Décryptage

Les étiquettes énergie arrivent sur les aspirateurs

29 octobre 2014
Par Benoît Duval
Les étiquettes énergie arrivent sur les aspirateurs
©DR

Vous l’avez peut-être remarqué, depuis septembre 2014, les aspirateurs traineau ont une étiquette énergie. Il sera désormais beaucoup plus simple de comparer les modèles entre eux. Voici quelques éléments pour la comprendre.

Vous l’avez peut-être remarqué, depuis septembre 2014, les aspirateurs traineau ont une étiquette d’énergie. Il sera désormais beaucoup plus simple de comparer les modèles entre eux. Voici quelques éléments pour la comprendre.

La partie haute de l’étiquette : l’efficacité énergétique

Dans sa partie haute, l’étiquette est tout à fait similaire à ce que l’on peut trouver sur les autres appareils électroménagers. Des barrettes de couleurs nous informent de la classe de l’appareil en ce qui concerne l’efficacité énergétique. Cette dernière associe la consommation énergétique et les performances de dépoussiérage. Vous aurez certainement remarqué que les aspirateurs les plus chers ne sont pas forcément les plus puissants et vice-versa. Pourquoi cela ? Tout simplement, car un aspirateur est beaucoup plus qu’un moteur et certaines marques préfèrent compenser un design déficient, des éléments de succion, par une puissance accrue et, donc, une consommation d’énergie supérieure. Un choix qui n’est pas très heureux pour l’environnement.

La consommation exprimée en kWh ou la chasse à la puissance 

La première donnée qui suit les barres de couleurs est celle de la consommation d’énergie. Elle simule la consommation par an sur la base d’un nettoyage par semaine d’1h. Afin de connaître le coût en électricité par an de votre aspirateur, il suffira de reprendre ce chiffre et de le multiplier par le prix du kWh. Cette mesure est très proche de celle évoquée plus haut, il s’agit en réalité d’un correctif permettant d’exclure du marché les aspirateurs de plus de 1600 W.

La protection de l’utilisateur

Dans la moitié basse de l’étiquette, 4 données s’organisent autour d’un schéma d’aspirateur. Les deux supérieures sont certainement les plus compréhensibles. A gauche se trouve la capacité de filtration de l’aspirateur. Pour obtenir un A, le ratio entre l’aspiration et le rejet de particules de 0,3 à 15 ou 20 microns devra se situer sous les 0,02 %.

Sur la droite, c’est le niveau sonore qui est inscrit en décibels. Pour 2014, celui-ci est présent à titre indicatif, alors que la limite sera de 80 dB en 2017. Il faut savoir que celle-ci a été atteinte par beaucoup de marques depuis les années 2000. Les meilleurs produits affichent aujourd’hui un niveau sonore d’environ 60 dB.

La performance d’aspiration

Les deux dernières informations permettent au consommateur d’affiner le choix de son aspirateur. En bas à gauche, est affiché l’efficacité de dépoussiérage sur moquette. A droite, se trouve la performance d’aspiration sur sol lisse à fente, ou en langage plus « ménager » sur carrelage et linoléum. Ces informations sont affichées au moyen de lettres. A étant la meilleure performance et G la moins efficace.

 
Enfin, sachez que, pour les aspirateurs à sac, les mesures sont réalisées avec des accessoires homologués. Le recours à des sacs génériques peut sérieusement remettre en question les mesures.

Les points clés à retenir :

– Puissance n’est pas synonyme de performance

– En dehors des chiffres, la notation se fait entre A (le meilleur) et G (le moins bon)

Article rédigé par
Benoît Duval
Benoît Duval
Conseiller Fnac.com