Un des pionniers de la musique populaire jamaïcaine, Prince Buster, vient de pousser son dernier souffle. S’il avait disparu des écrans radars depuis déjà pas mal de temps, ce rude boy de la première heure aura fait figure de légende pour plusieurs générations de gamins élevés au son du Ska, du Rocksteady et du Reggae.
Un des pionniers de la musique populaire jamaïcaine, Prince Buster, vient de pousser son dernier souffle. S’il avait disparu des écrans radars depuis déjà pas mal de temps, cet original rude boy aura fait figure de légende pour plusieurs générations de gamins élevés au son du Ska, du Rocksteady et du Reggae.
Prince Buster, c’est une carrière musicale qui démarra à l’aube des années 60, après avoir fait ses armes pour le compte du producteur Clement studio 1 Coxonne Dodd. Lors de cette décennie naissante, il fut avec quelques autres l’un des acteurs phare des dancehalls de Kingston, enregistrant ses propres titres et produisant d’autres chanteurs et musiciens du même cru.
S’il n’est peut-être pas connu du grand public comme ont pu l’être plus tard ses compatriotes Bob Marley, Peter Tosh ou Burning Spear, cette véritable icône du mouvement mod(ernist) aura non seulement modelé le ska naissant de la jeune Jamaïque des sixties, mais aussi directement influencé tout le revival ska qui déferla sur l’Angleterre deux décennies plus tard. En témoigne le petit montage ci-dessous, sorte de mash-up ska à 15 ans d’intervalles.
The Specials, Madness et toute la scène rangée sous la bannière Two Tone lui doivent beaucoup et ont d’ailleurs chanté haut et fort leur admiration et leur reconnaissance pour l’homme au petit chapeau, au coup de poing facile, au timbre et au flow si reconnaissable.
Et pour finir, rude boy oblige, un de ses grands classiques…Pour oreilles averties.
Prince Buster / 1938 – 2016 / RIP
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