Je fus le premier surpris de découvrir il y a quelques mois de cela en faisant des recherches sur le web et après avoir visionné le « Rosemary ‘s Baby » de Polanski que Ira Levin, l’auteur du livre d’origine, avait écrit une suite. Vade retro donc honte-à-moi, je décidais par tous les saints de m’y coller.
Je fus le premier surpris de découvrir il y’a quelques mois de cela en faisant des recherches sur le web et après avoir visionné le Rosemary ‘s Baby de Polanski que Ira Levin, l’auteur du livre d’origine, avait écrit une suite.
Vade retro donc honte-à-moi, je décidais par tous les saints de m’y coller.
Nous avions donc laissé Rosemary juste après son accouchement de la mini bête, fils du Grand Triple 6 connu pour être pas très sympa avec le genre humain et voulant nous faire la peau depuis des temps immémoriaux.
Satan donc le retour compte bien te pousser de là pour s’y mettre.
« Le fils de » a bien grandi et il s’appelle Andy, il retrouve sa mère au sortir d’un sommeil de 27 ans.
Son fils est devenu un charismatique et médiatique prêcheur, porteur de la bonne parole, adulé par la planète entière. Après l’angoisse de devoir assimiler le nouveau monde dans lequel elle se réveille Rosemary reprend très rapidement du poil de la bête, si j’ose dire et s’adapte à sa nouvelle vie, soulagée que son fils ait pris un chemin diablement opposé à celui de son père ange déchu. Elle apprend ainsi à aimer ce fils qu’elle ne connait pas et rapidement l’admire, l’encourage dans sa volonté de rassembler les peuples : Andy est devenu un symbole universel de Paix et d’amour, on porte même des badges estampillés « I love Andy ».
Convaincue par la figure Christique de son fils auréolé de gloire, Rosemary suit les pérégrinations de sa progéniture de studios tv en studio tv pour témoigner de leurs retrouvailles (dont ’Andy a décidé de se servir comme argument marketing !), mais aussi de la sincérité de son fils et de l’authenticité de son message de rassemblement. Aussi pour fêter symboliquement la réconciliation des hommes à l’aube de l’entrée de l’Humanité dans le troisième millénaire il est décidé que chacun allumera le même jour à la même heure une bougie… Et comme le torchon brûle depuis très longtemps entre le Diable et les hommes, autant dire que la chandelle n’aura pas le temps de brûler par les deux bouts et que le complot n’en est qu’à son commencement.
Malgré quelques longueurs et un style d’écriture (la traduction peut-être ?) pas très originale voire très plate par moment, on se laisse facilement prendre par cette suite qui sans arriver à la hauteur de son prédécesseur bénéficie d’une épaisseur cinématographique qui fait passer le temps de manière agréable.
A lire pour qui a aimé Rosemary’s baby, ou pour découvrir un peu de l’univers d’Ira Levin. Egalement grand auteur d’anticipation et dont je ne saurais que trop vous conseiller la lecture autrement d’Un bonheur insoutenable.