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