Dalida nous a quitté le 3 mai 1987 mais elle reste plus que jamais d’actualité. Pour preuve, la sortie d’un film au cinéma, le spectacle « Hit parade » où elle apparaît en hologramme et la sortie de superbes coffrets CD. Une légende encore bien vivante dans les mémoires.
Dalida nous a quitté le 3 mai 1987 mais elle reste plus que jamais d’actualité. Pour preuve, la sortie d’un film au cinéma, le spectacle « Hit parade » où elle apparaît en hologramme et la sortie de deux superbes coffrets CD. Une légende encore bien vivante dans les mémoires.
Le biopic de Lisa Azuelos
Aussi étrange que cela puisse paraître, le projet de ce biopic ne vient pas d’elle. On lui a proposé. Ce n’est qu’en s’intéressant à la vie de Dalida qu’elle a senti l’envie de le réaliser, repérant une connexion avec l’artiste disparue. Dans ce film, Lisa Azuelos n’a pas seulement voulu montrer en fiction la vie de Dalida mais a essayé d’expliquer comment elle en est arrivée à cette fin tragique, se donner la mort. Ce qu’a voulu montrer la réalisatrice, c’est la modernité de cette femme et donc son décalage avec le temps et la société, décalage qui s’est terminé dramatiquement.
Pour incarner un tel personnage charismatique, pas de star connue. Si le nom de Nadia Farés a longtemps circulé, c’est finalement une italienne inconnue du grand public qui interprète Dalida, Sveva Alviti. Le performance est bluffante. Cette jeune italienne s’est donnée corps et âme dans ce rôle difficile.
Riccardo Scamarcio dans le rôle d’Orlando, Jean-Paul Rouve dans le rôle de Lucien Meurisse, Nicolas Duvauchelle dans le rôle de Richard Chanfray, Patrick Timsit dans le rôle de Bruno Coquatrix, Vincent Perez dans le rôle d’Eddy Barclay, Alessandro Borghi dans le rôle de Luigi Tenco, Niels Schneider dans le rôle de Jean Sobiesky complètent l’affiche du film.
Bien sûr, tout ce projet a été fait sous l’oeil avisé d’Orlando, le frère de Dalida, qui était là tout au long du tournage pour conseiller la réalisatrice et les acteurs/actrices. Ce projet est donc estampillé « Orlando ».
Dalida nous plonge dans la vie de l’artiste et nous fait revivre ses parts d’ombre et de lumière. Un bel hommage à cette artiste et femme qui manque au paysage musical français.
Dalida en hologramme dans le spectacle Hit parade
Ce projet est sorti de l’imagination folle de David Michel, dirigeant de la société de production HIPE (Holographic International Productions Entertainment). Avec l’aide de la société Mac Guff (Moi, moche et méchant) et de la technologie « motion capture« , il va faire revivre ces 4 artistes sous forme d’hologramme. Des doublures vont mimer les gestes de chacun et grâce à des capteurs, ces mouvements vont être reproduits numériquement.
Encore plus bluffant : les voix. L’IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) va disséquer moultes interviews audio ou vidéo des artistes, pour en isoler différents phonèmes. Ainsi, les créateurs pourront faire dire ce qu’ils veulent aux artistes (avec accord des ayants droits, bien sûr). C’est ainsi que Cloclo, Dalida, Mike Brant et Sacha Distel vont pouvoir converser.
Deux beaux coffrets CD
Cette année, les fans de Dalida seront aussi ravis de trouver en magasin deux superbes coffrets, dont l’un exclusif « Fnac ».
L’intégrale « Les diamants sont éternels » ressort dans un format plus petit mais tout aussi luxueux et complet. Il contient 19 CD originaux de la discographie de Dalida et 5 autres comprenant des titres rares et des titres live. Ce coffret est agrémenté d’un beau livret.
La Fnac édite elle aussi un coffret où vous trouverez 2 CD de chansons. Ce coffret contient aussi 190 photographies et 35 documents facsimilés archivés par le frère de Dalida. Enfin, vous trouverez un sublime texte écrit par Jacques Pessis, celui-là même qui fut le commissaire de l’exposition consacrée à Dalida en 2007 à l’Hôtel de Ville de Paris.
En cette fin d’année, Dalida est plus d’actualité que jamais. C’est une belle manière pour les plus jeunes de découvrir et redécouvrir cette artiste de talent.
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