Cette année, le Jeu de Paume inaugure Fata Morgana, un nouveau rendez-vous annuel qui vise à soutenir des auteurs rarement présentés en France.
Centre de référence pour la diffusion de l’image, le Jeu de Paume soutient celles et ceux qui font vivre la photographie. C’est la raison pour laquelle l’institution a décidé de prolonger son engagement en lançant Fata Morgana, un festival qui offre de la visibilité à des artistes méconnus en France.
Expositions photographiques, projections, performances, concerts, lectures, podcasts… La première édition du festival entend célébrer l’image dans toute sa diversité, et ce, par tous les médiums. L’objectif est d’interroger le rapport que tout un chacun entretient avec celle-ci.
Une réflexion critique sur le visible
« La question “qu’est-ce que voir ?” est au cœur de la première édition du festival du Jeu de Paume », déclare Quentin Bajac, directeur de l’institution parisienne. Une question qui, à l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, trouve tout son sens. Car les images saturent désormais notre monde et tendent à perdre toute signification en raison de leur nombre incommensurable.
Les 26 artistes exposés jusqu’au 22 mai prochain ont alors imaginé des productions inédites inspirées de la fata Morgana, un phénomène optique exceptionnel causé par une combinaison de mirages. « Le titre fait référence moins à l’effet de trompe-l’œil qu’à l’apprentissage du regard, entre émerveillement et décryptage », explique Béatrice Gross, commissaire de l’évènement. La nouvelle manifestation éponyme invite ainsi le public à mener toute une réflexion critique sur les modalités concrètes d’apparition du visible.
